Retour à la page d'accueil

1993

93.84.01 - français - Alain BIDEAU, Centre Pierre Léon, UA CNRS 223, Université Lyon II, Lyon (France), Ana-Maria BURMESTER, Département d'histoire, Université fédérale du Parana, Parana (Brésil), et Guy BRUNET, Département de démographie, Institut Européen des Génomutations et Université de Lyon II, Lyon (France)

Les familles de Curitiba (Brésil) au XVIIIe siècle - Approche de la fécondité (p. 7-24)

La petite ville de Curitiba, dans le sud du Brésil, connaît une forte croissance à la fin du XVIIIe siècle. Vers 1785, la population "blanche" est d'environ 3.000 habitants, pour un millier d'esclaves. Pour des raisons liées aux sources, seule la fécondité de la population "blanche" peut être étudiée. Les descendances complètes sont supérieures, respectivement, à 10 enfants pour les femmes mariées avant 20 ans, et à 8,5 pour celles mariées entre 20 et 24 ans. L'âge à la dernière maternité est élevé, mais une proportion non négligeable de couples se révèlent stériles lorsque la femme dépasse l'âge de 30 ans. Cette forte fécondité conforte et précise les observations déjà faites sur diverses régions d'Amérique latine à cette époque. (BRESIL, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, FECONDITE)

93.84.02 - français - Gérard BOUCHARD, Centre interuniversitaire SOREP, Université du Québec, Chicoutimi (Canada)

L'évolution des conceptions prénuptiales comme indicateur de changement culturel (p. 25-49)

A l'aide des familles reconstituées du fichier-réseau BALSAC, l'auteur a étudié l'évolution de la proportion des conceptions prénuptiales (indice CPN) dans la région du Saguenay entre 1842 et 1971. Cet indice a été utilisé principalement comme révélateur du changement socio-culturel dans cette région. Tout au long de la période, l'indice CPN a pris des valeurs remarquablement peu élevées (3% - 9%), attestant une stricte observance de la règle de l'Eglise en matière de procréation (mais pas nécessairement une abstinence de toute activité sexuelle). Ce résultat est confirmé par la faible fréquence des naissances illégitimes et par un ensemble de repères comparatifs. On observe à partir de la décennie 1922-1931 un léger redressement de l'indice qui est l'amorce d'un changement à long terme. Par ailleurs, la recherche de corrélations avec une douzaine de variables indépendantes a conduit à la conclusion que l'opprobre des conceptions (et a fortiori des naissances) prénuptiales était profondément et uniformément inscrit dans l'ensemble de la culture régionale. On se demande même s'il n'y aurait pas existé - du moins dans le Québec rural - un modèle canadien-français de l'"illégitimité". Enfin, l'article fait une place importante aux questions méthodologiques, attirant ainsi l'attention sur les importantes difficultés inhérentes à ce genre d'enquête, en particulier lorsqu'on veut l'assortir de prolongements comparatifs. A cet égard, mentionnons que la recherche a bénéficié de l'apport de données biochimiques (ou moléculaires) pour le contrôle du sous-enregistrement des naissances illégitimes. (CANADA, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, CONCEPTION PRENUPTIALE)

93.84.03 - français - John A. DICKINSON et Jan GRABOWSKI, Université de Montréal, C.P. 6128, Montréal, QC H3C 3J7 (Canada)

Les populations amérindiennes de la vallée Laurentienne, 1608-1765 (p. 51-65)

L'historiographie de la dynamique démographique des populations américaines a beaucoup insisté sur leur chute dramatique suite au choc microbien. En raison de sources relativement abondantes, la vallée du Saint-Laurent constitue une aire privilégiée pour l'observation de l'évolution des populations autochtones. Suite à une première série d'épidémies dans les années 1630, les effectifs baissent d'environ 500 à environ 200 individus. Ces pertes sont compensées par des migrations importantes de Hurons dès les années 1650, et d'Iroquois et d'Abénakis par la suite, qui permettent de largement dépasser les effectifs initiaux. Au XVIIIe siècle, la population des villages auprès des défrichements français se stabilise autour de 2.500 individus et se gonfle jusqu'à plus de 4.000 en temps de guerre avec l'arrivée des réfugiés. Les résultats de cette enquête soulignent la capacité des populations amérindiennes à se maintenir et même à croître sur un territoire donné, longtemps après l'arrivée des Européens ainsi que l'importance des migrations dans la dynamique démographique autochtone. (CANADA, AMERINDIEN, HISTOIRE)

93.84.04 - français - Margarita KARAMIHOVA, Institut national d'ethnographie, Sofia (Bulgarie)

Entre l'ethnologie et la démographie : accouchées et nouveau-nés dans la société bulgare traditionnelle (p. 67-74)

En l'absence de données quantifiables, l'approche ethnologique montre que la situation démographique de la société bulgare sous la domination ottomane (XVe-XIXe siècles) n'est guère différente de celle des sociétés préindustrielles, où la mortalité maternelle et la mortalité infantile étaient très élevées. Finalement, il n'est guère surprenant, dans un tel contexte, que la "symbolique" des gestes traditionnels qui visent à protéger l'enfant ait beaucoup de traits communs dans les deux communautés confessionnelles. Elle se retrouve aussi sous des formes souvent identiques dans les sociétés traditionnelles occidentales, mais en Bulgarie, il s'y même trouvé un démonisme encore étonnamment vivace, dont les origines sont prémonothéistes. (BULGARIE, HISTOIRE, ETHNOLOGIE)

93.84.05 - français - G. KEARNS

Le handicap urbain et le déclin de la mortalité en Angleterre et au Pays de Galles, 1851-1900 (p. 75-105)

L'article est une recherche sur les causes de la mortalité en Angleterre et au pays de Galles dans la deuxième moitié du XIXe siècle, sur leur évolution et sur les différences très marquées entre villes et campagnes: le handicap urbain. Le problème est de bien mesurer les causes de la mortalité, ce qui suppose une recherche plus approfondie que celles menées jusqu'ici sur le rôle des différentes maladies et sur la définition des circonscriptions administratives. L'article a donc une caractéristique méthodologique très marquée. Pour mener la recherche, il a fallu en effet construire un échantillon urbain - ce qui est fort difficile, comme le montre l'appendice - et un échantillon rural. La recherche est à continuer: il reste que la différence essentielle pour les adultes entre les villes et les campagnes s'explique par la tuberculose respiratoire. Quant à l'écart de l'espérance de vie, il reste marqué, les campagnes ayant également connu une amélioration de leur mortalité. (ROYAUME-UNI, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, CAUSE DE DECES, DISPARITE VILLE-CAMPAGNE)

93.84.06 - français - Mircea KIVU, IMAS, Bucarest (Roumanie)

Une rétrospective: la politique démographique en Roumanie, 1945-1989 (p. 107-126)

L'histoire des 45 années du régime totalitaire qui a sévi dans les pays de l'Europe de l'Est est plutôt méconnue. La Roumanie y détient une place particulière, avec un communisme plus répressif qu'ailleurs mélangé à un nationalisme exacerbé. Comprendre les mécanismes constitutifs de ce système, c'est une démarche nécessaire pour le démolir. La politique démographique a été intimement liée à la logique spécifique du système. Cet article se donne pour but de trouver les racines d'un régime démographique jugé le plus souvent comme une aberration et de démontrer qu'il ne fut aberrant que dans la mesure où le système global le fut aussi. (ROUMANIE, HISTOIRE, POLITIQUE DEMOGRAPHIQUE)

93.84.07 - français - Pierre-André MEYER

Démographie des Juifs de Metz (1740-1789) (p. 127-160)

Constituée officiellement en 1595, la communauté juive de Metz connut pendant près d'un siècle et demi une croissance démographique impressionnante nourrie par une forte immigration. Dans les deux décennies précédant la Révolution, sous l'effet de conditions matérielles et économiques de plus en plus défavorables, cette croissance céda la place à un tassement. Si l'évolution des flux migratoires constitue la principale explication de ce phénomène, il faut y voir aussi le résultat d'un comportement démographique tendant à s'éloigner des normes traditionnelles de la religion juive. L'élévation de l'âge au mariage, la diminution de la fécondité des ménages, découlant, ainsi que le montrent les écarts selon la fortune, de difficultés économiques accrues, contribuèrent, ainsi que le maintien d'une mortalité infantile et juvénile élevée, à cet affaissement démographique. Echappant ainsi, par bien des traits, à la vision stéréotypée du temps, le comportement démographique des Juifs de Metz dans la seconde moitié du XVIIIe siècle reflète la crise d'une communauté confrontée aux changements imposés du dehors. Bien que marqué encore par la tradition, il laisse se profiler l'image de la famille juive occidentale de l'âge industriel. (FRANCE, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, JUIF)

93.84.08 - français - Simone MREJEN-O'HANA

Le mariage juif sous l'ancien régime - l'exemple de Carpentras (1773-1792) (p. 161-170)

Enclaves du Pape, les quatre communautés juives d'Avignon et du Comtat Venaissin se distinguaient par leurs coutumes ancestrales en particulier pour le mariage. Celui-ci se célébrait en deux étapes distinctes, les fiançailles Erusin et les noces Nissu'in séparées par un intervalle de plusieurs années. L'analyse sur la nuptialité est basée sur le registre bilingue des mariages des Juifs de Carpentras, tenu de 1763 à 1792 par le rabbin. Elle révèle, d'une part, une tendance à pratiquer les unions les jours de fêtes, ce qui est proscrit par les préceptes religieux et, d'autre part, situe l'âge moyen des époux au premier mariage à 25,7 pour les garçons et à 23,5 pour les filles ce qui est assez précoce comparé à celui des catholiques. Néanmoins, à la veille de la Révolution française, le comportement des Juifs se rapproche de plus en plus de celui des catholiques et des protestants, marqué notamment par un retard progressif du mariage, et laisse présager une rupture avec le vieux monde juif provoquant ainsi l'éclatement d'une des plus anciennes communautés juives. (FRANCE, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, JUIF, MARIAGE)

93.84.09 - anglais - Hubert P.H. NUSTELING, University of Nijmegen

Statistiques de la population anglaise pour la première moitié du XIXe siècle: une nouvelle réponse aux questions anciennes (English Population Statistics for the First Half of the 19th Century: A New Answer to Old Questions) (p. 171-189)

Le calcul de la population anglaise par extrapolation et rétro-projection, à partir du nombre des habitants du pays en 1871 et en utilisant la méthode dite "homéostatique", fondée sur les mariages féconds, paraît en général donner des résultats tout à fait fiables, à l'exception des résultats de 1801 et de 1841. Si l'on se fie aux études actuellement disponibles sur le sujet, les écarts constatés pour 1801 semblent dus au caractère incomplet du premier recensement. En ce qui concerne l'année problématique qu'est 1841, le présent article essaie de prouver de différentes manières que, contrairement à l'opinion prédominante, les raisons pour lesquelles existent les différences bien connues entre le dénombrement officiel des naissances qui commence en 1837 et le recensement de 1841 paraissent beaucoup moins devoir être cherchées dans des lacunes des statistiques tirées de l'état civil que dans l'existence de doubles comptages dans le recensement, ce qui implique que les résultats trouvés à partir de la méthode "homéostatique" pour 1841 sont tout à fait fiables. (ANGLETERRE, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, QUALITE DES DONNEES)

93.84.10 - français - Michel ORIS, Laboratoire de démographie, Université de Liège, Liège (Belgique)

La transition de la mobilité au XIXe siècle - l'expérience de Huy-sur-Meuse (Belgique) entre 1847 et 1900 (p. 191-225)

Cet article est une étude monographique de 58.394 migrants observés dans une petite place centrale belge entre 1846 et 1900 grâce à cette source exceptionnelle que sont les registres de population. L'analyse accorde une grande importance aux méthodes de description des populations mobiles, notamment par le recours à un "système d'information géographique". Seule une partie des résultats est présentée ici, autour du thème de la transition de la mobilité. L'évolution des rapports entre l'espace et le temps est étudiée globalement et en fonction des caractéristiques démographiques ou d'origine. A Huy, 50% des immigrants repartent avant 10 ans, à peu près un quart avant deux ans. La ville gagne de jeunes mariés avec enfants et perd des célibataires qu'elle attire en grand nombre. Le solde migratoire est positif avec les campagnes proches, négatif avec les grandes villes. L'hypothèse du relais migratoire est nuancée, la distinction entre migrations définitives et alternantes semble artificielle. (BELGIQUE, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, MOBILITE GEOGRAPHIQUE)

93.84.11 - français - Suzy PASLEAU, Université de Liège, Liège (Belgique)

L'immigration des travailleurs à Seraing durant la seconde moitié du XIXe siècle (p. 227-250)

En l'espace d'un siècle, Seraing passe de la dimension de village - 1.800 habitants environ en 1800 - à celle d'une agglomération de plus de 40.000 habitants en 1910. Alors que la croissance économique dilate l'espace commercial et l'aire d'approvisionnement des entreprises, les champs migratoires sont en continuelle expansion. L'extension du réseau ferroviaire et le prix intéressant des transports en commun stimulent les deux évolutions. Paradoxalement, la distance moyenne parcourue par les migrants diminue et cela, indépendamment de la dépression économique qui frappe Seraing entre 1877 et 1887. L'attraction de la commune s'estompe avec la multiplication et donc la concurrence des centres industriels dans la région. Durant le dernier quart du XIXe siècle, Seraing fonctionne comme un centre relais dans le recrutement de la main-d'oeuvre ouvrière de la province de Liège. Son solde migratoire est positif avec les communes les moins industrialisées et négatif avec les autres. Le vivier sérésien opère donc la première étape de la transformation des ruraux en citadins. La dépression économique ne change pas grand-chose au profil des migrants. L'impératif du recrutement professionnel reste dominant. Ce n'est pratiquement que sur l'effectif des migrants qu'il exerce son effet et, encore, n'est-il pas très marqué. C'est l'évolution à la baisse des taux d'immigration et d'émigration qui en constitue la particularité. (BELGIQUE, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, URBANISATION, MIGRATION DE TRAVAIL)

93.84.12 - français - José Luis PETRUCCELLI

Influences françaises sur la pensée brésilienne: races, peuples et population (1890-1930) (p. 251-262)

A la fin du XIXe siècle, les intellectuels brésiliens de la Première République instaurée en 1889, juste 18 mois après l'abolition de l'esclavage le 13 mai 1888, furent concernés par l'hétérogénéité raciale du pays comme obstacle potentiel à la construction d'une identité nationale. Dominés par la pensée européenne sur l'inégalité des hommes, la plupart d'entre eux se rangèrent du côté de la doctrine du blanchissement de la population: noirs et métis étant perçus comme une entrave aux possibilités de développement du Brésil, l'immigration "caucasienne" fut encouragée avec la même énergie qu'on déploya pour s'opposer à l'importation de travailleurs asiatiques. L'influence du comte de Gobineau et de Louis Couty est ici analysée, ainsi que les idées de divers penseurs brésiliens de l'époque parmi lesquels se trouvaient quelques opposants à la pensée dominante. (BRESIL, IDEOLOGIE, RACE)

93.84.13 - français - Christine PIETTE et Barrie M. RATCLIFFE, Université Laval, Cité universitaire, Québec, QC G1K 7P4 (Canada)

Les migrants et la ville: un nouveau regard sur le Paris de la première moitié du XIXe siècle (p. 263-302)

Malgré les difficultés multiples aux plans conceptuel, méthodologique et documentaire, l'analyse des migrants à Paris dans la première moitié du XIXe siècle s'impose à cause de leur poids dans l'histoire et l'historiographie de la capitale. Plus de 30 ans après la publication de l'ouvrage de Louis Chevalier, Classes laborieuses et classes dangereuses, dont la vision sombre a longtemps dominé nos perceptions du Paris de cette époque, l'état des connaissances sur les migrations en France et l'exploitation de nouvelles sources permettent de réévaluer à la fois la présence quantitative, la provenance et les modes d'insertion des nouveaux venus à Paris. Largement majoritaires dans la ville - tout autant que dans la période qui précède et celle qui suit les migrants proviennent certes d'un bassin restreint, mais celui-ci tend à s'élargir progressivement dès le début du siècle. Même s'ils sont proportionnellement plus nombreux que les Parisiens d'origine à rencontrer des problèmes d'ordre socio-économique, on peut sérieusement envisager l'hypothèse que, dans l'ensemble, leur insertion dans l'économie et l'espace urbain ait été beaucoup moins difficile qu'on ne l'a cru jusqu'à maintenant. (FRANCE, CAPITALE, HISTOIRE, IMMIGRATION INTERNE)

93.84.14 - français - Jean-Louis ROBERT, Université d'Orléans, Orléans (France), et Jay WINTER, Pembroke College Cambridge, Cambridge (R.U.)

Un aspect ignoré de la démographie urbaine de la Grande Guerre: le drame des vieux à Berlin, Londres et Paris (p. 303-328)

Cet article étudie la mortalité des personnes âgées de plus de 60 ans à Londres, Paris et Berlin. Dans les trois capitales, il apparaît en 1917-1918 une surmortalité sensible des vieux. Cette surmortalité est particulièrement grave à Berlin; elle traduit une crise plus générale de la capitale de l'Allemagne. Mais la crise de Paris et Londres révèle la marginalisation des personnes âgées pendant la guerre, l'indifférence à leur égard des politiques sociales, les difficultés liées à leur isolement (plus grand problème d'accès au ravitaillement, stress devant le décès des enfants au front...). Cette crise a affecté plus nettement les quartiers bourgeois que les quartiers ouvriers, et un resserrement des taux de mortalité entre ces quartiers est sensible à la fin de la guerre. (ALLEMAGNE, ANGLETERRE, FRANCE, GUERRE, PERSONNE AGEE)

93.84.15 - anglais - Jay WINTER, Jon LAWRENCE et Jackie ARIOUAT, Faculty of History, University of Cambridge, Cambridge (R.U.)

L'impact de la Grande Guerre sur la mortalité infantile à Londres (The Impact of the Great War on Infant Mortality in London) (p. 329-353)

Cet article modère la vue optimiste de l'effet positif de la Grande Guerre sur le taux de mortalité infantile à Londres. L'effet positif ne joue pleinement qu'après novembre 1918. Pendant le conflit, le taux de mortalité infantile à Londres ne décline que lentement, puis après 1918 la baisse s'accélère. Avant l'armistice, le niveau de la mortalité infantile était la résultante des effets positifs et négatifs des conditions sociales de la guerre. Après l'armistice, beaucoup des effets négatifs de la guerre disparurent tandis que les effets positifs du progrès des politiques de protection de la maternité et de l'enfance à Londres continuèrent à favoriser les chances de survie des bébés. (ANGLETERRE, GUERRE, MORTALITE INFANTILE)

Retour à la page d'accueil