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INTERNATIONAL FAMILY PLANNING PERSPECTIVES

1994 - VOLUME 20, NUMERO 3

95.76.1 - anglais - Charles HIRSCHMAN, Department of Sociology, Center for Studies in Demography and Ecology, University of Washington, Seattle (E.U.), Joo Ean TAN, Department of Sociology, University of Singapore (Singapour), Aphichat CHAMRATRITHIRONG et Philip GUEST, Institute for Population and Social Research, Mahidol University, Salaya (Thaïlande)

Le passage de la fécondité thaïlandaise au-dessous du niveau de remplacement des générations (The Path to Below Replacement-Level Fertility in Thailand) (p. 82-87 & 107)

En l'espace d'une génération, de 1970 à 1990, la fécondité thaïlandaise a chuté de six ou sept naissances par femme jusqu'au-dessous du niveau de remplacement des générations. Même à une époque où les transitions de fécondité sont rapides, la Thaïlande est un cas exceptionnel. La comparaison des données de sept recensements et enquêtes sur cette période montre la continuité du déclin de la fécondité. La principale preuve que les Thaïs ont atteint le niveau de remplacement à la fin des années 1980 est fournie par des estimations annuelles de fécondité pour le début et le milieu de la décennie 1980, calculées à partir du recensement de 1990 et confirmées par l'Enquête Démographique et de Santé de 1987. La plupart des démographes sous-estimaient la vitesse du déclin et ne s'attendaient à voir la fécondité thaïlandaise atteindre le niveau de remplacement des générations que vers la fin des années 1990. (THAILANDE, BAISSE DE LA FECONDITE, FECONDITE DEFICITAIRE)

95.76.2 - anglais - T. RAJARETNAM et R. V. DESHPANDE, JSS Institute of Economic Research, Vidyagiri, Dharwad (Inde)

L'effet de la préférence pour les garçons sur l'utilisation de la contraception et la fécondité dans le milieu rural de l'Inde du Sud (The Effect of Sex Preference on Contraceptive Use and Fertility in Rural South India) (p. 88-95)

Selon les analyses de quatre enquêtes transversales réalisées entre 1985 et 1990 et de huit enquêtes d'évaluation de programme menées entre 1982 et 1989 auprès de femmes ayant opté pour la stérilisation ou le DIU, beaucoup de femmes du milieu rural de l'Inde du Sud remettent à plus tard l'adoption du planning familial, ou y renoncent tout à fait, à cause de leurs préférences en matière de répartition par sexe de leur progéniture. Dans l'ensemble, les couples préfèrent les familles composées d'au moins un garçon et une fille, mais dans les régions où les taux d'utilisation de la contraception sont élevés, la plupart des couples n'adoptent la contraception que quand ils ont deux garçons, avec ou sans fille ; tandis que dans les régions peu touchées par le planning familial, les couples ont le plus souvent deux garçons et une fille avant de commencer à pratiquer la contraception. En l'absence de préférence pour les fils, les taux d'utilisation de la contraception pourraient être augmentés de 12 à 25 %, avec une baisse corrélative de 20 % de la fécondité légitime. (INDE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, PREFERENCE POUR UN SEXE A LA NAISSANCE)

95.76.3 - anglais - Thomas W. VALENTE, Center for Communication Programs, School of Public Health, The Johns Hopkins University, Baltimore, Maryland (E.U.) et al.

La promotion du planning familial par la radio en Gambie (Radio Promotion of Family Planning in The Gambia) (p. 96-100)

Quelque 400 personnes des deux sexes habitant une certaine région de Gambie ont été tirées au sort et interrogées en 1991 pour mesurer l'impact d'un feuilleton radiophonique tournant autour des problèmes de planning familial. Ceux qui avaient suivi le feuilleton connaissaient le nom d'un plus grand nombre de méthodes contraceptives que les autres (5,5 contre 4,2), et ils avaient nettement plus d'attitudes favorables au planning familial (11,3 contre 10,3) ; ils étaient également plus enclins à utiliser une méthode moderne (35 % contre 16 %). C'est parmi les personnes sans instruction que l'impact a été le plus fort : l'écoute du programme est apparue associée à une élévation du nombre de méthodes connues (de 3,8 à 5,2), à une croissance des attitudes favorables au planning familial (de 9,9 à 11,3), et à une augmentation de la pratique contraceptive (de 10 % à 27 %). (GAMBIE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME, PROPAGANDE, RADIO)

95.76.4 - anglais - Quanhe YANG, Program on Population, East-West Center, Honolulu, Hawaii (E.U.)

Les déterminants de la baisse des probabilités d'agrandissement en Chine entre 1979 et 1984 : analyse factorielle des données par province (Determinants of the Decline in Parity Progression Ratios in China, 1979-1984: A Factor Analysis of Provincial Data) (p. 100-107)

L'auteur exploite des données chinoises par province, au moyen de l'analyse factorielle et de l'analyse de régression multiple, pour examiner les interrelations entre le développement socio-économique, le planning familial et l'évolution des probabilités d'agrandissement entre 1979 et 1984. Les résultats montrent que, au niveau provincial, la baisse de la probabilité de la deuxième naissance (qui témoigne de l'adoption de la norme de l'enfant unique) dépend dans une large mesure du niveau de développement socio-économique de la province. En revanche, quelles que soient les conditions socio-économiques, c'est le programme de planning familial qui est le principal facteur de la baisse des probabilités d'agrandissement du rang deux au rang trois (et probablement aussi aux rangs supérieurs). (CHINE, PROBABILITE D'AGRANDISSEMENT, BAISSE DE LA FECONDITE, PROVINCE)


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