YEARBOOK OF POPULATION RESEARCH IN FINLANDE

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Finlande (Helsinki) 44

YEARBOOK OF POPULATION RESEARCH IN FINLANDE

1994-1995 - VOLUME 32

96.44.1 - anglais - Jarl LINDGREN, The Population Research Institute of Väestöliitto, The Family Federation of Finland, Helsinki (Finlande)

Formation et structure des familles en Finlande (Family formation and structure in Finland) (p. 5-18)

Cet article présente un panorama général des changements qui ont affecté, au cours des dernières décennies, la formation et la structure des familles finlandaises. La période examinée est comprise entre 1950 et le début des années 1990, avec un accent particulier sur la situation qui prévaut actuellement. L'auteur analyse en premier lieu les nouveaux modes de formation des unions et montre que, dans l'ensemble, l'âge d'entrée en union n'a guère changé, du moins si l'on considère qu'une union, de nos jours, débute par la cohabitation avant le mariage. Il y a davantage de divorces qu'auparavant. La fréquence des ruptures est plus élevée parmi les unions consensuelles que parmi les unions matrimoniales. Le type de famille dominant reste la famille composée de parents mariés avec des enfants. La fréquence du mariage a diminué parmi les plus jeunes, tandis que l'union consensuelle s'est banalisée. La proportion de familles monoparentales n'a guère évolué au cours des deux dernières décennies. Dans les années 1990, il y a eu une légère augmentation de la proportion des familles de trois enfants. Au cours des prochaines décennies, la tendance la plus marquante sera sûrement la croissance du nombre de familles sans enfant. (FINLANDE, CONSTITUTION DE LA FAMILLE, COMPOSITION DE LA FAMILLE, UNION CONSENSUELLE, MARIAGE, DIVORCE)

96.44.2 - anglais - Irma-Leena NOTKOLA, Department of Community Health and General Practice, University of Kuopio, Kuopio (Finlande)

Evolution de la fécondité des générations et fécondité du moment en Finlande, de 1960 à 1990 (Cohort fertility changes and period fertility in 1960-1990 in Finland) (p. 19-31)

En Finlande, comme dans la plupart des pays européens, l'indice synthétique de fécondité est passé de 2,5 enfants par femme, au milieu des années 1960, à un niveau inférieur au renouvellement des générations (moins de 2,1 enfants par femme), à la fin des années 1960. En Europe, cette évolution a été baptisée seconde transition démographique. L'objectif de cet article est de décrire les changements qui ont affecté la fécondité des générations pendant et après cette transition. Les générations de femmes dont on examine la fécondité sont nées entre 1923-1924 et 1961-1962. Les données relatives à la fécondité des générations proviennent de tableaux non publiés de Statistics Finland. La fécondité est passée de 2,6 enfants par femme pour les générations 1923-1924 à 1,8-1,9 enfants pour les générations 1943-1944, et elle s'est maintenue à ce niveau dans les générations plus récentes. Au cours des dernières années, le report des naissances à des âges élevés est le facteur qui a marqué le plus fortement le comportement reproducteur. Les générations nées au milieu des années 1940 sont les premières pour lesquelles on observe ce phénomène. En termes de calendrier, ce changement a réellement démarré à la fin des années 1960 et laisse à penser que les nouveaux moyens contraceptifs y ont joué un rôle important. La fécondité des générations est utilisée pour interpréter les tendances et variations de la fécondité du moment durant les dernières décennies. (FINLANDE, BAISSE DE LA FECONDITE, GENERATION FEMININE, SOMME DES NAISSANCES REDUITES)

96.44.3 - anglais - Seppo KOSKINEN, Pekka MARTIKAINEN, Tuija MARTELIN et Tapani VALKONEN, Population Research Unit, Department of Sociology, University of Helsinki, Helsinki (Finlande)

Convergence des modes de vie et évolution du rapport de masculinité des décès chez les personnes d'âge moyen en Finlande (Convergence of lifestyles and trends in the sex mortality ratio among the middle-aged in Finland) (p. 32-44)

La surmortalité masculine a augmenté rapidement au cours de ce siècle. Cependant, on a avancé l'hypothèse que l'égalité croissante entre hommes et femmes, parallèlement à l'homogénéisation progressive des modes de vie, entraînerait la convergence des mortalités masculine et féminine. De plus, on peut supposer que ce processus est plus évident parmi les groupes les plus " modernes " de la population, par exemple les jeunes diplômés ou ceux qui vivent dans la région de la capitale, qui sont généralement les premiers à adopter de nouveaux modèles comportementaux. Cet article examine la plausibilité de ces hypothèses en étudiant la population finlandaise d'âge moyen au cours de la période 1971-1985. (FINLANDE, SURMORTALITE, DIFFERENCE ENTRE SEXES, MODE DE VIE)

96.44.4 - anglais - Jaakko IGNATIUS, Department of Medical Genetics, Väestöliitto, The Family Federation of Finland, Helsinki (Finlande)

Les mariages consanguins en Finlande et leurs implications sur les maladies génétiques (Consanguineous marriages in Finland and their implications for genetic disease) (p. 45-53)

Traditionnellement, la fréquence des mariages consanguins a toujours été faible en Finlande. Durant le XIXe siècle et au début du XXe, les mariages entre cousins du premier degré (coefficient moyen de parenté 0,0001-0,0002) représentent à peine 0,1-0,3 % de tous les mariages. Dans les recherches généalogiques, une consanguinité lointaine (au-delà du troisième degré) est fréquemment enregistrée dans les régions rurales, et le taux réel de croisement consanguin est donc plus élevé. En Finlande, il est connu que quelques maladies autosomiques récessives se sont développées dans la population. Cet ensemble particulier de maladies génétiques est parfois appelé " le mal héréditaire finlandais ". Afin d'étudier l'implication de la forte consanguinité dans le cas de ces maladies, des informations sur les mariages consanguins entre cousins au second ou au premier degré ont été recueillies auprès de 808 familles présentant 24 maladies autosomiques récessives " finlandaises ". Le taux moyen de mariage entre cousins germains était de 1,6 % (0-20 %). Une consanguinité aux premier ou second degrés a été observée parmi 4,2 % des familles. A titre de comparaison, parmi 160 familles qui présentent trois maladies autosomiques " non finlandaises ", les résultats correspondants sont respectivement 1,9 % et 2,5 %. Bien que ces chiffres soient élevés quand on les compare à l'ensemble de la population, on peut conclure que la forte consanguinité n'est pas un déterminant important des maladies génétiques en Finlande. (FINLANDE, GENETIQUE DEMOGRAPHIQUE, MARIAGE CONSANGUIN, MALADIE GENETIQUE)

96.44.5 - anglais - Helka HYTTI, The Social Insurance Institution, Helsinki (Finlande)

Les déterminants du volume des pensions d'invalidité (Determinants of disability pension incidence) (p. 54-69)

Cet article examine le volume des pensions d'invalidité attribuées aux ouvriers manuels finlandais âgés de 40-59 ans au cours de la période 1972-1985. Le fichier utilisé était composé d'enregistrements individuels qui jumelaient des données de recensement et des données relatives aux pensions et aux causes de décès. Les facteurs contextuels qui ont déterminé le volume des pensions ont été examinés en comparant la tendance à demander et à recevoir une pension avec l'évolution de la mortalité, la situation de l'emploi et le taux de remplacement des allocations sociales. La variation du volume des pensions d'invalidité peut être attribuée en partie à l'amélioration de la santé de la population, surtout la diminution de la gravité des maladies circulatoires, et en partie à l'évolution de l'emploi et de la sécurité sociale. Les modifications du niveau des allocations de retraite et de maladie ont eu un impact majeur sur le volume des pensions. Les effets de la récession économique ont varié en fonction du statut du travailleur sur le marché du travail. (FINLANDE, INVALIDITE, SECURITE SOCIALE, DEMOGRAPHIE ECONOMIQUE)

96.44.6 - anglais - Airi PAJUNEN, Veijo NOTKOLA, Department of Sociology, University of Helsinki, Helsinki (Finlande), et Päivi LEINO-ARJAS, LEL Employment Pension Fund, Helsinki (Finlande)

L'invalidité selon la profession en Finlande, 1986-1990 (Disability by occupation in Finland 1986-1990) (p. 70-79)

Cet article décrit les différences observées entre les taux comparatifs d'invalidité selon les professions, en Finlande, au cours de la période 1986-1990. Il donne aussi un panorama général de la relation qui lie l'invalidité et la mortalité professionnelles. Les données proviennent du jumelage des enregistrements du recensement finlandais de 1985 avec l'ensemble des pensions d'invalidité de la période 1986-1990. L'étude couvre l'entièreté de la main-d'oeuvre masculine et féminine âgée de 25-54 ans en 1985. Une méthode de standardisation indirecte a été utilisée pour calculer le taux comparatif d'invalidité de chaque profession. Les résultats montrent de nettes divergences entre les hommes et les femmes quant à l'invalidité selon la profession. Pour les deux sexes, les ouvriers manuels ont un taux comparatif d'invalidité plus élevé que celui de l'ensemble de la main-d'oeuvre, celui des cols blancs étant le plus bas. On constate une forte corrélation entre invalidité et mortalité professionnelles chez les hommes, alors qu'elle est plus faible chez les femmes. (FINLANDE, INVALIDITE, DIFFERENCE ENTRE SEXES, PROFESSION, MORTALITE DIFFERENTIELLE)

96.44.7 - anglais - Heikki ERVASTI, Department of Social Policy, University of Turku, Turku (Finlande)

La famille : le retour ? Attitudes à l'égard du rôle de la famille dans la prise en charge des personnes âgées et des enfants (Bringing the family back in? Attitudes towards the role of the family in caring for the elderly and children?) (p. 80-95)

Au cours des dernières années, on a assisté à une recrudescence des suggestions visant à remplacer l'Etat-providence par la famille pour la prise en charge des personnes âgées et des enfants. En utilisant les données d'une enquête postale (N = 1 737), l'auteur tente d'estimer quelles sont les capacités des familles et leur potentiel en matière de prise en charge. Les résultats montrent que les soins que l'on peut recevoir au sein de la famille sont moins bien perçus par l'opinion publique que ceux que l'on reçoit de l'extérieur, et surtout des services publics. Cependant, les résultats ne permettent pas de dire que l'on assiste à une diminution du potentiel familial de prise en charge. L'introduction de nouvelles politiques impliquant davantage les familles et les coupures dans les services d'assistance publique (qui avaient pour objectif d'accroître la responsabilité des familles dans la prise en charge des personnes dépendantes) pourraient s'avérer contre-productives dans la mesure où les familles pourraient être très rapidement débordées par la charge des enfants et des vieux. (FINLANDE, SECURITE SOCIALE, CHARGES DE FAMILLE)

96.44.8 - anglais - Riikka RAITIS, Department of Sociology, University of Helsinki, Helsinki (Finlande)

La fécondité dans la région du Nord-Ouest de la Namibie (Fertility in the Northwest region of Namibia) (p. 106-117)

L'objectif de cet article est d'étudier la fécondité dans le Nord-Ouest de la Namibie ainsi que les effets que les principales variables intermédiaires ont sur cette fécondité. Les sources des données sont le recensement de la population et du logement de 1991 et l'Enquête démographique et de santé namibienne (NDHS) de 1992. Des techniques indirectes ont été utilisées pour estimer la fécondité, le taux brut de natalité et la mortalité à partir des données du recensement ; et des méthodes directes ont servi à évaluer la fécondité à partir des histoires génésiques rétrospectives fournies par la NDHS. Le niveau de la fécondité est plus élevé dans le Nord-Ouest que dans les autres régions du pays. Un des principaux déterminants, le comportement matrimonial, semble avoir favorisé une forte fécondité dans le Nord-Ouest par comparaison avec les régions du Sud et du Centre, mais pas par rapport au Nord-Est. Le temps mort post-partum est plus long dans les régions du Nord-Ouest que dans l'ensemble de la Namibie, mais plus court que dans la région du Nord-Est. L'utilisation des contraceptifs est particulièrement faible dans le Nord-Ouest, et le nombre idéal d'enfants y est le plus élevé. Le niveau de la mortalité périnatale et infantile est relativement faible dans cette région comme dans l'ensemble de la Namibie. (NAMIBIE, REGION, FECONDITE, FACTEUR DE LA FECONDITE, ANALYSE COMPARATIVE)

96.44.9 - anglais - Marie REIJO, Academy of Finland, Helsinki (Finlande)

Evolution récente de la population du Népal et projections démographiques jusqu'en 2010 (Recent population development and population projections up to 2010 in Nepal) (p. 118-130)

Cet article décrit l'évolution récente de la population du Népal et présente des projections démographiques correspondant à des scénarios alternatifs d'évolution de la population jusqu'en 2010, en utilisant un modèle de décomposition par générations. Les projections sont basées sur des hypothèses de fécondité, de mortalité et de migration qui découlent elles-mêmes d'hypothèses de développement socio-économique et environnemental et d'évolution de la politique démographique. L'accroissement relativement rapide de la population se maintiendra, surtout grâce à un accroissement naturel important. Faire baisser la fécondité jusqu'au niveau du remplacement des générations et réduire encore la mortalité pourrait retarder efficacement la croissance de la population. (NEPAL, ACCROISSEMENT DE LA POPULATION, PROJECTION DE POPULATION)


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