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STUDIES IN FAMILY PLANNING

JUILLET/AOUT 1994 - VOLUME 25, NUMERO 4

95.18.1 - anglais - Michael H. BERNHART, University Research Corporation, Dhaka (Bangladesh), et Ghulam M. KAMAL, University of Puget Sound, School of Business and Public Administration, 1500 North Warner, Tacoma, WA 98416-0126 (E.U.)

La gestion des programmes locaux de distribution de contraceptifs au Bangladesh (Management of community distribution programs in Bangladesh) (p. 197-210)

Au Bangladesh, parmi les projets locaux de distribution soutenus par des organisations non gouvernementales, cinq projets très performants et cinq projets peu performants ont été étudiés afin de déterminer les activités de gestion, de supervision et de terrain qui différencient les deux groupes. On a relevé les différences entre les deux catégories de projets pour quelque 37 variables. En général, l'efficacité d'un projet est associée avec des services de haute qualité, une supervision prévoyante et une grande clarté organisationnelle. Aucun projet ne remplit parfaitement les 37 fonctions. La réussite d'un projet ne tient pas qu'à une ou deux variables, et aucune n'est une condition nécessaire de succès. La plus haute performance est associée avec la bonne exécution d'un bon nombre de ces activités. (BANGLADESH, DISTRIBUTION DE CONTRACEPTIFS, EVALUATION DE PROGRAMME)

95.18.2 - anglais - Sidney Ruth SCHULER, Empowerment of Women Program, JSI Research and Training Institute, 1616 North Fort Myer Drive, Arlington, VA 22209 (E.U.), Maria Eugenia CHOQUE, Taller de Historia Oral Andina, La Paz (Bolivie), et Susanna RANCE, The Population Council, La Paz (Bolivie)

Mauvaise information, méfiance et mauvais traitement : la planification familiale chez les commerçantes des marchés en Bolivie (Misinformation, mistrust, and mistreatment: family planning among Bolivian market women) (p. 211-221)

Les résultats d'une étude ethnographique montrent que, en dépit des clichés qui affirment le contraire, les femmes Aymara urbaines de Bolivie souhaitent contrôler leur fécondité et leurs normes socioculturelles sont favorables à la régulation des naissances. Mais les normes rendent aussi cette régulation difficile à réaliser. Un des obstacles est la grande méfiance des Aymara envers la médecine moderne et les médecins, qu'ils ne considèrent pas comme des sources fiables d'information. Cette méfiance est aggravée quand la qualité des services de santé n'est pas bonne. Chez les Aymara urbains, le niveau d'acceptabilité de la plupart des méthodes modernes de contraception est faible. Beaucoup de femmes préféreraient utiliser les méthodes traditionnelles, quand bien même cela implique une grande abnégation, des risques de conflit entre conjoints, des grossesses non désirées et le recours à l'avortement dans des conditions risquées. (BOLIVLE, POPULATION INDIGENE, PLANIFICATION DE LA FAMILLE, NORME SOCIALE)

95.18.3 - anglais - Poo Chang TAN et Nai Peng TEY, Department of Statistics, Faculty of Economics and Administration, University of Malaya, Lembah Pantai, 59100 Kuala Lumpur (Malaisie)

En matière de fécondité, les intentions annoncent-elles les réalisations ? Le cas de la Malaisie péninsulaire (Do fertility intentions predict subsequent behavior? Evidence from Peninsular Malaysia) (p. 222-231)

Les données de l'Enquête Malaise sur la Population et la Famille de 1984 ont été confrontées à celles du registre des naissances pour la période 1985-1987 afin de déterminer le degré de précision avec lequel les déclarations sur la dimension familiale souhaitée faites dans l'enquête auprès des ménages annoncent le comportement reproductif ultérieur. Les résultats montrent que les intentions déclarées en matière de fécondité constituent des prévisions assez justes du comportement procréateur ultérieur. En d'autres termes, le fait qu'une femme a un enfant supplémentaire est directement " annoncé " par le fait qu'elle voulait un enfant de plus. Dans leurs activités d'information, d'éducation et de motivation, les programmes de planning familial auraient donc intérêt à prendre en compte les intentions des gens en matière de fécondité. (MALAISIE, NOMBRE D'ENFANTS DESIRE, DIMENSION DE LA FAMILLE)

95.18.4 - anglais - Ricardo VERNON, Anne STAUNTON, The Population Council, Mexico City Office (Mexico), Mario GARCIA, Juan José ARROYO et Raul ROSENBERG, Family Planning Unit, Ministry of Health (Guatemala)

Test comparatif de deux stratégies alternatives de supervision des services de planning familial au Guatemala (A test of alternative supervision strategies for family planning services in Guatemala) (p. 232-238)

Ce rapport présente les résultats d'un projet de recherche opérationnelle qui a testé l'impact et la rentabilité de deux systèmes alternatifs de supervision des services de santé reproductive au Guatemala. Les stratégies testées sont : (1) la supervision indirecte, dans laquelle une des deux visites annuelles de supervision à chaque centre de santé a été remplacée par une réunion d'un jour au niveau du district autour du superviseur ; et (2) l'auto-évaluation, dans laquelle une visite de supervision a été remplacée par un séminaire de deux jours où les participants ont rempli des fiches d'auto-évaluation pour identifier les problèmes de qualité des soins et ont établi un plan de résolution de ces problèmes pour les mois suivants. Les centres de santé des deux groupes expérimentaux ont connu de plus grands progrès de productivité que les centres soumis à la supervision traditionnelle. Dans les deux stratégies, les superviseurs ont pu toucher une plus grande proportion des centres de santé et des fournisseurs de services qu'avec le système habituel de supervision. Le coût de supervision par centre était aussi plus faible dans les deux groupes expérimentaux que dans le groupe témoin. Peu de différences ont été observées entre les groupes expérimentaux et le groupe témoin en ce qui concerne la satisfaction des fournisseurs de services à l'égard de leur travail et la satisfaction des clients à l'égard des services reçus. (GUATEMALA, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, METHODOLOGIE, EVALUATION DE PROGRAMME)

SEPTEMBRE/OCTOBRE 1994 - VOLUME 25, NUMERO 5

95.18.5 - anglais - Ann P. RILEY, Department of Demography, Georgetown University, 236 Poulton Hall, Washington, DC 20057 (E.U.), M. Kathryn STEWART, Demographic and Health Surveys/Macro International, et Jyotsnamoy CHAKRABORTY, Health Services, Matlab Station, International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Dhaka (Bangladesh)

Les caractéristiques des programmes et des méthodes qui déterminent la durée de première utilisation de l'AMPR au Bangladesh rural (Program- and method-related determinants of first DMPA use duration in rural Bangladesh) (p. 255-267)

Les auteurs examinent les déterminants de la durée de première utilisation de l'Acétate de Médroxy-Progestérone Retard (AMPR), un contraceptif injectable, chez les femmes rurales du Bangladesh. Les effets secondaires de la méthode ont été décrits par 200 nouvelles utilisatrices du district du Matlab au cours d'interviews longues et ouvertes. Les femmes qui avaient beaucoup d'enfants ont utilisé la méthode plus longtemps que celles qui en avaient peu. Celles qui ont subi des effets secondaires ont eu une durée d'utilisation plus courte que les autres, et en particulier celles qui ont souffert d'hémorragie ont interrompu l'utilisation plus tôt que les autres. La durée d'utilisation était aussi plus longue chez les femmes dont le mari approuvait la planification familiale. Les femmes qui ont choisi l'AMPR pour les aspects positifs qu'elles voyaient à cette méthode l'ont utilisée plus longtemps que celles qui l'avaient choisie pour d'autres raisons. Les résultats de l'étude soulignent l'intérêt de considérer les effets secondaires dans leur contexte social et culturel spécifique. Un élargissement des services de conseil aux femmes et à leurs maris sur les effets secondaires s'avère nécessaire. (BANGLADESH, CONTRACEPTIF INJECTABLE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, EFFETS CONTRAIRES)

95.18.6 - anglais - Ian ASKEW, Africa Operations Research and Technical Assistance Project, Programs Division, The Population Council, Nairobi (Kenya), Barbara MENSCH, The Population Council, One Dag Hammarskjold Plaza, New York, NY 10017 (E.U.), et Alfred ADEWUYI, Operations Research Unit, Department of Demography and Social Statistics, Obafemi Awolowo University, Ile-Ife (Nigeria)

Des indicateurs pour la mesure de la qualité des services de planification familiale au Nigeria (Indicators for measuring the quality of family planning services in Nigeria) (p. 268-283)

Cet article présente l'approche par " analyse de situation " comme moyen de recueillir des données pour évaluer la qualité des soins fournis par les dispensaires de planning familial, et les auteurs l'utilisent pour décrire des indicateurs de la qualité des services offerts par 181 dispensaires dans six Etats du Nigeria. Les résultats de cette étude indiquent que, si la plupart des 181 dispensaires fonctionnent bien, la qualité des soins offerts pourrait être améliorée. Les auteurs donnent des illustrations de ces indicateurs et des éléments du cadre analytique de Bruce-Jain. En comparaison avec les enquêtes de prévalence contraceptive, l'approche par analyse de situation est encore à ses débuts. Quelques problèmes méthodologiques sont évoqués dans cette étude, et des orientations sont proposées pour renforcer la validité et l'applicabilité de la méthode. (NIGERLA, EVALUATION DE PROGRAMME, METHODOLOGIE)

95.18.7 - anglais - Dorace A. TR0TTIER, Linda S. P0TTER, Barbara A. TAYLOR et Lucinda H. GLOVER, Family Health International (FHI), P.O. Box 13950, Research Triangle Park, NC 27709 (E.U.)

Caractéristiques des utilisatrices et respect du mode d'emploi des contraceptifs oraux en Egypte (User characteristics and oral contraceptive compliance in Egypt) (p. 284-292)

Les résultats de l'Enquête Démographique et de Santé égyptienne de 1988 montrent que beaucoup de femmes utilisent les contraceptifs oraux d'une manière qui ne leur assure pas la protection maximale attachée à cette méthode. Les déclarations de 1 258 utilisatrices actuelles de la pilule révèlent un large éventail d'utilisations incorrectes ; 63 % des femmes interrogées ont déclaré avoir oublié au moins une fois de prendre la pilule au cours du mois précédant l'enquête, et parmi elles, seulement 40 % ont pris alors les dispositions qui s'imposent. La majorité (89 %) n'a pas respecté le délai requis entre deux plaquettes. L'analyse multivariée montre que les femmes du milieu rural ont plus tendance que celles du milieu urbain à prendre les pilules dans n'importe quel ordre. L'oubli d'une pilule au cours du mois précédant l'enquête est étroitement lié aux effets secondaires. Les jeunes femmes connaissent mieux que les plus âgées l'intervalle à respecter entre deux plaquettes ; il en va de même des femmes qui souhaitent avoir des enfants. Ces mauvaises habitudes d'utilisation peuvent résulter d'une information confuse, incorrecte ou incomplète, et elles soulignent la nécessité de fournir aux femmes une information précise, à jour et compréhensible sur les contraceptifs oraux. (EGYPTE, CONTRACEPTIF ORAL, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION)

95.18.8 - anglais - Leela VISARIA, Pravin VISARIA, Gujarat Institute of Development Research, Gota 382 481, Ahmedabad (Inde), et Anrudh JAIN, Program Division, The Population Council, One Dag Hammarskjold Plaza, New York, NY 10017 (E.U.)

Estimations de la prévalence contraceptive basées sur les statistiques des services et sur les enquêtes dans l'Etat de Gujarat, Inde (Estimates of contraceptive prevalence based on service statistics and surveys in Gujarat State, India) (p. 293-303)

Ce rapport démontre que les estimations de la prévalence contraceptive basées sur des enquêtes sont sensiblement inférieures à celles fondées sur les statistiques du Programme indien de planning familial. Les auteurs ont recherché les explications de cette différence en interrogeant un sous-échantillon d'utilisatrices enregistrées comme telles par les infirmières du programme. Cette recherche montre que les infirmières elles-mêmes savent que 15 à 39 % des femmes enregistrées comme utilisatrices de méthodes réversibles ne les emploient pas réellement. A peu près 19 à 27 % des femmes enregistrées comme utilisatrices d'un DIU et seulement 3 à 4 % de celles qui sont inscrites comme adeptes du condom confirment qu'elles emploient vraiment ces techniques. Dans l'ensemble, 59 % des utilisatrices enregistrées dans le district de Bharuch et 64 % de celles du district de Panchmahals sont en réalité non-utilisatrices. Ces estimations de la non-utilisation des contraceptifs par l'enquête de suivi sont suffisantes pour rendre compte de l'essentiel de l'écart observé entre les deux séries d'estimations de la prévalence contraceptive. (INDE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, QUALITE DES DONNEES, METHODOLOGIE)

95.18.9 - anglais - Dewa Nyoman WIRAWAN, Department of Public Health, Faculty of Medicine, Udayana University, Jalan P.B. Sudirman, Denpasar, Bali (Indonésie), et Michael LINNAN, International Health Program Office, Centers for Disease Control, Atlanta, GA (E.U.)

L'étude d'estimation indirecte de la mortalité maternelle à Bali (The Bali indirect maternal mortality study) (p. 304-309)

L'Etude d'estimation indirecte de la mortalité maternelle à Bali (étude BIMMS), effectuée en 1991, visait à évaluer la méthode indirecte d'estimation de la mortalité maternelle par la survie des soeurs, en comparant ses résultats à ceux d'une enquête longitudinale (estimation directe) au niveau local effectuée de 1980 à 1982 parmi les femmes en âge de procréer (enquête RAMOS). Le taux de mortalité maternelle en 1982 d'après l'étude BIMMS est de 331 pour 100 000 naissances vivantes. Il est semblable à celui de l'enquête RAMOS avant ajustement (359 pour 100 000). La méthode de la survie des soeurs est plus rapide, meilleur marché et s'avère aussi précise que les méthodes directes. (INDONESIE, MORTALITE MATERNELLE, ESTIMATION, METHODOLOGIE)


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