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Japon (Tokyo) 32
JINKO MONDAI KENKYU
AVRIL 1992 - NUMERO 202
93.32.01 - japonais - Shigemi KONO, Institute
of Population Problems, Ministry of Health and Welfare, 2-2, 1-
Chome Kasumigaseki, Chiyoda-ku, Tokyo 100 (Japon)
Retour sur la théorie de la transition démographique (p. 1-15)
L'auteur discute d'abord les formulations nouvelles de la théorie
de la transition démographique, notamment les travaux de John
Knodell et Etienne van de Walle, à propos de la projection de la
fécondité européenne de l'Université de Princeton. Il discute,
ensuite, l'application de la théorie de la transition
démographique au Japon. Deux démarches sont adoptées: comparaison
des changements de fécondité dans les petites circonscriptions
géographiques entre 1950 et 1960; analyse des résultats des
enquêtes de fécondité de 1940, 1952, 1957 et 1962. La première
démarche montre que les changements de fécondité se sont faits en
relation avec les moyens de communication, les régions côtières et
les aires entourant les villes. La deuxième démarche analyse les
changements de fécondité selon l'âge de la mère, la profession des
pères, l'éducation de la mère et le niveau économique. Il ne
semble pas que la fécondité ait été influencée par le niveau
économique, mais par contre, la profession du père et l'éducation
de la mère ont joué un rôle. Les facteurs culturels ont constitué
un facteur important de la fécondité. (JAPON, TRANSITION
DEMOGRAPHIQUE, FECONDITE, CHANGEMENT CULTUREL)
93.32.02 - japonais - Yoko IMAIZUMI
Mortalité chez les personnes de 65 ans et plus au Japon.
Variations géographiques (p. 16-31)
Les différences de mortalité au Japon chez les personnes d'au
moins 65 ans sont analysées selon les 12 causes majeures de décès
au cours de la période 1985-1990 à partir des statistiques de
l'état civil. Les taux de mortalité apparaissent nettement plus
élevés dans le nord-est que dans le sud-est pour les maladies
cardio-vasculaires, le suicide et le diabète, tandis que les
maladies de l'hypertension, les maladies chroniques du foie et la
cirrhose apparaissent plus élevées dans le sud-est. Depuis 1970,
les taux de mortalité attribués à la pneumonie et à la bronchite
ont fortement diminué, les taux de mortalité attribués au cancer,
aux maladies du coeur et des vaisseaux, aux maladies chroniques du
foie sont restés pratiquement inchangés. (JAPON, MORTALITE, CAUSE
DE DECES)
JUILLET 1992 - NUMERO 203
93.32.03 - japonais - Yoshikazu WATANABE
Cycle de vie des femmes japonaises. Une réévaluation (p. 1-14)
L'auteur analyse des cohortes de femmes japonaises nées entre 1890
et 1940. Pour les cohortes nées depuis 1950, il s'appuie sur des
projections par simulation. Au cours des 100 dernières années, la
mortalité et la fécondité des femmes ont diminué rapidement. Le
nombre de veuves a diminué et les conditions de vie se sont
améliorées. La fécondité en fin de période de reproduction est
passé de 5,3 pour la cohorte née en 1890 à 2,2 pour la cohorte née
en 1940. L'âge au mariage s'est accru et la proportion de femmes
qui ne se sont jamais mariées à l'âge de 25-29 ans est passée de
8% à 20%. Pour les cohortes nées depuis 1950, la proportion est
passée de 24% à 40%. La proportion des divorcées est passée de 2-
3% à 3-5% et on peut tabler sur 6 ou 7% à la fin de la vie. Les
différences de salaire entre les hommes et les femmes affectent
les conditions de vie des femmes divorcées. Ceci pose des
problèmes politiques pour soulager économiquement les femmes
divorcées et les femmes actives. (JAPON, FEMME, CONJONCTURE
DEMOGRAPHIQUE)
OCTOBRE 1992 - NUMERO 204
93.32.04 - japonais - Toru SUZUKI
Modèle analytique des structures de parenté fondé sur la fécondité
selon l'âge et la parité (p. 1-15)
Modèle mathématique visant à reconstituer les structures de
parenté en se fondant sur la fécondité par âge et parité. La
fécondité selon la parité est obtenue à partir de l'Enquête nationale de
fécondité de 1987 et des tables de vie des femmes selon la parité sont
construites. Un taux intrinsèque de croissance conduisant à une
population stable selon la parité est calculé. L'auteur trouve que
contrairement à ce qu'on pouvait attendre, le nombre de soeurs est
plus faible que le nombre de filles lorsque la fécondité est égale
ou inférieure au niveau de remplacement. Avant la transition de
fécondité c'est l'inverse qu'il constate. Lorsque la croissance de
la population est négative, le nombre de premiers nés baisse en
raison de la diminution dans la cohorte des mères. Il apparaît
qu'avec la transition de fécondité, le nombre de parents éloignés
change plus que celui des parents proches. (JAPON, PARENTE, MODELE
DEMOGRAPHIQUE)
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