Retour à la page d'accueil
Etats-Unis d'Amérique (New York) 18

STUDIES IN FAMILY PLANNING

JANVIER/FEVRIER 1994 - VOLUME 25, NUMERO 1

94.18.01 - anglais - Ruth SIMMONS, Population Planning and International Health and Public Health Policy and Administration, The School of Public Health, University of Michigan, Ann Arbor, MI (E.U.), et Christopher ELIAS, The Population Council, One Dag Hammarskjold Plaza, New York, NY 10017 (E.U.)

L'étude des interactions entre les agents et les utilisateurs d'un programme de planning familial : inventaire des problèmes méthodologiques (The Study of Client-Provider Interactions: A Review of Methodological Issues) (p. 1-17)

Ces dernières années, l'intérêt croissant pour la qualité des services de planning familial, et plus généralement de santé génésique, a conduit à une meilleure compréhension des besoins des femmes en matière de santé génésique et a attiré l'attention sur les interactions entre un programme et ses utilisateurs, dimension cruciale mais négligée de la mise en oeuvre d'un programme d'action. Dans cet article, les auteurs passent en revue les méthodes et les expériences se rapportant à l'étude des interactions entre agents et utilisateurs dans les programmes de planning familial dans les pays du Sud. L'intérêt de ce travail pour la politique est souligné, tout d'abord, par l'accent mis sur l'utilité opérationnelle d'un examen de ce qui se passe quand des gens s'adressent à un système de fourniture de services de planning familial ou de santé génésique. Ensuite, les domaines spécifiquement concernés par les interactions entre programme et utilisateurs sont délimités par l'identification de leurs dimensions évidentes et latentes et par la distinction entre les variables qui définissent ces interactions et celles qui sont reliées à leurs déterminants et à leurs conséquences. Enfin, les auteurs font un tour d'horizon critique de la méthodologie disponible pour ce genre d'études, présentent quelques exemples de recherches et traitent des problèmes éthiques soulevés par ces questions. (PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, METHODOLOGIE, ETHIQUE)

94.18.02 - anglais - Barbara MENSCH, The Population Council, One Dag Hammarskjold Plaza, New York, NY 10017 (E.U.), Andrew FISHER, Ian ASKEW et Ayorinde AJAYI

L'utilisation des données d'une analyse de situation pour évaluer le fonctionnement des cliniques de planning familial au Nigeria, en Tanzanie et au Zimbabwe (Using Situation Analysis Data to Assess the Functioning of Family Planning Clinics in Nigeria, Tanzania, and Zimbabwe) (p. 18.31)

Des analyses de situation menées au Nigeria, en Tanzanie et au Zimbabwe ont révélé des problèmes de fonctionnement dans beaucoup de sous-secteurs du système de fourniture de services de planning familial : la fourniture d'articles, les installations et l'équipement, le recrutement et la formation du personnel, l'information, l'éducation et la communication, la tenue des dossiers. On a constaté une grande différence de fréquentation entre les cliniques, seuls un petit nombre de dispensaires fournissant des services de contraception aux nouveaux utilisateurs dans les trois pays, mais une tentative de caractérisation des cliniques les plus fréquentées par rapport aux moins fréquentées n'a démontré qu'une association faible entre le fonctionnement des sous-secteurs et la fréquentation de la clinique. (AFRIQUE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME)

94.18.03 - anglais - Indra P. KAMBO, R.N. GUPTA, A.S. KUNDU, B.S. DHILLON, H.M. SAXENA et Badri N. SAXENA, Indian Council of Medical Research, Ansari Nagar, New Delhi 110 029 (Inde)

Le recours aux médecins traditionnels pour la fourniture de services de planning familial en Uttar Pradesh (Use of Traditional Medical Practitioners to Deliver Family Planning Services in Uttar Pradesh) (p. 32-40)

Une étude pilote réalisée dans le district de Muzaffarnagar, dans l'Etat indien de l'Uttar Pradesh, démontre qu'il est possible de recourir aux médecins traditionnels pour fournir des services de planning familial, moyennant une courte période de formation. Les praticiens ont participé à un programme d'intervention pendant deux années, et leurs services ont été bien acceptés par la population. Leur implication dans le programme a entraîné une extension de la connaissance des méthodes de contraception, permanentes aussi bien que réversibles, et une élévation des taux de pratique de la contraception, en particulier pour les méthodes réversibles adoptées par les jeunes femmes de moins de 25 ans (de 8 à 37 %). Ces résultats obtenus dans les villages couverts par l'expérience sont à rapprocher de l'accroissement de la connaissance et de l'utilisation (de 13 à 25 %) des seules méthodes permanentes dans les villages de contrôle. (INDE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EXPERIMENTATION, PERSONNEL MEDICAL)

94.18.04 - anglais - Carla MAKHLOUF OBERMEYER, Department of Population and International Health, Harvard School of Public Health, 655 Huntington Avenue, Boston, MA 02115 (E.U.)

Le libre choix en matière de fécondité dans l'Islam : l'homme, la femme et l'Etat en Iran et en Tunisie (Reproductive Choice in Islam: Gender and State in Iran and Tunisia) (p. 41-51)

L'auteur étudie dans quelle mesure le libre choix en matière de fécondité est compatible avec les principes de l'Islam. Elle estime que l'impact de l'Islam sur la liberté de choix en matière de reproduction est en grande partie fonction du contexte politique dans lequel sont définis les problèmes des statuts respectifs des hommes et des femmes et de leurs rapports. Elle analyse les indicateurs de santé génésique de divers pays du Moyen-Orient et évalue la manière dont ils sont reliés aux contraintes qui pèsent sur les choix de fécondité. Les exemples de la Tunisie et de l'Iran illustrent comment l'Islam est invoqué pour légitimer des thèses opposées relatives aux femmes et à leurs choix de fécondité. (IRAN, TUNISIE, ISLAM, FECONDITE, CONDITION FEMININE)

94.18.05 - anglais - Philip D. HARVEY, DKT International, 1120 19th Street, NW, Suite 610, Washington, DC 20036 (E.U.)

L'impact du prix du condom sur les ventes dans les programmes de commercialisation sociale (The Impact of Condom Prices on Sales in Social Marketing Programs) (p. 52-58)

Le problème du prix des contraceptifs dans les programmes de planning familial revêt une importance croissante. Quel rapport y a-t-il entre le prix de vente et la demande, et comment déterminer le juste équilibre entre les deux ? L'auteur examine la corrélation entre le prix de vente des condoms (exprimé en pourcentage du produit national brut par tête) et le volume des ventes de condoms par individu dans 24 programmes de commercialisation sociale. La corrélation est forte et négative, même quand les données sont standardisées en fonction de l'ancienneté du programme et d'autres variables indépendantes. La conclusion est évidemment que le prix des condoms doit être fixé à un niveau très bas - bien au-dessous de l'équivalent de 1 % du produit national brut par tête pour une année d'approvisionnement - pour atteindre une fréquence satisfaisante d'utilisation des condoms dans un programme de planning familial ou de prévention du sida. (CONDOM, COMMERCIALISATION SOCIALE, PRIX)

MARS/AVRIL 1994 - VOLUME 25, NUMERO 2

94.18.06 - anglais - Sidney Ruth SCHULER, Empowerment of Women Program, JSI Research and Training Institute, 1616 North Fort Myer Drive, Arlington, VA 222209 (E.U.), et Syed M. HASHEMI, Department of Economics, Jahangirnagar University, Savar, Dhaka (Bangladesh)

Programmes de crédit populaire, statut de la femme et utilisation de la contraception au Bangladesh rural (Credit Programs, Women's Empowerment, and Contraceptive Use in Rural Bangladesh) (p. 65-76)

Cet article présente des résultats de recherches concernant l'influence du statut de la femme sur la fécondité. Les auteurs analysent les effets de la participation des femmes aux programmes de crédit rural et de leur statut ou de leur degré d'autonomie sur l'utilisation de la contraception. Le degré d'autonomie d'une femme est défini ici comme une fonction de sa liberté relative de mouvement, de sa sécurité économique, de la possibilité qu'elle a de faire divers achats de sa propre initiative, de l'absence de domination et de violence au sein de sa famille, de son information en matière politique et juridique, et de sa participation aux manifestations publiques de revendication et aux campagnes politiques. Le résultat principal est que la participation des femmes aux deux programmes de crédit étudiés (celui de la Grameen Bank et celui du Bangladesh Rural Advancement Committee) est positivement corrélée avec leur degré d'autonomie. Un effet positif sur l'utilisation de la contraception est perceptible dans les villages couverts par le premier programme, chez les adhérentes comme chez les non-adhérentes. La participation au deuxième programme ne semble pas influencer l'utilisation de la contraception. (BANGLADESH, CONDITION FEMININE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION)

94.18.07 - anglais - W. PARKER MAULDIN et John A. ROSS, The Population Council, One Dag Hammarskjold Plaza, New York, NY 10017 (E.U.)

Perspectives et programmes de réduction de la fécondité de 1990 à 2015 (Prospects and Programs for Fertility Reduction, 1990-2015) (p. 77-95)

Quelle est la probabilité que chacun des 37 pays en développement qui avaient plus de 15 millions d'habitants en 1990 atteigne en 2015 un niveau de fécondité assurant le simple remplacement des générations ? Ces pays totalisent 3,9 milliards d'habitants, soit 91 % de la population de l'ensemble des pays en développement. Les auteurs se sont servis d'un indice composite pour projeter les niveaux futurs de fécondité. Cet indice a été élaboré à partir de plusieurs variables socio-économiques (espérance de vie à la naissance, taux de mortalité infantile, taux d'alphabétisation des adultes, taux de scolarisation des enfants dans l'enseignement primaire et secondaire, proportion de la main-d'oeuvre employée hors de l'agriculture, produit national brut par tête, proportion de la population résidant en milieu urbain), des indices synthétiques de fécondité de 1985-1990, de la baisse de ceux-ci entre 1960-1965 et 1985-1990, du volume d'activité des programmes de planning familial en 1989, et de la prévalence de la contraception en 1990. Huit pays atteindront certainement l'objectif de fécondité en 2015, treize y parviendront probablement aussi. Cinq autres pourraient y arriver et onze n'y réussiront sans doute pas. (PAYS EN DEVELOPPEMENT, BAISSE DE LA FECONDITE, PREVISION, METHODOLOGIE)

94.18.08 - anglais - David SHAPIRO, Department of Economics and Women's Studies Program, Population Research Institute, The Pennsylvania State University, 416 Kern Graduate Building, University Park, PA 16802-3306 (E.U.), et B. Oleko TAMBASHE, Department of Demography, University of Kinshasa, Kinshasa (Zaïre)

L'impact de l'activité économique et du niveau d'instruction des femmes sur l'utilisation de la contraception et l'avortement à Kinshasa (Zaïre) (The Impact of Women's Employment and Education on Contraceptive Use and Abortion in Kinshasa, Zaire)

Les auteurs examinent les comportements des femmes habitant Kinshasa en matière de contraception et d'avortement, et mettent l'accent sur leur activité économique et leur instruction. Ils exploitent des renseignements recueillis en 1990 auprès de 2 399 femmes en âge de procréer. La contraception est chose courante à Kinshasa, et c'est la méthode du calendrier qui prédomine, mais l'utilisation des contraceptifs modernes, encore limitée, progresse. 15 % des femmes interrogées qui ont déjà été enceintes ont déclaré avoir subi un avortement provoqué. Il y a une relation étroite entre l'activité économique et le niveau d'instruction des femmes, d'une part, et le recours à la contraception et à l'avortement, d'autre part. Les différences d'incidence de l'avortement selon l'éducation et l'activité des femmes contribuent dans une grande proportion aux différences de fécondité observées selon les mêmes facteurs. Les contraceptifs modernes et l'avortement sont utilisés comme stratégies complémentaires de contrôle de la fécondité à Kinshasa. L'étude montre que les femmes de niveau d'instruction supérieur employées dans le secteur moderne sont les plus susceptibles de se trouver à la pointe de la révolution contraceptive. (ZAIRE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, AVORTEMENT PROVOQUE, TRAVAIL FEMININ, EDUCATION DES FEMMES)

94.18.09 - anglais - T. RAJARETNAM et R.V. DESHPANDE, Population Research Centre, JSS Institute of Economic Research, Vidyagiri, Dharwad (Inde)

Les obstacles à l'utilisation des méthodes réversibles de contraception en milieu rural en Inde du Sud (Factors Inhibiting the Use of Reversible Contraceptive Methods in Rural South India)

Dans deux districts ruraux du sud de l'Inde, en 1990, le taux de prévalence de la contraception, pour toutes les méthodes modernes, était de 41 %, et celui des seules méthodes réversibles n'était que de 2 %. Des entretiens avec 35 agents professionnels des programmes sanitaires, 815 femmes en âge de procréer actuellement mariées, 136 époux de celles-ci, et 60 personnalités locales ont montré que ni la demande de méthodes réversibles ni l'offre de services n'étaient importantes dans la région étudiée. Les dirigeants des programmes et les agents de terrain ne faisaient pas de propagande pour ces méthodes, et les couples ne pouvaient donc pas s'informer sur leurs avantages. Selon les auteurs, une forte implication des dirigeants des programmes est nécessaire pour augmenter l'utilisation des méthodes réversibles, et les services appropriés devraient être offerts dans les cliniques et dans les villages. (INDE, EXTENSION DE LA CONTRACEPTION, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL)

94.18.10 - anglais - Howard I. GOLDBERG, Behavioral Epidemiology and Demographic Research Branch, National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion, Centers for Disease Control and Prevention, Mailstop K35, 4770 Buford Highway, NE, Atlanta, GA 30341-3724 (E.U.), et Aykut TOROS, Department of Demography, Hacettepe Institute for Population Studies, Hacettepe University, Ankara (Turquie)

L'utilisation des méthodes traditionnelles de contraception par les couples turcs (The Use of Traditional Methods of Contraception among Turkish Couples) (p. 122-128)

Environ la moitié des utilisateurs de la contraception en Turquie recourent aux méthodes traditionnelles, surtout le retrait. Les auteurs présentent des données provenant d'une enquête nationale réalisée en 1988 pour analyser l'utilisation de ces méthodes par les couples turcs et leurs opinions à cet égard. L'utilisation des méthodes traditionnelles est très répandue dans toutes les catégories géographiques, démographiques et socio-économiques de la population. Les principales raisons invoquées pour expliquer la non-utilisation des méthodes généralement considérées comme les plus fiables sont la crainte de problèmes de santé et d'effets secondaires et l'opposition des maris aux méthodes de ce type. La plupart des couples qui pratiquent le retrait estiment qu'il est aussi efficace que les méthodes modernes. Ces résultats indiquent que les programmes de planning familial devraient consacrer de grands efforts à l'éducation des femmes, de leurs maris et des agents de la santé et du planning familial au sujet des avantages, risques et taux d'échec respectifs des méthodes traditionnelles et modernes de contraception. (TURQUIE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, CONTRACEPTION TRADITIONNELLE)

MAI/JUIN 1994 - VOLUME 25, NUMERO 3

94.18.11 - anglais - Suet-ling PONG, Population Research Institute, The Pennsylvania State University, 409 Rackley Building, University Park, PA 16802 (E.U.)

La préférence pour les garçons et la fécondité en Malaisie occidentale (Sex Preference and Fertility in Peninsular Malaysia) (p. 137-148)

Cette étude exploite les données de la Deuxième Enquête sur la Vie Familiale en Malaisie, réalisée en 1988, pour examiner les préférences des parents quant au sexe de leurs enfants dans chacun des trois groupes ethniques présents en Malaisie. Alors que les Malais et les Indiens ne manifestent aucune préférence marquée, les parents Chinois souhaitent n'avoir que des garçons, ou un mélange de garçons et de filles avec une majorité de garçons, ou au pire autant de filles que de garçons. Cette attitude ne semble pas constituer une contrainte pour leur fécondité. Depuis 1970, la fécondité des Chinois a rapidement diminué ; en même temps, leur préférence pour les garçons s'est accentuée. L'étude indique qu'une baisse d'intensité de cette préférence pour les garçons ne ferait que légèrement diminuer la fécondité des Chinois. (MALAISIE, GROUPE ETHNIQUE, PREFERENCE POUR UN SEXE A LA NAISSANCE)

94.18.12 - anglais - Uche C. ISIUGO-ABANIHE, Department of Sociology, University of Ibadan, Ibadan(Nigeria)

Les motivations des hommes nigérians à la reproduction et leurs préférences en matière de dimension familiale (Reproductive Motivation and Family-Size Preferences among Nigerian Men) (p. 149-161)

Des données recueillies auprès de 3 073 couples dans quatre villes et une localité semi-urbaine du Nigeria ont été exploitées pour analyser la prise de décision en matière de fécondité et la motivation des hommes en faveur de la famille nombreuse. L'étude conclut que le système patrilinéaire et les traditions de prééminence masculine sont favorables à la famille nombreuse et que la motivation des hommes en matière de fécondité influence largement le comportement reproducteur de leurs épouses. Les facteurs qui influent sur les intentions des hommes et leurs actes en matière de reproduction sont donc jugés importants pour la transition de la fécondité au Nigeria. L'éducation des hommes, l'âge au mariage, la monogamie, la communication dans le couple et l'idée de ne pas compter sur l'aide des enfants dans la vieillesse sont significativement associés à une dimension familiale plus faible et à une préférence pour la famille réduite, tandis que vivre dans une structure familiale à prééminence masculine est fortement corrélé avec la famille nombreuse et le désir d'un grand nombre d'enfants. En termes de politique, cette étude implique la nécessité de développer des programmes centrés sur les hommes, visant à faire évoluer leurs attitudes à l'égard des questions démographiques et à les inciter (eux et aussi, par suite, leurs épouses) à faire des enfants en moins grand nombre. (NIGERIA, FECONDITE, ROLE DES HOMMES, NOMBRE D'ENFANTS DESIRE)

94.18.13 - anglais - Karen BECK WADE, Institute for Applied Social and Policy Research, The Claremont Graduate School, 160 East Tenth Street, Suite 4, Claremont, CA 91711-4168 (E.U.), Francisco SEVILLA, Centro Médico de Orientacion y Planificacion Familiar, Quito (Equateur), et Miriam H. LABBOK, Breastfeeding and Maternal and Child Health Division, Institute for Reproductive Health, Georgetown University, Washington, DC (E.U.)

L'intégration de la méthode de l'aménorrhée d'allaitement dans un programme de planning familial en Equateur (Integrating the Lactational Amenorrhea Method into a Family Planning Program in Ecuador) (p. 162-175)

Les auteurs présentent les résultats d'une étude expérimentale qui a duré 12 mois, relative à l'intégration de la méthode de l'aménorrhée d'allaitement (MAA) dans un système de fourniture de services polyvalents de planning familial, le Centro Médico de Orientacion y Planificacion Familiar (CEMOPLAF), en Equateur. La MAA fut introduite comme méthode alternative de planning familial dans quatre cliniques du CEMOPLAF. Elle a été adoptée par 133 mères allaitantes au cours des cinq premiers mois de mise en oeuvre du programme, soit environ un tiers des clientes ayant accouché récemment. 73 % des femmes qui ont adopté la MAA pratiquaient le planning familial pour la première fois. Des entretiens de suivi avec un échantillon systématique de 67 d'entre elles ont montré que la technique était généralement appliquée correctement. Trois grossesses ont été enregistrées, mais aucune chez les femmes qui employaient la MAA conformément aux instructions reçues. La familiarisation des agents du programme avec la MAA a permis des insertions de DIU plus précoces chez les femmes allaitantes. Des liens ont été noués à ce propos avec d'autres organismes ou programmes de santé maternelle et infantile. (EQUATEUR, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, AMENORRHEE, ALLAITEMENT NATUREL)

94.18.14 - anglais - Dale HUNTINGTON, The Population Council, 6 (A) Giza Street, P.O. Box 115, Dokki, 12211 Giza (Egypte), et Aristide APLOGAN, Operations Research Coordinat, Combating Communicable Childhood Diseases project in Togo

L'intégration des services de planning familial et de vaccination des enfants au Togo (The Integration of Family Planning and Childhood Immunization Services in Togo) (p. 176-183)

En Afrique, on cherche généralement à améliorer la constellation des services sanitaires en améliorant les mesures d'intégration des services, c'est-à-dire par une meilleure orientation des patients à travers les diverses catégories de programmes de santé. L'utilisation d'un message discret renvoyant aux services de planning familial les clients des services du Programme Elargi de Vaccinations (PEV) a été testée dans une étude de recherche opérationnelle au Togo. L'introduction de ce message a été suivie d'un accroissement de 18 % du degré d'information des clients sur l'existence de services de planning familial, et d'un accroissement de 54 % du nombre moyen mensuel de nouveaux utilisateurs du planning familial. Ces résultats positifs indiquent que l'utilisation d'un tel système de "renvoi" peut avoir, dans un délai assez court, un effet très important sur les services de planning familial. Au Togo, on n'a constaté aucun effet négatif sur les services du PEV et, à la clôture de l'expérience, la majorité des agents du PEV se sont déclarés satisfaits des effets de cette technique du message. (TOGO, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, METHODOLOGIE, DIFFUSION DE L'INFORMATION)

94.18.15 - anglais - Federico R. LEON, c/o The Population Council, Paseo Padre Constancio Bollar 225, El Olivar de San isidro, Lima 27 (Pérou), Gustavo QUIROZ et Alfredo BRAZZODURO

La fiabilité de l'évaluation de la qualité des soins par des faux clients (The Reliability of Simulated Clients' Quality-of-Care Ratings) (p. 184-190)

Les évaluateurs des programmes de planning familial ont commencé à utiliser de faux clients pour juger de la qualité des services. Mais on ne sait pas grand-chose de la fiabilité de ces cotations quand elles servent à estimer les performances individuelles des agents. L'étude présentée ici a examiné la fiabilité des cotations de la qualité des soins dans un programme communautaire de distribution péruvien, en employant des paires d'observateurs déguisés : un faux client et son accompagnateur. Le taux de concordance des deux cotations, mesuré par la corrélation intra-classe, était de 0,50 ; ces cotations ne sont donc pas assez fiables pour qu'on fasse évaluer un agent par un seul évaluateur. Les résultats de l'étude indiquent que la notation d'une série de points représentant des comportements spécifiques de l'agent sera plus fiable et plus utile qu'une cotation globale unique. (PEROU, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME, METHODOLOGIE)


Retour à la page d'accueil