Retour à la page d'accueil
DEMOGRAPHY

1994 - VOLUME 31, NUMERO 2

95.09.1 - anglais - Duncan THOMAS, RAND, 1700 Main Street, Santa Monica, CA 90407 (E.U.), et Ityai MUVANDI, Centre for African Family Studies, Box 60054, Nairobi (Kenya)

La transition d?mographique en Afrique australe?: un nouveau regard sur les donn?es du Botswana et du Zimbabwe (The demographic transition in Southern Africa: Another look at the evidence from Botswana and Zimbabwe) (p. 185-208)

Le Botswana et le Zimbabwe ont ?t? pr?sent?s comme ?tant ? l'avant-garde de la transition d?mographique en Afrique subsaharienne. Les auteurs examinent la comparabilit? des donn?es de l'Enqu?te sur la pr?valence contraceptive (CPS) et de l'Enqu?te d?mographique et de sant? (DHS) pour chacun des deux pays, et constatent qu'une partie du d?clin observ? des taux globaux de f?condit? dans les deux pays peut ?tre attribu?e aux diff?rences de structure des ?chantillons. Les femmes de la m?me cohorte semblent avoir un niveau d'instruction plus ?lev? dans la deuxi?me enqu?te que dans la premi?re. Ceci explique une partie de la baisse observ?e (jusqu'? la moiti? du d?clin chez les femmes du groupe d'?ge 25-34 ans en 1984 au Zimbabwe). (BOTSWANA, ZIMBABWE, BAISSE DE LA FECONDITE, QUALITE DES DONNEES)

95.09.2 - anglais - Ann K. BLANC et Shea O. RUTSTEIN, DHS Program, Macro International Inc., 11785 Beltsville Dr., Calverton, MD 20705 (E.U.)

La transition d?mographique en Afrique australe : un autre regard nouveau sur les donn?es du Botswana et du Zimbabwe (The demographic transition in Southern Africa: Yet another look at the evidence from Botswana and Zimbabwe) (p. 209-216)

Apr?s une nouvelle analyse des donn?es relatives ? la baisse de la f?condit? au Botswana et au Zimbabwe, les auteurs arrivent ? deux conclusions principales. Premi?rement, les deux ?chantillons repr?sentent les m?mes populations nationales?: 1) les distributions des femmes par niveau d'instruction dans les enqu?tes de 1984 et 1988 ne sont pas statistiquement diff?rentes, et 2) le nombre moyen d'enfants n?s vivants est peu affect? par une standardisation des niveaux d'instruction dans chacune des enqu?tes. Deuxi?mement, la fa?on la plus appropri?e d'?valuer une baisse de f?condit? en perspective transversale est d'utiliser les taux de f?condit? du moment ; l'ajustement des diff?rences de niveau d'instruction entre les deux enqu?tes n'affecte que faiblement l'amplitude de la baisse de f?condit? du moment. Par cons?quent, contrairement ? Thomas et Muvandi, Blanc et Rutstein ne croient pas que les pr?tendues diff?rences de structure des ?chantillons des enqu?tes CPS et DHS aient conduit ? une sur?valuation de la baisse de la f?condit?. Dans le cas du Zimbabwe, l'enqu?te DHS pr?vue pour 1994 pourra donner des informations suppl?mentaires sur l'?tat de la transition de f?condit?. (BOTSWANA, ZIMBABWE, BAISSE DE LA FECONDITE, QUALITE DES DONNEES)

95.09.3 - anglais - Duncan THOMAS, RAND, 1700 Main Street, Santa Monica, CA 90407 (E.U.), et Ityai MUVANDI, Centre for African Family Studies, Box 60054, Nairobi (Kenya)

La transition d?mographique en Afrique australe : r?examen des donn?es du Botswana et du Zimbabwe (The demographic transition in Southern Africa: Reviewing the evidence from Botswana and Zimbabwe) (p. 217-228)

Une partie de la baisse observ?e de la descendance actuelle des femmes interrog?es par les enqu?tes CPS de 1984 et DHS de 1988 au Bostwana et au Zimbabwe peut ?tre imput?e aux diff?rences de structure des ?chantillons?: les femmes interrog?es en 1988 sont plus instruites que celles de la m?me cohorte interrog?es en 1984. Blanc et Rustein affirment que les diff?rences de niveau d'instruction entre les deux enqu?tes sont minimes. Pourtant, les statistiques pond?r?es de Kolmogorov-Smirnov, la comparaison des dur?es moyennes de scolarit? et les proportions de femmes ayant achev? le primaire ou ayant fr?quent? le secondaire, indiquent toutes que les diff?rences sont effectivement importantes, tant au Botswana qu'au Zimbabwe. Blanc et Rutstein affirment aussi que ces diff?rences ne contribuent aucunement ? expliquer les baisses de f?condit? observ?es entre les deux enqu?tes chez les femmes de 15 ? 49 ans. Mais leur m?thode suit les cohortes de femmes plut?t que les groupes d'?ges et ne leur permet donc pas de traiter cette question. De plus, pour interpr?ter leurs r?sultats, le degr? d'erreur des r?ponses et le niveau d'instruction des femmes ne doivent pas ?tre li?s?: c'est une hypoth?se importante que les donn?es contredisent. Thomas et Muvandi maintiennent leurs conclusions et plaident pour qu'on prenne davantage de pr?cautions quand on veut exploiter les statistiques agr?g?es des enqu?tes CPS et DHS pour faire des projections de f?condit? et de croissance d?mographique au Botswana et au Zimbabwe. (BOTSWANA, ZIMBABWE, BAISSE DE LA FECONDITE, QUALITE DES DONNEES)

95.09.4 - anglais - Douglas L. ANDERTON, Andy B. ANDERSON, John Michael OAKES et Michael R. FRASER, Social and Demographic Research Institute, University of Massachusetts-Amherst, Box 34830, Amherst, MA 01003-4830 (E.U.)

L'?quit? environnementale : la d?mographie des d?chets (Environmental equity: The demographics of dumping) (p. 229-248)

Les recherches relatives ? l'???quit? environnementale?? et au ??racisme environnemental?? affirment que les infrastructures de traitement, de stockage et de d?charge des d?chets dangereux sont situ?es de mani?re pr?f?rentielle dans les r?gions occup?es par des minorit?s. Dans leur ?tude globale sur ces infrastructures, la premi?re qui utilise les donn?es des recensements par petites unit?s spatiales, les auteurs n'ont pas trouv? de diff?rences, statistiquement significatives ? l'?chelle nationale, de composition raciale ou ethnique entre les r?gions o? sont implant?es les infrastructures commerciales en question et celles qui n'en ont pas. Ces ?tablissements se rencontrent plus souvent dans les endroits occup?s par des groupes hispaniques, essentiellement dans les r?gions qui ont le plus fort pourcentage d'hispaniques. Ces r?sultats sont confirm?s quand on ?tend ces analyses ? d'autres types d'unit?s g?ographiques. (ENVIRONNEMENT, POLLUANT, REPARTITION GEOGRAPHIQUE, MINORITE ETHNIQUE)

95.09.5 - anglais - Barrett A. LEE, R.S. OROPESA et James W. KANAN, Department of Sociology and Population Research Institute, The Pennsylvania State University, University Park, PA 16802 (E.U.)

Le contexte du voisinage et la mobilit? r?sidentielle (Neighborhood context and residential mobility) (p. 249-270)

Cet article s'inscrit dans le courant des recherches relatives aux effets du voisinage sur la mobilit? r?sidentielle. Les auteurs consid?rent que le voisinage comporte des aspects subjectifs et objectifs, travers?s tous les deux par des dimensions permanentes (sociales/physiques) et temporelles (situation/?volution). Ils utilisent des mesures des caract?ristiques du voisinage coh?rentes avec leur conceptualisation pour estimer l'impact du contexte sur les intentions de mobilit? et sur la mobilit? r?elle dans un ?chantillon de r?sidents de Nashville. Bien que les caract?ristiques individuelles comme l'?ge et le mode d'occupation du logement demeurent des facteurs importants de la mobilit?, les consid?rations subjectives sur le voisinage jouent aussi un r?le, m?me limit? et indirect, dans la d?cision de partir ou de rester. (ETATS-UNIS, MOBILITE RESIDENTIELLE, FACTEUR DE MIGRATION, ENVIRONNEMENT)

95.09.6 - anglais - Timothy B. GAGE, Department of Anthropology and Department of Epidemiology, University at Albany, State University of New York, Albany, NY 12222 (E.U.)

L'?volution de la distribution des d?c?s par cause : effets de niveau, de sexe et de p?riode (Population variation in cause of death: Level, gender, and period effects) (p. 271-296)

Les tendances de 13 cat?gories de causes de d?c?s sont analys?es du point de vue de l'esp?rance de vie, des diff?rences entre sexes et des effets de p?riode, tout en contr?lant les erreurs de classification. Les r?sultats indiquent que, lorsque la mortalit? diminue, 1) la progression de la courbe de mortalit? vers la forme en U est un effet de p?riode li? aux maladies infectieuses, 2) les risques de d?c?s par infections et par s?nescence diminuent, et 3) la mortalit? par maladies infectieuses diminue davantage chez les hommes, alors que la mortalit? par s?nescence diminue surtout chez les femmes. Finalement, le mod?le montre que certaines populations contemporaines approchent des limites de r?duction possible de la mortalit? infantile, juv?nile et des jeunes adultes. Le recul des maladies dues ? la s?nescence dans le pass? indique cependant que la mortalit? peut continuer ? baisser. (TENDANCE DE LA MORTALITE, CAUSE DE DECES, DIFFERENCE ENTRE SEXES)

95.09.7 - anglais - Kenneth C. LAND, Department of Sociology and Center for Demographic Studies and Center for Aging and Human Development, Duke University, Durham, NC 27708-0088 (E.U.), Jack M. GURALNIK, Epidemiology, Demography, and Biometry Program, National Institute on Aging, 7201 Wisconsin Avenue, Bethesda, MD 20892 (E.U.), et Dan G. BLAZER, Office of Medical Education, Box 3005, Duke University Medical Center, Durham, NC 27710 (E.U.)

Le calcul des tables de survie multi-?tats avec des donn?es longitudinales : exemple de l'esp?rance de vie active (Estimating increment-decrement life tables with multiple covariates from panel data: The case of active life expectancy) (p. 297-320)

Un d?faut capital des m?thodes actuelles de calcul des tables de survie multi-?tats -??vident dans des estimations r?centes de l'esp?rance de vie active des personnes ?g?es?- est leur incapacit? d'utiliser des donn?es provenant de petites enqu?tes longitudinales et portant sur plusieurs variables (comme le sexe, la race et le statut socio-?conomique). Cet article pr?sente une approche de ce probl?me, bas?e sur l'isomorphisme entre la structure du mod?le stochastique sous-jacent au calcul classique des tables de survie et celle des mod?les de r?gression de Markov pour des espaces ? un seul ?tat. Les auteurs montrent que les proc?dures de r?gression de Markov peuvent ?tre utilis?es pour obtenir des estimations liss?es ou progressives des probabilit?s de transition par groupe, qui sont plus stables sur de petits intervalles d'?ge que celles qui seraient calcul?es directement ? partir des donn?es d'un ?chantillon. Ils associent ces estimations aux m?thodes des tables de survie pour calculer des esp?rances de vie totale, active et d?pendante, pour chaque groupe. A titre d'illustration, ils d?crivent une application empirique du calcul de ces esp?rances de vie par sexe, par race et par niveau d'instruction (dur?e des ?tudes) pour un ?chantillon longitudinal de personnes ?g?es. On constate que l'instruction allonge aussi bien l'esp?rance de vie totale que l'esp?rance de vie active. Elle peut donc ?tre vue comme un puissant m?canisme de protection sociale, repoussant l'apparition des probl?mes de sant? vers les ?ges les plus ?lev?s. (METHODOLOGIE, TABLE DE MORTALITE, TABLE DE SURVIE A PLUSIEURS DEGRES, MODELE STOCHASTIQUE, ESPERANCE DE VIE)

95.09.8 - anglais - David A. LAM, Department of Economics, Population Studies Center, University of Michigan, 1225 South University Avenue, Ann Arbor, MI 48104-2590 (E.U.), Jeffrey A. MIRON, Department of Economics, Boston University, 270 Bay State Road, Boston, MA 02215 (E.U.), et Ann RILEY, Department of Demography, Georgetown University, Room 236 Poulton Hall, Washington, DC 20057-1043 (E.U.)

Mod?lisation des variations saisonni?res de la f?condabilit?, des conceptions et des naissances (Modeling seasonality in fecundability, conceptions, and births) (p. 321-348)

Cet article d?veloppe un mod?le des fluctuations saisonni?res de la f?condabilit?, des conceptions et des naissances. Les auteurs commencent par un mod?le de f?condabilit? individuelle qui combine des ?l?ments biologiques et comportementaux, en mettant l'accent sur le r?le de la fr?quence du co?t, de la concentration du sperme, des fausses-couches et de la contraception. Le mod?le individuel est ensuite transform? en un mod?le agr?g? des fluctuations saisonni?res des naissances, qui tient explicitement compte des fluctuations saisonni?res de l'effectif de la population concern?e. Les auteurs illustrent l'utilisation du mod?le en analysant des interpr?tations de la saisonnalit? des naissances faisant intervenir les temp?ratures extr?mes de l'?t?. (MODELISATION, VARIATION SAISONNIERE, FECONDABILITE, FECONDITE, FACTEUR DE LA FECONDITE)

95.09.9 - anglais - Ronald D. LEE, Departments of Demography and Economics, University of California, 2232 Piedmont Avenue, Berkeley, CA 94720 (E.U.), Patrick R. GALLOWAY, Department of Demography, University of California, 2232 Piedmont Avenue, Berkeley, CA 94720 (E.U.), et Eugene A. HAMMEL, Departments of Demography and Anthropology, University of California, 2232 Piedmont Avenue, Berkeley, CA 94720 (E.U.)

La baisse de la f?condit? en Prusse : estimation des facteurs de l'offre, de la demande et du contr?le de la f?condit? (Fertility decline in Prussia: Estimating influences on supply, demand, and degree of control) (p. 347-373)

L'?volution de la f?condit? l?gitime survenue dans 407 Kreise prussiennes de 1875 ? 1910 est mod?lis?e en fonction de l'?cart entre le nombre d?sir? de naissances survivantes, N*, rapport? ? la probabilit? de survie des enfants, s, et le nombre de naissances qui auraient eu lieu en r?gime de f?condit? l?gitime naturelle, M, pour un ?ge au mariage donn?. Une partie de cet ?cart est ?vit?e en fonction de la capacit? ? emp?cher les naissances non-d?sir?es, D. Bien qu'aucune de ces composantes ne soit observ?e directement, on peut les ?valuer indirectement moyennant de fortes hypoth?ses. La baisse de N*/s compte deux fois plus que l'augmentation de D dans la baisse de la f?condit?. La f?condit? naturelle a augment? durant la p?riode consid?r?e. Les naissances non-d?sir?es ont l?g?rement augment?, malgr? le triplement du nombre de naissances ?vit?es. Les facteurs les plus importants de la baisse de N* ont ?t? les augmentations de l'offre de travail f?minin, du revenu r?el et du personnel de sant?. L'?l?vation du niveau d'instruction est le facteur le plus important de l'augmentation de la capacit? d'?viter les naissances. Les changements du c?t? de la demande ont ?t? des facteurs importants de la transition, mais l'?volution de l'ouverture ? la contraception a jou? ?galement un grand r?le, de m?me que l'interaction entre les deux. (ALLEMAGNE, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, TAUX DE FECONDITE LEGITIME, FACTEUR DE LA FECONDITE, MODELE)

1994 - VOLUME 31, NUMERO 3

95.09.10 - anglais - Debra FRIEDMAN, The University of Washington, Washington, Seattle, WA 98195 (E.-U.), Michael HECHTER, The University of Arizona, Tucson, AZ 85721 (E.-U.), et Satoshi KANAZAWA, Cornell University, Ithaca, NY 14853 (E.-U.)

Une th?orie de la valeur de l'enfant (A theory of the value of children) (p. 375-402)

Cet article utilise un concept non classique de la valeur -?la r?duction de l'incertitude - pour expliquer la procr?ation. Les auteurs commencent par inventorier les insuffisances des explications courantes des changements de comportement procr?ateur fond?es sur les choix normatifs ou les choix rationnels standards. Ils proposent ensuite une th?orie de la valeur de l'enfant bas?e sur le concept de r?duction de l'incertitude. Ils ?noncent une s?rie d'hypoth?ses d?duites de ce concept et du concept compl?mentaire de renforcement de la solidarit? conjugale. Enfin, ils examinent, ? travers la litt?rature, dans quelle mesure les implications de ces nouvelles id?es sont confirm?es par les r?sultats des recherches empiriques. (VALEUR DE L'ENFANT, THEORIE)

95.09.11 - anglais - James W. WOOD, Darryl J. HOLMAN, Population Research Institute and Department of Anthropology, Pennsylvania State University, University Park, PA 16802 (E.-U.), Anatoli I. YASHIN, Centre for Health and Social Policy, Odense University, Odense, DK-5000 (Danemark), Raymond J. PETERSON, Department of Anthropology and Graduate Program in Genetics, Pennsylvania State University, University Park, PA 16802 (E.-U.), Maxine WEINSTEIN, Department of Demography, Georgetown University, Washington, DC 20057 (E.-U.), et Ming-Cheng CHANG, Taiwan Provincial Institute of Family Planning, Taichung, 400 (Ta?wan)

Un mod?le multi-?tats de f?condabilit? et de st?rilit? (A multistate model of fecundability and sterility) (p. 403-426)

Les auteurs d?veloppent un mod?le de risques multi-?tats pour estimer la f?condabilit? et la st?rilit? ? partir de donn?es sur le d?lai de conception. Les principales caract?ristiques du mod?le sont la s?paration des ?tats st?rile et non st?rile, la distinction entre st?rilit? primaire et st?rilit? acquise (apparue apr?s exposition ? la f?condation), et la distribution log-normale de la f?condabilit? chez les couples non st?riles. L'application du mod?le aux donn?es sur le premier intervalle interg?n?sique ? Ta?wan, au Sri Lanka et chez les Amish montre que l'h?t?rog?n?it? de la f?condabilit? est statistiquement significative pratiquement ? tous les ?ges, mais que la st?rilit? primaire et la st?rilit? acquise sont peu importantes avant l'?ge de 40 ans. Ces r?sultats sugg?rent que la st?rilit? pourrait ne pas ?tre un d?terminant important de la f?condit? naturelle avant les derni?res ann?es de la p?riode reproductive. (FECONDABILITE, STERILITE, TABLE A EXTINCTION, MODELE)

95.09.12 - anglais - Irma T. ELO et Samuel H. PRESTON, Population Studies Center, University of Pennsylvania, 3718 Locust Walk, Philadelphia, PA 19104 (E.-U.)

L'estimation de la mortalit? des Afro-Am?ricains ? partir de donn?es imparfaites (Estimating African-American mortality from inaccurate data) (p. 427-458)

Dans cet article, on ?value la qualit? des statistiques de recensement et d'?tat civil pour l'estimation de la mortalit? des Afro-Am?ricains sur une p?riode de six d?cennies. Les comparaisons intercensitaires au sein des cohortes et les calculs d'extinction des g?n?rations d?montrent que les taux de mortalit? classiques des Afro-Am?ricains peuvent ?tre s?rieusement erron?s d?s l'?ge de 50 ans. En utilisant le taux brut de mortalit? ? 50 ans et plus pour la p?riode 1978-1982, des taux d'accroissement estim?s et deux syst?mes de tables-types de mortalit?, les auteurs ?valuent les taux de mortalit? par ?ge des Noirs en 1978-1982. Ces r?sultats indiquent que, si une diff?renciation raciale des taux de mortalit? appara"t, le sch?ma de mortalit? par ?ge des Afro-Am?ricains doit ?tre largement en dehors de la gamme des r?sultats observ?s dans des populations qui ont des donn?es plus pr?cises. (ETATS-UNIS, NOIR, QUALITE DES DONNEES, MESURE DE LA MORTALITE)

95.09.13 - anglais - Ansley J. COALE, Office of Population Research, Princeton University, 21 Prospect Avenue, Princeton, NJ 08540-2091 (E.-U.), et Judith BANISTER, Center for International Research, Bureau of the Census, Washington, DC 20233-3700 (E.-U.)

Cinquante ans de d?ficit f?minin en Chine (Five decades of missing females in China) (p. 459-480)

L'article cherche ? expliquer la raret? relative des femmes dans les g?n?rations chinoises n?es depuis la fin des ann?es 1930 jusqu'? aujourd'hui. Les auteurs montrent que, dans pratiquement toutes les g?n?rations, le d?ficit f?minin par rapport aux hommes appara"t lors du premier d?nombrement de la g?n?ration par un recensement. Par la suite, cette situation ne change presque pas, signe que le d?ficit f?minin se manifeste d?s l'enfance. En utilisant les excellentes donn?es des recensements et des enqu?tes de f?condit?, on montre que la plupart des naissances des filles qui manquent dans les recensements n'ont pas ?t? d?clar?es dans les enqu?tes parce qu'elles ?taient d?c?d?es tr?s jeunes. L'incidence de la surmortalit? des petites filles (probablement par infanticide) a chut? brutalement durant la p?riode communiste, mais elle n'a pas disparu compl?tement. La r?cente mont?e en fl?che du d?ficit de petites filles est due en grande partie ? une flamb?e des avortements s?lectifs de foetus f?minins. (CHINE, RAPPORT DE MASCULINITE, MORTALITE INFANTILE, SURMORTALITE, DISCRIMINATION ENTRE SEXES, AVORTEMENT PROVOQUE)

95.09.14 - anglais - Herbert L. SMITH, Population Studies Center, University of Pennsylvania, 3718 Locust Walk, Philadelphia, PA 19104-6298 (E.-U.)

Non-d?claration des naissances ou non-d?claration des grossesses ? Quelques donn?es provenant de quatre comt?s ruraux du nord de la Chine (Nonreporting of births or nonreporting of pregnancies? Some evidence from four rural counties in North China) (p. 481-486)

Coale et Banister affirment qu'en Chine les taux ?lev?s de masculinit? que l'on trouve dans les enqu?tes r?trospectives s'expliquent en partie par la fa?on dont on recueille les histoires g?n?siques dans une culture o? le concept de naissance peut exclure une naissance rapidement suivie d'un d?c?s?: ce que l'Occident consid?re comme un enfant d?c?d? peut ?tre un mort-n? en Asie de l'Est. L'auteur pr?sente les donn?es d'une r?cente enqu?te par sondage, consacr?e ? l'histoire g?n?sique r?trospective. Selon ces donn?es, on ne rel?ve, au moins pour la premi?re grossesse, dont proviennent la plupart des naissances de l'?chantillon, aucune trace de surmortalit? infantile f?minine ni de forte mortinatalit?, mais les rapports de masculinit? observ?s sont inhabituellement ?lev?s. La proportion des mort-n?s augmente pour les grossesses ult?rieures, mais pas assez pour expliquer des rapports de masculinit? aussi ?lev?s. Les donn?es r?trospectives sur la f?condit? sollicitant la m?moire sur une p?riode r?cente sont moins perturb?es par une mauvaise interpr?tation de ce qu'est une naissance vivante que par une ??mauvaise interpr?tation?? de ce qu'est une grossesse (avouable). (CHINE, RAPPORT DE MASCULINITE, MORTALITE INFANTILE, MORTALITE FOETALE TARDIVE, QUALITE DES DONNEES)

95.09.15 - anglais - Ken R. SMITH, Department of Family and Consumer Studies, University of Utah, Salt Lake City, UT 84112 (E.-U.), et Norman J. WAITZMAN, Department of Economics, University of Utah, Salt Lake City, UT 84112 (E.-U.)

Double menace : les effets d'interaction de l'?tat matrimonial et de la pauvret? sur le risque de mortalit? (Double jeopardy: Interaction effects of marital and poverty status on the risk of mortality) (p. 487-508)

L'objectif de cet article est d'examiner l'hypoth?se que l'?tat matrimonial et la pauvret? ont des effets d'interaction qui d?passent la somme de leurs effets propres sur les risques de mortalit?. Les auteurs examinent les bases ?pid?miologiques qui justifient l'application d'un sch?ma additif plut?t que multiplicatif lorsqu'on teste l'interaction entre deux facteurs de risque distincts. Ils font l'hypoth?se que les risques associ?s au c?libat et ceux associ?s ? la pauvret? agissent conjointement pour produire des probabilit?s de d?c?s qui sont plus ?lev?es que si ces facteurs agissaient s?par?ment. L'analyse porte sur les hommes et les femmes ?g?s de 25 ? 74 ans interrog?s dans l'Enqu?te Nationale sur la Sant? et l'Etat Nutritionnel-I (NHANES-I) de 1971-1975, et qui ont ?t? r?interrog?s en 1982-1984 dans l'Etude de Suivi Epid?miologique de la NHANES-I. Globalement, ?tre ? la fois pauvre et c?libataire expose les hommes de moins de 65 ans, mais pas les femmes, ? un risque de mortalit? plus grand que celui attendu des effets primaires. L'?tude montre que, pour toutes les causes, l'?tat matrimonial et la pauvret? ont moins d'effets d'interaction sur la mortalit? des femmes que sur celle des hommes ; et ces conclusions valent autant pour une interaction additive que multiplicative. L'?cart est particuli?rement prononc? chez les hommes veufs pauvres et (dans une moindre mesure) chez les hommes divorc?s pauvres. Pour les d?c?s masculins par violence ou accident, les effets d'interaction sont consid?rables dans le cas d'un mod?le additif. On a observ? des effets primaires et d'interaction faibles chez les personnes ?g?es (65 ans et plus). (MORTALITE DIFFERENTIELLE, ETAT MATRIMONIAL, PAUVRETE, FACTEUR DE MORTALITE, DIFFERENCE ENTRE SEXES)

95.09.16 - anglais - Mary M. KRITZ et June Marie NOGLE, Population and Development Program and Department of Rural Sociology, Cornell University, Ithaca, NY 14853 (E.-U.)

Le regroupement des immigr?s par nationalit? et les migrations internes des personnes n?es ? l'?tranger (Nativity concentration and internal migration among the foreign-born) (p. 509-524)

Les immigr?s qui vivent dans des Etats o? r?sident un grand nombre de leurs compatriotes sont-ils plus ou moins enclins ? migrer que ceux qui vivent dans les autres Etats?? L'analyse des donn?es du recensement am?ricain de 1980 montre que la concentration par origine nationale d?courage la migration entre Etats, mais pas la migration au sein d'un m?me Etat. Le fait de r?sider dans un Etat o? vivent des concitoyens est un d?terminant plus puissant de la migration interne que le capital humain, le type de statut d'immigr? ou le taux de ch?mage de l'Etat en question. Avoir r?sid? dans l'Etat de New York en 1975 est un facteur de migration entre Etats. Cette recherche sugg?re que des aspects sociaux devraient ?tre pris en compte dans la mod?lisation des migrations internes des personnes n?es ? l'?tranger. (ETATS-UNIS, IMMIGRANT, MIGRATION INTERNE, NATIONALITE, CONCENTRATION DE LA POPULATION)

95.09.17 - anglais - Zai LIANG, Department of Sociology, Queens College, City University of New York, Flushing, NY 11367-197, et Population Studies and Training Center, Box 1916, Brown University, Providence, RI 02912 (E.-U.)

Sur la mesure de la naturalisation (On the measurement of naturalization) (p. 525-548)

Cet article propose une nouvelle fa?on de mesurer la naturalisation, qui tient compte ? la fois de l'?migration et de la mortalit?. L'auteur montre que cette nouvelle m?thode corrige la sous-estimation et fournit ainsi une mesure plus exacte. En utilisant les donn?es de six groupes d'immigrants arriv?s en 1973 et la technique des tables d'extinction ? plusieurs degr?s, il a calcul? et compar? les indices de naturalisation obtenus par les anciennes m?thodes et par la nouvelle. Les r?sultats montrent que, si on ne contr?le pas l'effet de l'?migration, la mesure de la naturalisation est fortement erron?e, surtout quand un groupe donn? d'immigrants a un taux d'?migration particuli?rement ?lev?. Quelques implications importantes de cette nouvelle m?thode sont d?velopp?es. (METHODOLOGIE, NATURALISATION, MESURE)

95.09.18 - anglais - Rogelio SAENZ, Texas A& M University, Department of Rural Sociology, College Station, TX 77843-2125 (E.-U.), Sean-Shong HWANG, University of Alabama at Birmingham, Department of Sociology, Birmingham, AL 35294 (E.-U.), et Benigno E. AGUIRRE, Texas A& M University, Department of Sociology, College Station, TX 77843-4351 (E.-U.)

A la recherche des ?pouses de guerre asiatiques (In search of Asian war brides) (p. 549-559)

Du fait de la longue pr?sence militaire am?ricaine en Asie, il y a eu tout au long du si?cle des mariages de guerre entre soldats am?ricains et femmes asiatiques. Pourtant, la litt?rature fournit peu d'informations empiriques valables sur les ?pouses de guerre asiatiques. A l'aide de l'?chantillon public national de 1980, les auteurs d?veloppent une m?thodologie d'identification des ?pouses de guerre et l'appliquent ? l'?valuation de leur nombre dans les six principales populations asiatiques. La comparaison des ?pouses de guerre avec d'autres cat?gories de femmes asiatiques tend ? confirmer le st?r?otype qui les pr?sente comme provenant d'un milieu traditionnel et de niveau socio-?conomique inf?rieur. (ASIE, ETATS-UNIS, PERSONNEL MILITAIRE, FEMME MARIEE)

1994 - VOLUME 31, NUMERO 4

95.09.19 - anglais - J. Richard UDRY, Carolina Population Center, University of North Carolina at Chapel Hill, Chapel Hill, NC 27516-3997 (E.-U.)

Le masculin et le f?minin (The nature of gender) (p. 561-574)

L'auteur expose un mod?le biosocial des comportements sp?cifiques des femmes (comportements pour lesquels hommes et femmes diff?rent). Ce mod?le int?gre une th?orie macro-sociologique avec une th?orie biologique d?riv?e du comportement des primates. Le mod?le sociologique est con?u de mani?re ? expliquer les variations de la relation entre sexe et comportement au cours du temps ou d'un groupe ? l'autre. Le mod?le biologique est con?u de mani?re ? expliquer la variance propre ? chaque sexe et la variance entre les sexes pour les comportements sp?cifiques des hommes et des femmes au sein d'une cohorte. L'auteur pr?sente les r?sultats d'une ?tude originale pour d?montrer que la variance intra-sexe pour les comportements sp?cifiques des femmes est bien expliqu?e par le mod?le des primates. Il conclut que la nature humaine est binaire masculin/f?minin et examine les implications de cette conclusion pour la recherche d?mographique et d'autres types de recherches en sciences sociales. (COMPORTEMENT SOCIAL, DIFFERENCE ENTRE SEXES, MODELE)

95.09.20 - anglais - Nan Marie ASTONE, Department of Population Dynamics, Johns Hopkins School of Hygiene and Public Health, 615 North Wolfe Street, Baltimore, MD 21205 (E.-U.), et Sara S. McLANAHAN, Office of Population Research, Princeton University, 21 Prospect, Princeton, NJ 08544 (E.-U.)

Structure familiale, mobilit? r?sidentielle et abandon scolaire : note de recherche (Family structure, residential mobility, and school dropout: A research note) (p. 575-584)

Cet article examine l'hypoth?se selon laquelle la forte mobilit? r?sidentielle des familles rompues explique en partie la liaison bien connue entre le fait de vivre dans une famille rompue et celui de quitter l'?cole pendant les ?tudes secondaires. Les enfants vivant dans des familles monoparentales ou dans des familles recompos?es sont plus susceptibles de changer d'?cole en cours d'ann?e que les enfants qui vivent avec leurs deux parents. Les diff?rences de mobilit? r?sidentielle expliquent jusqu'? 30?% de la diff?rence de risque d'?chec entre les enfants des familles recompos?es et ceux des familles nucl?aires intactes. Dans le temps, les m?canismes expliquant l'?chec scolaire des enfants de familles rompues ?taient plus flagrants dans le cas des familles monoparentales que dans le cas des familles recompos?es ; la grande mobilit? r?sidentielle concerne les deux cat?gories d'enfants. Par ailleurs, la mobilit? r?sidentielle se laisse influencer par les mesures politiques, avec des effets potentiellement pr?ventifs pour les enfants vuln?rables. (ECHEC SCOLAIRE, DESINTEGRATION DE LA FAMILLE, MOBILITE RESIDENTIELLE)

95.09.21 - anglais - Xiushi YANG, Department of Sociology and Criminal Justice and Graduate Programs in International Studies, Old Dominion University Norfolk, VA 23529 (E.-U.)

Analyse du biais d'?rosion d? aux migrations r?p?t?es dans l'?tude de l'adaptation des migrants?: le cas de Bangkok (A sensitivity analysis of repeat migration attrition in the study of migrant adjustment: The case of Bangkok) (p. 585-594)

Les travaux sur l'adaptation des migrants concluent souvent que leurs r?sultats s'appliquent uniquement aux immigr?s install?s. Cet article ?tudie le biais potentiel li? ? l'utilisation de l'?cart entre immigr?s et autochtones comme mesure de l'adaptation des migrants. La diff?rence entre immigr?s et autochtones rec?le un biais d'?rosion d? aux migrations r?p?t?es. Ce biais est n?anmoins faible et a peu de chance d'inverser les comparaisons. Sauf si on s'int?resse sp?cialement aux diff?rences entre migrants et autochtones, il n'est pas n?cessaire de se pr?occuper du biais d'?rosion des migrations quand on interpr?te les diff?rences observ?es. (METHODOLOGIE, BIAIS, MIGRATION REPETEE, ASSIMILATION DES MIGRANTS, THAILANDE)

95.09.22 - anglais - Joan Marie KRAFT, Center for Research on Deviance and Behavioral Health, Institute for Behavioral Research, University of Georgia, Athens, GA 30602 (E.-U.), et James E. COVERDILL, Department of Sociology, University of Georgia, Athens, GA 30602 (E.-U.)

Emploi salari? et utilisation de la contraception chez les femmes hispaniques, noires et blanches, c?libataires et sexuellement actives (Employment and the use of birth control by sexually active single hispanic, black, and white women) (p. 593-602)

Les ?tudes ant?rieures sur l'utilisation de la contraception par les femmes c?libataires sexuellement actives tendent ? privil?gier le milieu familial et les aspirations, et limitent leur attention aux adolescentes. Les auteurs de cet article ?largissent le cadre d'analyse en examinant comment l'exp?rience du travail salari? peut influencer les pratiques contraceptives des jeunes femmes de quinze ? trente ans. Les donn?es de l'Enqu?te nationale longitudinale sur l'activit? ?conomique des jeunes montrent que le parcours professionnel et les salaires influencent les pratiques contraceptives, ind?pendamment des effets de la situation familiale, des aspirations et du niveau d'instruction. On constate de grandes diff?rences ? cet ?gard entre races et entre groupes ethniques. (ETATS-UNIS, CELIBATAIRE DE SEXE FEMININ, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, TRAVAIL FEMININ)

95.09.23 - anglais - Karin L. BREWSTER, Department of Sociology and Center for the Study of Population, Florida State University, Tallahassee, FL 32306-4063 (E.-U.)

L'impact du voisinage sur le passage ? l'activit? sexuelle chez les jeunes femmes noires (Neighborhood context and the transition to sexual activity among young black women) (p. 603-614)

Divers travaux ont montr? que les caract?ristiques du voisinage influencent les risques de grossesse et d'accouchement chez les adolescentes afro-am?ricaines, mais laissent dans l'ombre les effets de beaucoup d'aspects du voisinage sur les d?terminants proches de la f?condit? hors mariage. Dans cette ?tude, l'auteur examine les effets des caract?ristiques du voisinage sur la probabilit? de passage aux premiers rapports sexuels hors mariage et sur l'utilisation de la contraception chez les adolescentes noires. Les r?sultats indiquent que le statut socio-?conomique du voisinage, le taux d'activit? f?minine, le taux de divortialit? et le fait d'avoir des amis aux comportements marginaux influencent les comportements sexuels et contraceptifs des jeunes femmes noires. Les effets du taux d'activit? f?minine et du statut socio-?conomique sont plus importants pour les adolescentes qui vivent en ville que pour les autres. (ETATS-UNIS, CELIBATAIRE DE SEXE FEMININ, NOIR, COMPORTEMENT SEXUEL, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION)

95.09.24 - anglais - Stewart E. TOLNAY, Department of Sociology and Center for Social and Demographic Analysis, State University of New York at Albany, Albany, NY 12222 (E.-U.), et Patricia J. GLYNN, Center for Social and Demographic Analysis, State University of New York at Albany, Albany, NY 12222 (E.-U.)

La persistance d'une haute f?condit? dans le sud des Etats-Unis ? la veille du baby boom (The persistence of high fertility in the American south on the eve of the baby boom) (p. 615-632)

Des poches de haute f?condit? ont persist? dans certaines r?gions du sud des Etats-Unis durant la grande d?pression des ann?es trente. La plupart des autres r?gions du pays ayant adopt? des sch?mas de f?condit? modernes au d?but du si?cle, ces r?gions "? la tra"ne" sont clairement des exceptions ? la r?volution d?mographique nationale. Les auteurs essaient d'identifier les facteurs qui expliquent la persistance d'une haute f?condit? dans certaines r?gions du Sud. Ils utilisent les donn?es de 1940 au niveau des comt?s pour ?valuer la pertinence de trois mod?les th?oriques de f?condit??: un mod?le structurel, un mod?le de diffusion-innovation et un mod?le de sant?. Les diff?rences selon la race sont prises en consid?ration, ?tant donn? que, dans le Sud, Blancs et Afro-Am?ricains ont v?cu des histoires nettement diff?rentes. Les conclusions de l'?tude indiquent qu'il est trop simpliste d'attribuer ? une seule cause le maintien d'une f?condit? ?lev?e ; les trois types de perspectives th?oriques sont ?tay?s par les donn?es. Les r?sultats chez les Noirs et chez les Blancs pr?sentent beaucoup de similarit?s, mais des diff?rences importantes sont observ?es ?galement, notamment les effets plus marqu?s des variables de structure sur la f?condit? des Blancs. Les auteurs concluent que leurs donn?es prouvent ? quel point une certaine "vari?t?" est n?cessaire dans l'?tude du comportement d?mographique. Non seulement il faut envisager plusieurs types de m?canismes causaux pour expliquer les ph?nom?nes d?mographiques, mais il faut aussi tenir compte du degr? de pertinence de ces m?canismes selon le groupe social consid?r?. (ETATS-UNIS, ZONE DE HAUTE FECONDITE, FACTEUR DE LA FECONDITE, MODELE THEORIQUE)

95.09.25 - anglais - Christine L. HIMES, Pennsylvania State University, Population Research Institute, 601 Oswald Tower, University Park, PA 16802 (E.-U.)

Les structures de la mortalit? par ?ge et par cause en Su?de, au Japon et aux Etats-Unis (Age patterns of mortality and cause-of-death structures in Sweden, Japan, and the United States) (p. 633-650)

Cet article utilise un nouveau mod?le standard de la mortalit? adulte pour comparer les sch?mas de mortalit? des Su?dois, des Japonais et des Blancs am?ricains entre 1950 et 1985. On examine l'?volution des structures de la mortalit? par ?ge et par cause au sein des populations, ainsi que les relations entre ces deux facteurs. Comme le Japon a atteint un niveau de mortalit? semblable ? celui de la Su?de, les structures par ?ge de la mortalit? des deux populations se sont rapproch?es malgr? de nettes diff?rences quant aux causes de d?c?s. Les Etats-Unis ont une structure des causes de d?c?s semblable ? celle de la Su?de, mais le sch?ma de mortalit? par ?ge est tr?s diff?rent. La forte mortalit? am?ricaine aux ?ges adultes entra"ne la perte d'environ une ann?e d'esp?rance de vie ? 45 ans par rapport ? la Su?de. (SUEDE, JAPON, ETATS-UNIS, ANALYSE COMPARATIVE, TABLE DE MORTALITE, CAUSE DE DECES)

95.09.26 - anglais - Kerry RICHTER, Pennsylvania State University, Population Research Institute, University Park, PA 16802 (E.-U.), Chai PODHISITA, Aphichat CHAMRATRITHIRONG et Kusol SOONTHORNDHADA, Institute for Population and Social Research, Mahidol University, 25/25 Puthamoltol 4, Salaya, 73170 Nakornpathom (Tha?lande)

L'impact du mode de prise en charge des enfants sur la f?condit? urbaine en Tha?lande (The impact of child care on fertility in urban Thailand) (p. 651-662)

En Tha?lande, la participation des femmes ? l'activit? ?conomique, particuli?rement dans le secteur moderne, a r?cemment augment? parall?lement au d?clin rapide de la f?condit?. Cet article examine s'il existe une relation entre des consid?rations relatives au mode d'?levage des enfants et la prise de d?cision en mati?re de f?condit? chez les femmes de Bangkok. Bien que la famille de deux enfants soit devenue la norme depuis quelques ann?es, et bien que la plupart des femmes interrog?es d?clarent souhaiter id?alement deux enfants, une grande proportion d'entre elles ont ajout? qu'elles envisageaient de n'en avoir qu'un. On observe que le type d'activit? des femmes et le statut dans l'emploi influencent fortement la probabilit? d'avoir un deuxi?me enfant?: les femmes qui ont un emploi non seulement mal pay? mais aussi inscrit dans un cadre officiel, ont moins de chance d'avoir un deuxi?me enfant. Le mode de prise en charge du premier enfant a aussi un impact?: les femmes dont le premier enfant se trouve dans une situation jug?e peu favorable ont moins de chance d'en avoir un deuxi?me. Les variables qui mesurent le besoin de prise en charge et le mode d'?levage des enfants ont un effet plus important sur la f?condit? que les indicateurs habituels du statut socio-?conomique. (THAILANDE, TRAVAIL FEMININ, BAISSE DE LA FECONDITE, ELEVAGE DE L'ENFANT)


Retour à la page d'accueil