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 Etats-Unies d'Amérique (New York)	76

INTERNATIONAL FAMILY PLANNING PERSPECTIVES

DECEMBRE 1992 - VOLUME 18, NUMERO 4
93.76.01 - anglais - Ann LARSON, Tropical 
Health Program, University of Queensland, Herston (Australie), et 
S.N. MITRA, Mitra and Associates, Dhaka (Bangladesh)
Planification familiale au Bangladesh (Family Planning in 
Bangladesh: An Unlikely Success Story) (p. 123-129, 144)
Les résultats de deux enquêtes nationales indépendantes menées au 
Bangladesh en 1989 indiquent que le pays a atteint un niveau 
modéré de pratique contraceptive: 31% des femmes actuellement 
mariées et âgées de moins de 50 ans y pratiquent la contraception, 
et près de 5% utilisent une méthode moderne. Des femmes mariées à 
un  moment ou l'autre et âgées de moins de 50 ans, 44% ont 
pratiqué, à un moment ou l'autre, une méthode contraceptive. 
Caractérisée, historiquement, par une large gamme de méthodes, la 
combinaison de méthodes utilisées apparaît de plus en plus dominée 
par les contraceptifs oraux, qui représentaient, en 1989, 29% de 
l'usage total. Reflet de cet accroissement de la prévalence 
contraceptive, l'indice synthétique de fécondité s'est réduit de 
sept naissances par femme vers la moitié en 1970 à environ cinq 
naissances par femme à la fin des années 80. Le nombre moyen 
d'enfants désiré était cependant de trois par famille en 1989, ce 
qui laisse suggérer l'existence d'un besoin non satisfait de 
services de planification familiale encore considérable. 
(BANGLADESH, PLANIFICATION DE LA FAMILLE, METHODE CONTRACEPTIVE)
93.76.02 - anglais - Minja Kim CHOE, Program 
on Population, East-West Center, Honolulu, Hawaii (E.U.) et al.
Progression aux deuxième et troisième naissances en Chine: modèles 
et covariants provenant de six provinces (Progression to Second 
and Third Births in China: Patterns and Covariates in Six 
Provinces) (p. 130-136, 149)
Les données sur les femmes âgées de 15 à 49 ans, ayant été 
mariées, provenant de six provinces chinoises furent tirées de 
l'Enquête approfondie sur la fécondité de 1987, Phase II, afin d'examiner si les 
politiques démographiques gouvernementales ayant trait à la 
mortalité infantile, à la résidence rurale, au groupe ethnique et 
au sexe de l'aîné, ou ayant trait à des caractéristiques 
individuelles telles que le niveau d'instruction et le niveau de 
vie, sont plus importantes dans la détermination des femmes ayant 
plus d'un enfant. Parmi les femmes ayant donné naissance à leur 
premier enfant entre 1977 et 1987, les proportions, dans chaque 
province, de femmes ayant donné naissance à un deuxième enfant 
dans les dix ans suivant la naisance du premier variaient entre 
30% et 93%, et les proportions de femmes ayant eu un troisième 
enfant dans les dix ans suivant la naissance du deuxième variaient 
entre 15% et 80%. Bien que tous les covariants se soient avérés 
importants, le plus significatif d'entre eux pour la prédiction 
d'une seconde naissance, surtout dans les régions où peu de femmes 
ont plus d'un enfant, était la mort du premier enfant. Le fait 
d'avoir d'abord donné naissance à une fille exerçait aussi une 
influence très positive sur la probabilité d'une deuxième 
naissance dans certaines régions. Bien que le niveau de vie ait eu 
un effet sensible sur la probabilité d'une seconde naissance dans 
certaines régions, les observations ne confirment pas l'hypothèse 
que les familles rurales dotées des ressources économiques 
nécessaires pour payer les amendes soient plus susceptibles 
d'avoir un deuxième enfant. Les résultats en ce qui concerne les 
troisièmes naissances étaient similaires à ceux des deuxièmes 
naissances. (CHINE, FEMME, RANG DE NAISSANCE)
93.76.03 - anglais - Barbara JANOWITZ et John 
H. BRATT, Economics of Family Planning Unit, Family Health 
International, Research Triangle Park, NC (E.U.)
Coûts des services de planification de la famille (Costs of Family 
Planning Services: A Critique of the Literature) (p. 137-144)
Les estimations de coûts des services de planification familiale 
ont mené certains analystes à la conclusion que certains types de 
programmes sont plus efficaces que d'autres. Il n'est pas 
impossible, toutefois, que les variations de coûts relevées d'un 
programme à l'autre tiennent tout simplement à la différence des 
méthodologies appliquées, au manque d'uniformité dans le 
traitement des résultats ou à l'omission, au niveau de l'étude, 
des différences de cadres d'application considérés. Aussi 
recommandons-nous l'élaboration d'une méthodologie commune de 
détermination des coûts de la planification, de manière à 
permettre une comparaison plus fiable, à assurer une meilleure 
compréhension des caractéristiques des programmes avant même de 
procéder à la comparaison et à éviter les comparaisons de 
programmes appliqués dans des cadres clairement différents. 
(PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, COUT)
93.76.04 - anglais - Niki COTTEN, Family 
Health International, Research Triangle Park, NC (E.U.) et al.
Early Discontinuation of Contraceptive Use in Niger and the Gambia 
(p. 145-149)
Des études furent effectuées en 1989 et 1990 auprès de 650 
nouvelles utilisatrices de contraceptifs au Niger et de 570 en 
Gambie dans le but d'évaluer l'étendue de l'abandon des 
contraceptifs dans les huit premiers mois suivant l'acceptation de 
la contraception, et les motifs de cet abandon. 30% environ des 
nouvelles clientes de planification familiale cessèrent d'utiliser 
les contraceptifs durant cette période. Les effets secondaires, 
les déplacements de l'un ou l'autre partenaire, la désapprobation 
de la méthode par le conjoint, et le désir d'avoir un enfant 
étaient les principales raisons invoquées au soutien de 
l'interruption, bien que certaines clientes aient tout simplement 
donné ce qu'elles croyaient être une raison acceptable. L'abandon 
était plus élevé parmi les clientes jugeant qu'elles n'avaient pas 
été conseillées adéquatement qu'il ne l'était parmi les clientes 
d'avis contraire. (NIGER, GAMBIE, ABANDON DE LA CONTRACEPTION)
MARS 1993 - VOLUME 19, NUMERO 1
93.76.05 - anglais - Naomi RUTENBERG, The 
Futures Group, Washington, DC (E.U.), et Evelyn LANDRY, 
Association for Voluntary Surgical Contraception, New York (E.U.)
Comparaison entre le recours à la stérilisation et la demande du 
point de vue démographique et des services de santé (A Comparison 
of Sterilization Use and Demand from the Demographic and Health 
Surveys) (p. 4-13)
Les données tirées de 26 pays ayant participé à la première phase 
des Enquêtes démographiques et de santé révèlent que le 
pourcentage de couples ayant recours à la stérilisation et la 
proportion de l'utilisation totale de contraceptifs que représente 
la stérilisation sont à la hausse en Asie, en Amérique latine et 
dans quelques pays d'Afrique subsaharienne. Au milieu des années 
80, plus de 25% des femmes mariées en âge de procréer se fiaient à 
la stérilisation (féminine ou masculine) au Brésil, en République 
dominicaine, en El Salvador, au Sri Lanka et en Thaïlande. Bien 
que les taux de stérilisation demeurent modérés dans la plus 
grande partie de l'Afrique subsaharienne, deux pays, le Botswana 
et le Kenya, ont un taux de prévalence de stérilisation de 5%. 
Environ la moitié de la demande de contraception dans le but de 
limiter la taille de la famille a été satisfaite par stérilisation 
féminine en République dominicaine, en El Salvador, au Sri Lanka 
et en Thaïlande. En Bolivie, au Botswana, en Egypte, en Indonésie, 
au Kenya, au Maroc, au Pérou et à la Trinité-et-Tobago, où les 
programmes de stérilisation sont nouveaux ou ne constituent pas un 
volet important des services de planification familiale, au plus 
le quart de la demande en contraception est satisfaite par 
stérilisation. Parmi les femmes qui ont déclaré préférer la 
stérilisation comme leur méthode future, 80% ou plus des femmes 
dans 14 des 17 pays pour lesquels des données sont disponibles 
pouvaient nommer une source de stérilisation. Dans 11 pays, au 
moins le tiers des femmes déclarant qu'elles prendraient en compte 
la stérilisation n'avaient jamais utilisé une méthode 
contraceptive moderne. Dans 10 des 17 pays, plus de la moitié des 
femmes songeant à la stérilisation habitent en zones rurales et, 
dans tous les pays sauf un, la plupart des femmes songeant à la 
stérilisation ont poursuivi des études de niveau primaire 
seulement. (PAYS EN DEVELOPPEMENT, PLANIFICATION DE LA FAMILLE, 
CONTRACEPTION, STERILISATION)
93.76.06 - anglais - Anastasia J. GAGE-
BRANDON, Demographic and Health Surveys, Institute for Resource 
Development/Macro International Inc., Columbia, MD (E.U.), et 
Dominique MEEKERS, Department of Sociology, Pennsylvania State 
University, University Park, Pennsylvania, Philadelphia (E.U.)
Sexe, contraception et grossesse avant le mariage en Afrique 
subsaharienne (Sex, Contraception and Childbearing before Marriage 
in Sub-Saharan Africa) (p. 14-18, 33)
En Afrique subsaharienne, l'activité sexuelle, l'utilisation de 
contraceptifs et la procréation parmi les femmes jamais mariées et 
âgées de 15 à 24 ans diffèrent considérablement d'un pays à 
l'autre. L'analyse des données tirées d'Enquête démographique et de santé 
effectuées dans sept pays révèle que, dans certains pays tels que 
le Botswana et le Liberia, plus de 75% des femmes célibataires ont 
eu des rapports sexuels, proportion qui ne s'établit qu'à 4% au 
Burundi. Bien que plus de 75% des femmes célibataires, ayant déjà 
eu des rapports sexuels, dans les pays étudiés connaissent au 
moins une méthode contraceptive moderne, moins de 30% de ces 
femmes dans la plupart des pays ont déjà utilisé une méthode 
moderne. La procréation parmi les femmes célibataires est, à 
toutes fins pratiques, inexistante au Burundi (2%) et très faible 
au Ghana (9%), mais est assez répandue au Botswana (42%) et au 
Liberia (34%). (AFRIQUE AU SUD DU SAHARA, SEXUALITE, FEMME, 
CELIBATAIRE DE SEXE FEMININ, GROSSESSE PRENUPTIALE, FECONDITE)
93.76.07 - anglais - Karen G. FOREIT, The 
Futures Group, Washington, DC (E.U.) et al.
Efficacité et comparaison coût-efficacité de l'insertion du 
stérilet à Lima (Pérou) (Effectiveness and Cost-Effectiveness of 
Postpartum IUD Insertion in Lima, Peru) (p. 19-24, 33)
L'efficacité et le rapport coût-efficacité de la prestation de 
services de planification familiale post-partum furent évalués 
dans une étude entreprise auprès de 1.560 femmes accouchant en 
1988-1989 au plus grand hôpital de l'Institut péruvien de sécurité sociale (IPPS). Des 
conseils en matière de contraception et des méthodes temporaires 
furent offerts à une salle de femmes post-partum tandis qu'une 
deuxième salle, agissant comme groupe de contrôle, reçut son congé 
sans que des services comparables soient offerts. A la fin de 
l'étude, près de 90% du groupe expérimental avait accepté la 
planification familiale avant le congé, et 25% des femmes avaient 
reçu un stérilet. Six mois après l'accouchement, 82% des membres 
du groupe expérimental utilisaient une méthode contraceptive, 40% 
ayant recours au stérilet; par comparaison, 69% des témoins 
utilisaient une méthode, et 27% le stérilet. Etant donné que 
l'insertion du stérilet alors que la patiente était hospitalisée 
coûtait environ 9,38$ (EU) par femme, par rapport à 24,16$ (EU) 
pour une insertion à un moment ultérieur, la mise en oeuvre des 
services de planification familiale post-partum dans tous les 
hôpitaux de l'IPSS à Lima pourrait permettre de réaliser des 
économies de 3 à 5% dans le budget annuel projeté de planfication 
familiale de l'IPSS pour Lima et libérer 6% de la capacité 
actuelle de prestations de soins aux patientes de consultation 
externe. (PEROU, PLANIFICATION DE LA FAMILLE, ACCOUCHEMENT, 
CONTRACEPTION, DIU)
93.76.08 - anglais - Pempelani MUFUNE, Social 
Development Studies, University of Zambia, Lusaka (Zambie), Kwaku 
OSEI-HWEDIE et Lengwe-Katembula MWANSA, Department of Social Work, 
University of Botswana, Gaborone (Botswana)
Attitudes à l'égard d'un comportement sexuel présentant des 
risques et réactions aux personnes infectées par le VIH chez des 
étudiants zambiens (Attitudes toward Risky Sexual Behaviour and 
Reactions to People Infected with HIV among Zambian Students) (p. 
25-27, 30)
Selon une étude randomisée effectuée au début de 1990, la plupart 
des étudiants zambiens ont des attitudes conservatrices à l'égard 
d'un comportement sexuel risqué. Dans l'ensemble, 64% ont affirmé 
désapprouver les personnes ayant plus d'un partenaire sexuel, et 
74% ont manifesté leur désaccord avec l'opinion selon laquelle on 
ne peut "vraiment être quelqu'un" sans avoir plus  d'un 
partenaire. 22% des personnes interrogées ont néanmoins signalé 
que leur meilleur ami avait au moins deux partenaires. Des 
proportions élevées désapprouvaient les rapports avant le mariage 
et en dehors de celui-ci (dans des proportions respectives de 74% 
et de 84%). Bon nombre d'étudiants ont fait part de réactions 
négatives à l'égard de personnes infectées par le VIH: 32% ont 
déclaré que ces personnes devraient être mise en quarantaine, et 
38% qu'on ne devrait pas les laisser travailler dans les mêmes 
bureaux que les autres. En outre, 45% croyaient que les enfants 
infectés par le VIH ne devraient pas partager la classe d'enfants 
non infectés, et 47% ont déclaré qu'ils ne nageraient pas dans une 
piscine avec une personne infectée par le VIH. (ZAMBIE, ETUDIANT, 
SEXUALITE, COMPORTEMENT SEXUEL, SIDA)


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