DEMOGRAPHY

Retour ? la page d'accueil


Etats-Unis (Washington, DC) 09

DEMOGRAPHY

FEVRIER 1996 - VOLUME 33, NUMERO 1

97.09.1 - anglais - Barbara ENTWISLE, Department of Sociology, University of North Carolina at Chapel Hill, Cb #3210 Hamilton Hall 070a, Chapel Hill, NC 27599-3210 (E.-U.), Ronald R. RINDFUSS, Carolina Population Center, University of North Carolina at Chapel Hill (E.-U.), David K. GUILKEY, Department of Economics, University of North Carolina at Chapel Hill (E.-U.), Aphichat CHAMRATRITHIRONG, Institute for Population and Social Research, Mahidol University (Tha?lande), Sara R. CURRAN, Center for Studies in Demography and Ecology, University of Washington, Seattle (E.-U.), et Yothin SAWANGDEE, Institute for Population and Social Research, Mahidol University (Tha?lande) (E-mail : entwisle@unc.edu)

Communaut? locale et choix d'une m?thode de contraception en Tha?lande rurale : le cas de Nan Rong (Community and contraceptive choice in rural Thailand: A case study of Nan Rong) (p. 1-11)

Les auteurs combinent des donn?es quantitatives et qualitatives pour explorer les liens entre communaut? locale et choix d'une m?thode de contraception ? Nan Rong (Tha?lande). Ils ?laborent une explication du double ph?nom?ne (1) de pr?dominance d'une m?thode d?termin?e dans tel ou tel village et (2) de fortes diff?rences de popularit? des diverses m?thodes d'un village ? l'autre. L'analyse quantitative montre l'importance de la situation du village et de la localisation des services de planning familial pour le choix d'une m?thode de contraception. Les donn?es qualitatives donnent une perspective compl?mentaire, en mettant l'accent sur l'importance de l'espace social et de l'espace physique et sur les r?seaux de communication orale. (THAILANDE, METHODE CONTRACEPTIVE, CHOIX, COLLECTIVITE LOCALE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL)

97.09.2 - anglais - Fiona STEELE, Ian DIAMOND, Department of Social Statistics, University of Southampton, Southampton SO17 1BJ (R.-U.), et Duolao WANG, Department of Social Policy and Administration, London School of Economics, Londres (R.-U.) (E-mail : fas@alcd.soton.ac.uk)

Les d?terminants de la dur?e d'utilisation de la contraception en Chine : approche au moyen d'un mod?le polynomial multi-niveaux de risques discontinus (The determinants of the duration of contraceptive use in China: A multilevel multinomial discrete-hazards modeling approach) (p. 12-23)

Souvent, en d?mographie, les individus changent d'?tat au fil du temps pour diverses raisons. Les mod?les de risques concurrents ont ?t? d?velopp?s pour mod?liser ce type de situation. Cet article d?crit l'extension du mod?le de risques concurrents en temps discret ? un cadre analytique qui accepte des donn?es ? diff?rents niveaux d'agr?gation. Le mod?le est illustr? par les donn?es de l'Enqu?te nationale chinoise de 1988 sur la f?condit? et la contraception, qui a recueilli des "biographies contraceptives" compl?tes. Les femmes peuvent cesser d'utiliser une m?thode contraceptive pour un certain nombre de raisons ; l'article d?crit la mani?re de contr?ler les corr?lations entre les effets respectifs des p?riodes successives d'utilisation de la contraception. (CHINE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, PERSEVERANCE DANS LA CONTRACEPTION, METHODOLOGIE, MODELE STOCHASTIQUE)

97.09.3 - anglais - Si?n L. CURTIS, DHS Program, Macro International Inc., 11785 Beltsville Drive, Calverton, MD 20705 (E.-U.) (E-mail : curtis@macroint.com)

L'impact d'une utilisation superflue de moyens contraceptifs apr?s l'accouchement sur les taux d'?chec de la contraception (The impact of postpartum redundant use of contraception on contraceptive failure rates) (p. 24-34)

Il y a emploi superflu de la contraception quand une p?riode d'utilisation de moyens contraceptifs co?ncide avec une p?riode de fertilit? r?duite, ce qui vient biaiser les estimations de taux d'?chec de la contraception. L'auteur analyse ce biais en utilisant des donn?es chronologiques provenant des Enqu?tes d?mographiques et de sant?. Elle pr?sente des taux d'?chec corrig?s et non-corrig?s sur une p?riode de 12 mois pour chacun des neufs pays examin?s. L'impact de l'emploi de la contraception sur les taux d'?chec est g?n?ralement modeste, mais il semble ?tre sp?cialement ?lev? en Indon?sie, o? la fr?quence et la dur?e du chevauchement sont relativement importantes. (INDONESIE, ECHEC DE LA CONTRACEPTION, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, TEMPS MORT, METHODOLOGIE)

97.09.4 - anglais - William H. FREY et Reynolds FARLEY, Population Studies Center, The University of Michigan, 1225 South University Av., Ann Arbor, MI 48104-2590 (E.-U.) (E-mail : william.frey@um.cc.umich.edu)

La s?gr?gation des Latinos, des Asiatiques et des Noirs dans les grandes agglom?rations urbaines des Etats-Unis : y a-t-il une sp?cificit? des m?tropoles multi-ethniques ? (Latino, Asian and Black segregation in U.S. metropolitan areas: Are multiethnic metros different?) (p. 35-50)

Cette ?tude examine les niveaux de s?gr?gation r?sidentielle des Latinos, des Asiatiques et des Noirs dans les grandes agglom?rations urbaines des Etats-Unis en 1990 et les changements intervenus ? ce propos entre 1980 et 1990. Les auteurs ?valuent aussi l'impact du d?veloppement de contextes multi-ethniques dans ces zones sur la s?gr?gation. Si les niveaux de s?gr?gation des Noirs sont toujours bien sup?rieurs ? ceux des Latinos et des Asiatiques, on observe une tendance ? la convergence. Au cours des ann?es 1980, le niveau de s?gr?gation a augment? dans plus de la moiti? des grandes villes ? l'?gard des Latinos, et dans pr?s de trois villes sur quatre vis-?-vis des Asiatiques. Par contre, le niveau de s?gr?gation envers les Noirs a diminu? dans 88 % des grandes villes. Le caract?re multi-ethnique de l'agglom?ration a un effet sur la s?gr?gation interne. La s?gr?gation des Noirs est plus faible et a plus tendance ? diminuer dans les agglom?rations multi-ethniques et quand les autres groupes minoritaires ont augment? plus rapidement que les Noirs. La s?gr?gation des Latinos a eu, elle aussi, davantage tendance ? diminuer dans ces agglom?rations, et le recul de la s?gr?gation des Latinos et des Asiatiques est ?galement plus important quand les autres minorit?s prennent de l'extension. Ces r?sultats r?v?lent le potentiel croissant de cohabitation pluri-raciale et pluri-ethnique dans les quartiers des agglom?rations urbaines multi-ethniques. (ETATS-UNIS, METROPOLE, MINORITE ETHNIQUE, REPARTITION GEOGRAPHIQUE, SEGREGATION)

97.09.5 - anglais - Dowell MYERS et Seong WOO LEE, School of Urban and Regional Planning, University of Southern California, Los Angeles, CA 90089-0042 (E.-U.) (E-mail : dowell@rcf.usc.edu)

Les cohortes d'immigration et l'entassement r?sidentiel en Californie du Sud (Immigration cohorts and residential overcrowding in Southern California) (p. 51-65)

Dans quelle mesure les immigr?s r?duisent-ils leurs taux d'entassement r?sidentiel en allongeant leur dur?e de r?sidence aux Etats-Unis ? Les auteurs tentent de r?pondre ? cette question par l'application de la m?thode des " doubles cohortes " qui embo?te les cohortes de naissances dans les cohortes d'immigration. Cette m?thode permet de s?parer les effets de la dur?e de l'immigration des effets d'?ge, les cohortes traversant diff?rentes phases du cycle de vie o? la taille de la famille peut augmenter ou diminuer. L'analyse montre que les tendances longitudinales diff?rent sensiblement des sch?mas transversaux observ?s ? un moment donn?. Au cours du temps, l'accroissement du revenu des cohortes est un des ?l?ments qui contribuent de fa?on importante ? la baisse du degr? d'entassement. Cependant, les immigr?s hispanophones se d?marquent des autres, avec une moindre r?duction du surpeuplement et m?me une augmentation ? certaines p?riodes de la vie. (ETATS-UNIS, IMMIGRANT, REPARTITION GEOGRAPHIQUE, DUREE DE RESIDENCE)

97.09.6 - anglais - William G. AXINN, Department of Sociology and Population Research Institute, The Pennsylvania State University, 601 Oswald Tower, University Park, PA 16802 (E.-U.), et Arland THORNTON, Institute for Social Research and Department of Sociology, University of Michigan, Ann Arbor (E.-U.) (E-mail : axinn@pop.psu.edu)

L'influence de la rupture du mariage des parents sur l'attitude des enfants en mati?re de formation de la famille (The influence of parents' marital dissolutions on children's attitudes toward family formation) (p. 66-81)

Les auteurs analysent l'influence de la rupture du mariage des parents sur l'attitude des enfants ? l'?gard de plusieurs aspects de la formation de la famille. Les hypoth?ses mettent l'accent sur le r?le des attitudes des parents en tant que m?canisme reliant le comportement des parents ? l'attitude des enfants. Les auteurs testent ces hypoth?ses sur des donn?es interg?n?rationnelles provenant d'un panel, qui comprennent des mesures des attitudes des parents saisies directement aupr?s de ceux-ci et des mesures des attitudes des enfants saisies de la m?me fa?on. Les r?sultats d?montrent que le divorce, le remariage et le veuvage des parents ont un impact important sur les attitudes des enfants ? l'?gard des relations sexuelles avant le mariage, de la cohabitation, de la procr?ation et du divorce. Les r?sultats indiquent ?galement que ce sont les attitudes des parents qui relient leur comportement aux attitudes de leurs enfants, bien qu'il subsiste un effet non n?gligeable du comportement parental apr?s neutralisation des attitudes des parents. (PARENT, ENFANT, ATTITUDE, COMPORTEMENT, DISSOLUTION DU MARIAGE, CONSTITUTION DE LA FAMILLE)

97.09.7 - anglais - Leslie A. WHITTINGTON, Department of Agricultural and Resource Economics, University of Maryland, College Park, MD 20742 (E.-U.), et H. Elizabeth PETERS, Department of Consumer Economics and Housing, Cornell University (E.-U.) (E-mail : lesliew@arec.umd.edu)

Les incitants ?conomiques ? l'?mancipation financi?re et r?sidentielle (Economic incentives for financial and residential independance) (p. 82-97)

Dans cet article, les auteurs examinent l'impact des ressources respectives des parents et des enfants sur l'?mancipation financi?re et r?sidentielle de ceux-ci. Les travaux ant?rieurs ont surtout ?tudi? l'effet de la structure familiale et de la relation parents-enfant sur la d?cision de quitter le foyer parental, mais on ne sait pas grand-chose du r?le jou? par les facteurs ?conomiques dans le processus d'?mancipation. En exploitant les donn?es du Panel sur la dynamique des revenus (PSID) observ? entre 1968 et 1988, les auteurs ?valuent les probabilit?s d'?mancipation financi?re et r?sidentielle au moyen de mod?les de risques discontinus. Ils constatent que les opportunit?s d'emploi salari? pour les enfants et les revenus des parents sont des d?terminants importants de l'?mancipation. L'effet du revenu des parents varie avec l'?ge de l'enfant. Les auteurs observent ?galement une certaine influence, mais faible, de la politique fiscale f?d?rale sur la d?cision de prendre son ind?pendance. (ETATS-UNIS, PARENT, ENFANT, REVENU, CHANCE D'OBTENIR UN EMPLOI, COMPOSITION DU MENAGE)

97.09.8 - anglais - Pradip K. MUHURI, World Health Organization, CH-1211 Gen?ve 27 (Suisse) (E-mail : muhurip@who.ch)

Estimation du mouvement saisonnier de la mortalit? des enfants au Matlab, Bangladesh (Estimating seasonality effects on child mortality in Matlab, Bangladesh) (p. 98-110)

L'auteur ?value la variation saisonni?re nette de la mortalit? des enfants au Matlab. Les r?sultats indiquent que la mortalit? des enfants est nettement sup?rieure ? la moyenne mensuelle en avril, mois chaud et sec, et en novembre, premier mois de la moisson ; elle est particuli?rement basse durant les mois de f?vrier et mars, qui suivent la moisson, ainsi qu'en ao?t. Durant les mois de p?nurie, septembre et octobre, le risque de mourir (particuli?rement de dysenterie) n'est fortement accru que chez les enfants dont la m?re n'a pas ?t? ? l'?cole. L'impact des efforts de pr?vention de la dysenterie d?ploy?s par les autorit?s du Matlab est ?galement plus important durant les mois de p?nurie que pendant le reste de l'ann?e. (BANGLADESH, MORTALITE JUVENILE, VARIATION SAISONNIERE)

97.09.9 - anglais - Donald J. TREIMAN, Matthew McKEEVER et Eva FODOR, Department of Sociology, UCLA, Los Angeles, CA 90024 (E.-U.) (E-mail : treiman@dudley.sscnet.ucla.edu)

Diff?renciation raciale du statut professionnel et du revenu en Afrique du Sud, en 1980 et 1991 (Racial differences in occupational status and income in South Africa, 1980 and 1991) (p. 111-132)

A partir des donn?es des recensements sud-africains de 1980 et 1991 sur l'emploi masculin, les auteurs analysent les d?terminants du statut professionnel et du revenu. Ils constatent que les Blancs ont un statut professionnel et surtout un revenu plus ?lev?s que les autres groupes raciaux. La majeure partie de l'?cart de statut professionnel peut ?tre expliqu?e par la diff?renciation raciale des atouts personnels (particuli?rement l'?ducation) qui d?terminent la r?ussite professionnelle, mais seule une petite fraction de l'?cart de revenu entre Blancs et non-Blancs peut ?tre expliqu?e de cette fa?on. En d?pit d'une l?g?re diminution de l'effet de la race sur la r?ussite socio-?conomique entre 1980 et 1991, on observe globalement plus de stabilit? que de changement. (AFRIQUE DU SUD, DISCRIMINATION RACIALE, CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE, REVENU)

MAI 1996 - VOLUME 33, NUMERO 2

97.09.10 - anglais - Herbert L. SMITH, S. Philip MORGAN et Tanya KOROPECKYJ-COX, Population Studies Center, University of Pennsylvania, 3718 Locust Walk, Philadelphie, PA 19104-6298 (E.-U.) (E-mail : hsmith@pop.upenn.edu)

D?composition des tendances de la proportion des naissances ill?gitimes chez les Noirs et les Blancs aux Etats-Unis, 1960-1992 (A decomposition of trends in the nonmarital fertility ratio of Blacks and Whites in the United States, 1960-1992) (p. 141-151)

Les auteurs utilisent une m?thode de standardisation et de d?composition d?velopp?e par Das Gupta pour actualiser l'analyse faite par Smith et Cutright des facteurs d?mographiques responsables de l'augmentation de la proportion des naissances hors mariage (taux d'ill?gitimit?) chez les Blancs et les Noirs aux Etats-Unis. Ils ont mis au point des taux standardis?s pour chacune des ann?es comprises entre 1960 et 1992, et des d?compositions coh?rentes et exhaustives des taux d'ill?gitimit? pour tout intervalle de cette p?riode, en fonction de quatre variables : (1) la distribution par ?ge des femmes en ?ge de procr?er, (2) la proportion de femmes c?libataires ? chaque ?ge, (3) les taux de f?condit? l?gitime par ?ge, et (4) les taux de f?condit? ill?gitime par ?ge. Les taux d'ill?gitimit?, sensiblement plus ?lev?s chez les Noires que chez les Blanches, grimpent de fa?on r?guli?re de 1960 ? 1992 dans les deux groupes. Au cours des dix derni?res ann?es, chaque groupe a vu son taux augmenter de pr?s de 10 %. L'augmentation de la proportion des femmes non mari?es ? tous les ?ges explique l'augmentation plus rapide des taux d'ill?gitimit? des Noires. La croissance des taux de f?condit? ill?gitime a cependant jou? un r?le durant la derni?res d?cennie (1983-1992). Chez les Blanches, de 1960 ? 1975, la baisse de la f?condit? l?gitime a fortement contribu? ? la hausse de la proportion des enfants n?s hors mariage. Depuis lors, cette proportion a augment? principalement ? cause de la hausse des taux de f?condit? des femmes c?libataires, et secondairement ? cause de la baisse des proportions de femmes mari?es. Ces tendances concordent avec les th?ses qui mettent l'accent sur la r?duction des stimulants ?conomiques au mariage et sur le fait que l'avortement est moins admis et moins facile qu'auparavant. (ETATS-UNIS, BLANC, NOIR, NAISSANCE ILLEGITIME, FECONDITE DIFFERENTIELLE, FACTEUR DE LA FECONDITE)

97.09.11 - anglais - Eric R. JENSEN, Program on Population, East-West Center and Economics Department, College of William and Mary, P.O. Box 8795, Williamsburg, VA 23187-8795 (E.-U.) (E-mail : erjens@malthus.morton.wm.edu)

Les circuits alternatifs de distribution de contraceptifs et leur impact sur la f?condit? en Indon?sie (The fertility impact of alternative family planning distribution channels in Indonesia) (p. 153-165)

La distribution de moyens contraceptifs dans les cliniques pr?sentant un co?t unitaire ?lev?, on a recherch? des modes alternatifs de distribution. La comparaison des r?sultats des divers modes de distribution est simple si on mesure le rendement par le nombre de contraceptifs distribu?s, mais comparer les impacts sur la f?condit? est une autre affaire. A partir des donn?es de l'Enqu?te d?mographique et de sant? indon?sienne de 1991, l'auteur a ?valu? l'ampleur des ?carts en termes de f?condit? entre les utilisatrices des m?mes m?thodes contraceptives obtenues par des canaux diff?rents. En regroupant les m?thodes "modernes" (pilule, st?rilet, injections), la f?condit? des utilisatrices de ces techniques varie sensiblement selon leur source d'approvisionnement. L'auteur n'a pas trouv? de signes nets d'une auto-s?lection des utilisatrices par circuit de distribution. Ceci implique que les diff?rences de f?condit? selon la source d'approvisionnement sont vraisemblablement imputables aux caract?ristiques des circuits de distribution. (INDONESIE, DISTRIBUTION DE CONTRACEPTIFS, FECONDITE DIFFERENTIELLE)

97.09.12 - anglais - Namvar ZOHOORI et Barry M. POPKIN, Carolina Population Center, CB# 8120, University Square East, University of North Carolina at Chapell Hill, Chapel Hill, NC 27516 (E.-U.) (E-mail : namvar_zohoori@unc.edu)

Analyse longitudinale des effets du mode d'alimentation des nourrissons sur l'am?norrh?e post-partum (Longitudinal analysis of the effects of infant-feeding practices on postpartum amenorrhea) (p. 167-180)

L'Enqu?te longitudinale sur la sant? et l'alimentation ? Cebu a permis d'examiner l'effet de diff?rents modes d'alimentation des nourrissons sur le retour des r?gles apr?s l'accouchement. Les r?sultats montrent que des facteurs tels que l'intensit? de la succion, l'utilisation des deux seins ou d'un seul, l'allaitement ? la demande ou ? horaire fixe, et l'usage d'autres types de lait et d'autres liquides non-nutritifs ou peu caloriques peuvent ?tre importants sous certaines conditions. Les auteurs recourent ? une mod?lisation logistique en temps discontinu pour ?valuer la probabilit? hebdomadaire de retour des r?gles. (PHILIPPINES, AMENORRHEE POST-PARTUM, ALIMENTATION DU NOURRISSON)

97.09.13 - anglais - Theodore JOYCE et Robert KAESTNER, Baruch College et National Bureau of Economic Research, 50 East 42nd Street, 17th Floor, New York, NY 10017-5405 (E.-U.) (E-mail : tjjbb@cunyvm.cuny.edu)

L'effet de l'extension du droit aux allocations d'assistance m?dicale sur l'avortement (The effect of expansions in medicaid income eligibility on abortion) (p. 181-192)

En exploitant des donn?es individuelles de Caroline du Sud, du Tennessee et de Virginie, les auteurs de cet article examinent quel effet a eu sur l'avortement l'extension du droit aux allocations d'assistance m?dicale (medicaid). Les r?sultats indiquent que, chez les femmes c?libataires non-noires qui n'ont pas ?t? jusqu'? la fin de l'?cole secondaire, la probabilit? d'avorter a diminu? de 2 ? 5 points de pourcentage suite ? l'extension du droit aux allocations d'assistance m?dicale. C'est au cours de la premi?re ?tape de cette extension (de 45 % jusqu'? 100 % du niveau f?d?ral de pauvret?) que l'impact a ?t? le plus fort. Mais chez les c?libataires noires qui n'ont pas achev? l'?cole secondaire, il n'y a g?n?ralement pas d'effet de l'extension du droit au medicaid sur l'avortement. (ETATS-UNIS, SECURITE SOCIALE, AVORTEMENT, RACE)

97.09.14 - anglais - Samuel H. PRESTON, Irma T. ELO, Ira ROSENWAIKE et Mark HILL, Population Studies Center, University of Pennsylvania, Philadelphie, PA 19104-6298 (E.-U.) (E-mail : spreston@pop.upenn.edu)

La mortalit? des Afro-Am?ricains aux grands ?ges : r?sultats d'un rapprochement de sources diff?rentes (African-American mortality at older ages: Results of a matching study) (p. 193-209)

Les auteurs examinent la qualit? de l'enregistrement de l'?ge sur les certificats de d?c?s des Afro-Am?ricains ?g?s. Ils ont jumel? un ?chantillon de certificats de d?c?s de personnes de plus de 65 ans en 1985 aux caract?ristiques de ces m?mes personnes fournies par les recensements de 1900, de 1910 et de 1920 et par l'administration de la s?curit? sociale. L'?ge enregistr? sur le certificat de d?c?s est en moyenne trop faible. Les erreurs sont plus importantes chez les femmes que chez les hommes. En d?pit du sous-enregistrement syst?matique de l'?ge au d?c?s, beaucoup trop de d?c?s sont signal?s dans le groupe des 95 ans et plus. Cette exag?ration refl?te le fort r?tr?cissement vers le haut de la distribution des d?c?s par ?ge, de sorte qu'il y a beaucoup plus de possibilit?s de glissement d'?ge vers le haut que vers le bas. Si on utilise les ?ges corrig?s pour ?valuer les taux de mortalit? par ?ge, la mortalit? des Afro-Am?ricains augmente sensiblement au-del? de 85 ans, et l'apparent changement de sens de la surmortalit? relative selon la race dispara?t. Cependant, l'incertitude sur les taux de mortalit? des Blancs au del? de 95 ans emp?che de faire une comparaison claire entre races aux ?ges les plus ?lev?s. (ETATS-UNIS, PERSONNE AGEE, RACE, AGE AU DECES, MESURE DE LA MORTALITE)

97.09.15 - anglais - Narayan SASTRY, RAND, 1700 Main Street, P.O. Box 2138, Santa Monica, CA 90407-2138 (E.-U.) (E-mail : narayan_sastry@rand.org)

Les caract?ristiques des communaut?s locales, des individus et des logements sur la survie des enfants au Br?sil (Community characteristics, individual and household attributes, and child survival in Brazil) (p. 211-229)

Analyse de la relation entre les caract?ristiques des localit?s, celles des m?nages et la survie des enfants au Br?sil. Les deux principaux objectifs sont d'examiner comment le contexte social et environnemental dans lequel un enfant grandit affecte ses chances de survie, et d'analyser comment les caract?ristiques du m?nage modifient les effets des caract?ristiques de la communaut? locale de r?sidence. Les effets d'interaction analys?s permettent d'expliquer l'impact des caract?ristiques de la communaut? locale sur les chances de survie de l'enfant en ?lucidant les m?canismes par lesquels ces facteurs agissent le plus vraisemblablement. Cette information est ?galement utile pour identifier qui a le plus de chances de b?n?ficier des politiques publiques d'am?lioration des infrastructures locales, de l'?ducation et des soins de sant?. (BRESIL, SURVIE DE L'ENFANT, COLLECTIVITE LOCALE, MENAGE, FACTEUR DE MORTALITE)

97.09.16 - anglais - Anne R. PEBLEY, RAND, Santa Monica, CA (E.-U.), Noreen GOLDMAN et Germ?n RODR?GUEZ, Office of Population Research, Princeton University (E.-U.) (E-mail : pebley@rand.org)

Les soins pr?nataux et obst?tricaux et l'immunisation infantile au Guatemala : quel r?le jouent la famille et la communaut? ? (Prenatal and delivery care and childhood immunization in Guatemala: Do family and community matter?) (p. 231-247)

Les auteurs analysent les choix familiaux en mati?re de soins li?s ? la grossesse et de recours aux mesures d'immunisation des enfants. Les estimations fournies par un mod?le logistique multi-niveaux indiquent que le recours ? des services de sant? officiels (ou " modernes ") varie beaucoup selon l'appartenance ethnique, selon les caract?ristiques sociales et ?conomiques et selon l'existence m?me des services de sant?. Les auteurs montrent aussi que l'appartenance ? une famille et ? une communaut? sont des d?terminants importants du recours au syst?me de sant?, m?me apr?s neutralisation d'un grand nombre de caract?ristiques observ?es chez les individus, les familles et les communaut?s. (GUATEMALA, SOINS PRENATALS, IMMUNISATION, SANTE DE LA MERE ET DE L'ENFANT, FAMILLE, COLLECTIVITE)

97.09.17 - anglais - Jorge DURAND, Departamento de Estudios sobre los Moviementos Sociales, Universidad de Guadalajara, Av. Alcalde y Maestros, Puerto No. 1, Guadalajara, Jalisco, 44160 (Mexique), William KANDEL, Population Studies Center, University of Pennsylvania, Philadelphie (E.-U.), Emilio A. PARRADO, Population Research Center, University of Chicago (E.-U.), et Douglas S. MASSEY, Population Studies Center, University of Pennsylvania, Philadelphie (E.-U.) (E-mail : jdurand@fuentes.csh.udg.mx)

Migrations internationales et d?veloppement dans les communaut?s locales au Mexique (International migration and development in Mexican communities) (p. 249-264)

La litt?rature th?orique et empirique consid?re g?n?ralement que la migration internationale est ? l'origine d'un cercle vicieux de d?pendance et de faible d?veloppement des communaut?s d'origine. La plus grande partie des revenus des migrants est d?pens?e en biens de consommation ; peu de fonds sont canalis?s vers des investissements productifs. Les auteurs pensent que cette fa?on de voir est trompeuse parce qu'elle ignore les conditions dans lesquelles un investissement productif a des chances d'?tre r?alisable et b?n?fique. Ils analysent les d?terminants des d?cisions des migrants en mati?re d'?pargne et d'envois de fonds, en traitant des variables d?finies aux niveaux de l'individu, du m?nage, de la communaut? et du syst?me macro-?conomique. Ils d?gagent les conditions dans lesquelles l'argent gagn? aux Etats-Unis est transf?r? au Mexique sous forme d'?pargne ou d'envois de fonds, et indiquent quels sont les facteurs qui peuvent l'amener ? ?tre transform? en investissement productif. (ETATS-UNIS, MEXIQUE, IMMIGRANT, REVENU, ENVOI DE FONDS, INVESTISSEMENT)

97.09.18 - anglais - Stanley K. SMITH et Christopher McCARTY, Bureau of Economic and Business Research, 221 Matherly Hall, University of Florida, Gainesville, FL 32611-7140 (E.-U.) (E-mail : stans@bebr.cba.ufl.edu)

Les effets d?mographiques des catastrophes naturelles \: le cas de l'ouragan Andrew (Demographic effects of natural disasters: A case study of hurricane Andrew) (p. 265-275)

Beaucoup de travaux ont ?tudi? les effets ?conomiques, sociaux et psychologiques des ouragans, des tremblements de terre, des inondations, des tornades et autres catastrophes naturelles, mais rarement leur impact d?mographique. Dans cet article, les auteurs d?crivent et ?valuent une m?thode de mesure des effets de l'ouragan Andrew sur le parc de logements et sur la r?partition de la population dans le comt? de Dade, en Floride. A partir de donn?es d'enqu?tes et d'autres sources, ils examinent l'?tendue des dommages caus?s au parc de logements, le nombre de personnes chass?es de leur maison, les endroits o? elles se sont r?fugi?es, combien de temps elles y sont rest?es et dans quelle mesure elles sont revenues dans leur ancienne r?sidence. Plus de la moiti? des logements du comt? ont ?t? endommag?s par l'ouragan Andrew, plus de 353 000 personnes ont ?t? oblig?es de quitter leur demeure, au moins temporairement, et plus de 40 000 personnes ont quitt? le comt? d?finitivement ? cause de l'ouragan. Les auteurs estiment que cette ?tude peut servir de guide m?thodologique pour l'analyse de l'impact d?mographique des grandes catastrophes naturelles. (ETATS-UNIS, CATASTROPHE NATURELLE, LOGEMENT, REFUGIE, EMIGRATION)

AO?T 1996 - VOLUME 33, NUMERO 3

97.09.19 - anglais - Ronald R. RINDFUSS, Carolina Population Center, University of North Carolina, CB# 8120 University Square, 124 W. Franklin St., Chapel Hill, NC 27516-3997 (E.-U.), e-mail : rindfuss.cpc@mhs.unc.edu, S. Philip MORGAN et Kate OFFUTT, Population Studies Center, University of Pennsylvania, Philadelphie (E.-U.)

Le niveau d'instruction et l'?volution de la structure par ?ge de la f?condit? am?ricaine : 1963-1989 (Education and the changing age pattern of American fertility: 1963-1989) (p. 277-290)

En exploitant des donn?es agr?g?es provenant des Enqu?tes d?mographiques annuelles de 1980, 1985 et 1990, les auteurs d?crivent les tendances de la f?condit? am?ricaine par ?ge et niveau d'instruction pour la p?riode 1963-1989. Ils s'int?ressent particuli?rement ? la question de savoir si les effets du niveau d'instruction se sont modifi?s au cours de cette p?riode. Ils montrent que les femmes titulaires d'un dipl?me universitaire ont fortement retard? leur vie f?conde, et que cela concorde avec l'augmentation des possibilit?s de carri?res offertes aux femmes et avec l'extension des syt?mes de garde des enfants. (ETATS-UNIS, TENDANCE DE LA FECONDITE, TAUX PAR AGE, NIVEAU D'ENSEIGNEMENT)

97.09.20 - anglais - David A. LAM, Department of Economics and Population Studies Center, University of Michigan, Ann Arbor, MI 48109 (E.-U.), e-mail : davidl@umich.edu, et Jeffrey A. MIRON, Department of Economics, Boston University (E.-U.)

Les effets de la temp?rature sur la f?condit? humaine (The effects of temperature on human fertility) (p. 291-305)

Les statistiques de natalit? et de temp?rature atmosph?rique d'un grand nombre d'Etats et de pays sont exploit?es pour estimer l'effet des fluctuations conjoncturelles de la temp?rature sur la f?condit?. Les r?gressions du nombre mensuel de naissances par rapport ? la temp?rature mensuelle, moyennant un d?calage temporel flexible, montrent que la temp?rature a un effet quantitativement important sur les variations saisonni?res et non-saisonni?res des naissances. Les temp?ratures maximales de l'?t? r?duisent le nombre de conceptions dans le sud des Etats-Unis, ce qui explique une grande part de la variation saisonni?re de la natalit? qu'on y observe. Les temp?ratures les plus basses ne semblent pas affecter les conceptions. L'analyse montre aussi que, m?me apr?s neutralisation de l'effet de la temp?rature, il subsiste une importante variation saisonni?re de la natalit?. La temp?rature n'explique pas le "pic" de printemps des naissances en Europe du Nord. Ce r?sultat indique que d'autres facteurs jouent un r?le non n?gligeable. (FECONDITE, CLIMAT, VARIATION SAISONNIERE, FACTEUR DE LA FECONDITE)

97.09.21 - anglais - Kenneth J. MEIER, Donald P. HAIDER-MARKEL, Anthony J. STANISLAWSKI, Department of Political Science, University of Wisconsin-Milwaukee, Box 413, Milwaukee, WI 53201 (E.-U.), e-mail : meier@csd.uwm.edu, et Deborah R. McFARLANE, Department of Political Science, University of New Mexico (E.-U.)

L'impact des obstacles ? l'avortement au niveau des Etats (The impact of state-level restrictions on abortion) (p. 307-312)

Les auteurs de cette recherche examinent 23 lois adopt?es par des gouvernements d'Etats am?ricains en vue de r?duire le nombre des avortements. Ils ?valuent les lois adopt?es ainsi que les lois effectivement mises en oeuvre apr?s que la Cour supr?me a autoris? les Etats ? limiter l'acc?s ? l'avortement, en 1989. Aucune de ces mesures gouvernementales n'a eu d'impact significatif sur la fr?quence de l'avortement entre 1982 et 1992. Les taux d'avortement ont continu? ? refl?ter les tendances ant?rieures, le nombre de praticiens de l'avortement, les ?ventuelles subventions publiques ? l'avortement pour les femmes affili?es ? l'assurance m?dicale, le degr? d'urbanisation et la composition raciale de la population. Les nouvelles l?gislations restrictives n'ont pas affect? ces tendances. (ETATS-UNIS, AVORTEMENT LEGAL, LEGISLATION, EVALUATION)

97.09.22 - anglais - Lee A. LILLARD et Constantijn W. A. PANIS, RAND, 1700 Main Street, Santa Monica, CA 90407-2138 (E.-U.), e-mail : lee_lillard@rand.org

Etat matrimonial et mortalit? : le r?le de la sant? (Marital status and mortality: The role of health) (p. 313-327)

Divers travaux ont montr? que les hommes mari?s vivent plus longtemps que les c?libataires. Les explications possibles sont soit que le mariage prot?ge ses adeptes, soit qu'il s?lectionne les hommes qui ont une bonne sant?. La th?se de l'effet protecteur introduit la possibilit? d'une s?lection en sens contraire : les hommes en moins bonne sant? seraient incit?s ? se marier. Les auteurs examinent le r?le de la sant? dans les explications des sch?mas de mortalit? et de nuptialit?, en distinguant l'effet protecteur des deux types d'effet de s?lection. Ils constatent une s?lection n?gative selon l'?tat de sant? (les hommes en mauvaise sant? ont tendance ? se (re)marier plus vite) et une s?lection positive selon divers facteurs non quantifi?s qui sont favorables ? la fois ? la sant? et au mariage. (MORTALITE DIFFERENTIELLE, MARIAGE, SANTE)

97.09.23 - anglais - Stan BECKER, Department of Population Dynamics, Johns Hopkins School of Public Health, 615 North Wolfe Street, Baltimore, MD 21205-2179 (E.-U.), e-mail : sbecker@phnet.sph.jhu.edu, Youssef WAHEEB, Department of Community Medicine, Suez Canal University (Egypte), Bothaina EL-DEEB, Child and Women Research Division, Central Agency for Public Mobilization and Statistics (Egypte), Nagwa KHALLAF, ARI Division, Child Survival Project, Ministry of Health (Egypte), et Robert BLACK, Department of International Health, Johns Hopkins School of Public Health, Baltimore (E.-U.)

Estimation du degr? d'exhaustivit? de l'enregistrement des d?c?s d'enfants de moins de cinq ans en Egypte (Estimating the completeness of under-5 death registration in Egypt) (p. 329-339)

Pour ?valuer le degr? d'exhaustivit? de l'enregistrement des d?c?s d'enfants en Egypte, les auteurs ont r?interrog? des familles qui avaient d?clar? le d?c?s d'un enfant de moins de 5 ans au cours des cinq ann?es pr?c?dant l'une ou l'autre de deux enqu?tes nationales r?centes : l'enqu?te PAPCHILD des Nations Unies (1990-1991) et l'Enqu?te d?mographique et de sant? (EDHS, 1992). Certaines questions concernaient la d?claration du d?c?s au service local de sant? publique. Si la famille disait avoir d?clar? le d?c?s, un autre enqu?teur recherchait la trace de cette d?claration dans les registres du service de sant?. Globalement, 57 % des d?c?s infantiles auraient ?t? d?clar?s, et on a retrouv? l'enregistrement de 68 % d'entre eux (respectivement 89 % et 74 % pour les d?c?s d'enfants de 1-4 ans). En consid?rant le pourcentage de d?c?s qui auraient ?t? d?clar?s comme une estimation du degr? d'exhaustivit? de l'enregistrement, les auteurs ont r??valu? ? la hausse les taux nationaux de mortalit? infantile et juv?nile bas?s sur les donn?es enregistr?es : sur la p?riode 1987-1990, ils obtiennent ainsi un taux de mortalit? infantile de 73 ? et un quotient 5q0 de 99 ?, valeurs sup?rieures d'environ 20 % ? celles calcul?es directement ? partir des donn?es des deux enqu?tes. (EGYPTE, MORTALITE INFANTILE, MORTALITE JUVENILE, MESURE DE LA MORTALITE, SOUS-ENREGISTREMENT)

97.09.24 - anglais - Fred C. PAMPEL, Population Program, University of Colorado, Boulder, CO 80309-0484 (E.-U.), e-mail : Pampel@adder.colorado.edu

Effectif des g?n?rations et taux de suicide par ?ge : une relation variable (Cohort size and age-specific suicide rates: A contingent relationship) (p. 341-355)

Les tendances des taux de suicide par ?ge renvoient au d?bat sur les cons?quences du vieillissement de la population et de l'?volution de l'effectif des g?n?rations sur le bien-?tre g?n?ral. Easterlin pr?tend que les taux de suicide augmentent dans les g?n?rations nombreuses ? cause de la baisse relative du revenu par t?te ; Preston estime que les taux de suicide baissent dans les g?n?rations nombreuses qui ont des niveaux ?lev?s de pouvoir politique et social. Voulant combiner ces deux th?ses oppos?es, l'auteur utilise des donn?es agr?g?es sur 18 pays ? haut revenu entre 1953 et 1986 pour d?montrer que le sens et l'intensit? de la relation entre l'effectif des g?n?rations et le suicide d?pend (1) de l'?ge atteint par la g?n?ration, (2) du sexe, (3) du contexte national et (4) de l'?poque. Les r?sultats montrent qu'une g?n?ration nombreuse voit le taux de suicide augmenter chez les jeunes et les adultes, mais diminuer chez les personnes ?g?es. De plus, l'impact de l'effectif de la g?n?ration est plus fort chez les hommes que chez les femmes, dans les pays qui ont beaucoup d'institutions sociales que dans ceux qui en ont moins, et pour les ann?es 1950 et 1960 que pour les ann?es 1970 et 1980. (SUICIDE, EFFET DE GENERATION, FACTEUR DE MORTALITE, ANALYSE PAR COHORTE)

97.09.25 - anglais - David P. LINDSTROM, Population Studies and Training Center, Box 1916, Brown University, Providence, RI 02912 (E.-U.), e-mail : DL@Maxcy2.Maxcy.Brown.edu

Perspectives ?conomiques au Mexique et retour des ?migr?s des Etats-Unis (Economic opportunity in Mexico and return migration from the United States) (p. 357-374)

L'auteur analyse l'influence des caract?ristiques ?conomiques du pays d'origine sur la dur?e de l'absence des Mexicains ?migr?s aux Etats-Unis. Il estime que les migrants originaires des r?gions ?conomiquement dynamiques du Mexique, o? les possibilit?s d'emploi et d'investissement de petits capitaux sont nombreuses, sont plus enclins ? prolonger leur s?jour aux Etats-Unis et ? supporter le poids psychologique de la s?paration que les ?migr?s originaires des zones ? ?conomie plut?t stagnante, o? les utilisations productives de l'?pargne sont tr?s limit?es. Suivant cette th?se, les possibilit?s d'investissement dans les r?gions d'origine des migrants devraient ?tre corr?l?es positivement avec la dur?e de s?jour de ceux-ci aux Etats-Unis. Pour tester cette hypoth?se, l'auteur analyse des donn?es sur l'?migration aux Etats-Unis, recueillies au niveau des individus et des m?nages dans 13 localit?s mexicaines. Les r?sultats appuient l'id?e que les caract?ristiques ?conomiques de la r?gion d'origine influencent les motivations et les strat?gies des ?migr?s mexicains aux Etats-Unis. (MEXIQUE, ETATS-UNIS, REGION, EMIGRATION, MIGRATION DE RETOUR, CONDITIONS ECONOMIQUES)

97.09.26 - anglais - Zai LIANG, Department of Sociology, Queens College/CUNY, 65-30 Kissena Boulevard, Flushing, NY 11367-1597 (E.-U.), e-mail : liang@pixie.soc.qc.edu, et Michael J. WHITE, Population Studies and Training Center, Brown University, Providence, RI 02912 (E.-U.)

Les migrations internes en Chine de 1950 ? 1988 (Internal migration in China, 1950-1988) (p. 375-384)

Les auteurs examinent l'?volution des migrations internes chinoises entre 1950 et 1988 en exploitant les donn?es de l'Enqu?te chinoise de 1988 sur la f?condit? et le contr?le des naissances (?chantillon ? 2/1000), o? l'on a interrog? chaque personne sur sa plus r?cente migration interprovinciale. Les r?sultats indiquent que l'?volution de la migration interne peut ?tre expliqu?e par les changements ?conomiques et politiques survenus en Chine pendant la p?riode ?tudi?e. Les approches adopt?es par les auteurs devraient ouvrir des perspectives int?ressantes pour l'analyse de l'?volution des migrations dans les pays o? les donn?es historiques sur la migration sont inexistantes ou peu fiables. (CHINE, MIGRATION INTERNE, FACTEUR DE MIGRATION)

97.09.27 - anglais - Steven GARASKY, Human Development and Family Studies, Iowa State University, 1089 LeBaron Hall, Ames, IA 50011 (E.-U.), e-mail : sgarasky@iastate.edu, et Daniel R. MEYER, Institute for Research on Poverty, University of Wisconsin-Madison (E.-U.)

Nouvelle interpr?tation de la hausse du nombre de familles monoparentales p?re-enfant(s) (Reconsidering the increase in father-only families) (p. 385-393)

Les ?valuations ant?rieures de la hausse rapide des proportions de familles monoparentales p?re-enfant(s) n'ont pas tenu compte du ph?nom?ne de la cohabitation ; elles sont r?duites de moiti? si on prend en consid?ration la cohabitation. N?anmoins, le nombre de familles monoparentales p?re-enfant(s) a augment? plus de deux fois plus vite que le nombre de familles monoparentales m?re-enfant(s) au cours des ann?es 1980. Les analyses de d?composition montrent que le facteur le plus important associ? ? cette augmentation est le fait que les p?res dirigent maintenant une plus grande proportion de l'ensemble des familles rompues avec enfants. La part des familles p?re-enfant(s) dans l'ensemble des familles monoparentales est plus grande en 1990 qu'en 1980, mais reste inf?rieure ? ce qu'elle ?tait en 1970. (ETATS-UNIS, FAMILLE A PARENT UNIQUE, PERE, COHABITATION)

NOVEMBRE 1996 - VOLUME 33, NUMERO 4

97.09.28 - anglais - Douglas S. MASSEY, Population Studies Center, University of Pennsylvania, 3718 Locust Walk, Philadelphie, PA 19104-6298 (E.-U.), e-mail : doug_massey@pop.upenn.edu

L'?re des extr?mes : la concentration de la richesse et de la pauvret? au vingt-et-uni?me si?cle (The age of extremes: Concentrated affluence and poverty in the twenty-first century) (p. 395-412)

L'urbanisation, l'in?galit? croissante des revenus et l'augmentation de la s?gr?gation sociale ont engendr? une concentration spatiale de la richesse et de la pauvret? ? travers le monde, aboutissant ? une transformation radicale des bases g?ographiques de la soci?t? humaine. La mis?re se faisant de plus en plus dense dans l'environnement des pauvres, ceux-ci vont ?tre de plus en plus expos?s au crime, ? la violence, ? la maladie et ? la d?sagr?gation familiale. Dans le m?me temps, la concentration spatiale de la richesse va accro?tre les profits et les privil?ges des riches. Au vingt-et-uni?me si?cle, les avantages et d?savantages de la position sociale de chacun seront amplifi?s et renforc?s par les m?canismes ?cologiques dus ? la concentration g?ographique de la richesse et de la pauvret?, cr?ant un monde profond?ment divis? et de plus en plus violent. (MONDE, RICHESSE, PAUVRETE, GEOGRAPHIE HUMAINE, PROJECTION)

97.09.29 - anglais - Nancy S. LANDALE, Population Research Institute, 601 Oswald Tower, The Pennsylvania State University, University Park, PA 16802 (E.-U.), e-mail : landale@pop.psu.edu, et Susan M. HAUAN, Institute for Research on Poverty, University of Wisconsin-Madison (E.-U.)

Migration et f?condit? pr?nuptiale chez les Portoricaines (Migration and premarital childbearing among Puerto Rican women) (p. 429-442)

Les auteurs examinent la relation entre la migration et la f?condit? pr?nuptiale dans une sous-population latino-am?ricaine particuli?rement mobile, les jeunes femmes portoricaines. En exploitant des donn?es sur les flux migratoires fournies par des enqu?tes effectu?es ? Porto Rico et dans la r?gion m?tropolitaine de New York, elles constatent que les immigrantes des premi?re et deuxi?me g?n?rations aux Etats-Unis sont expos?es ? des risques de conception et d'accouchement hors mariage nettement sup?rieurs ? ceux des non-migrantes rest?es ? Porto Rico. Ce ph?nom?ne s'explique en grande partie par le passage plus pr?coce aux relations sexuelles chez les migrantes. Etant donn? les effets n?fastes ? long terme de la f?condit? pr?nuptiale, pour les femmes et pour leurs enfants, ces observations remettent en question l'id?e que les immigr?es ne tirent que des fruits positifs de leur int?gration. (PORTO RICO, ETATS-UNIS, FEMME, MIGRANT, NAISSANCE PRENUPTIALE, COMPORTEMENT SEXUEL PRENUPTIAL)

97.09.30 - anglais - John R. LOGAN, Richard D. ALBA, Tom McNULTY et Brian FISHER, Department of Sociology, State University of New York at Albany, Albany, NY 12222 (E.-U.), e-mail : jrl40@cnsibm.albany.edu

Trouver sa place dans la grande ville : mod?les d'implantation r?sidentielle en milieu urbain (Making a place in the metropolis: Locational attainment in cities and suburbs) (p. 443-453)

Qu'est-ce qui diff?rencie les types de quartiers o? vivent les membres des divers groupes raciaux et ethniques ? Est-ce que la progression dans l'?chelle socio-?conomique et l'acculturation conduisent ces groupes minoritaires ? une meilleure int?gration avec les Blancs ou ? un acc?s plus facile aux meilleurs quartiers ? En va-t-il de m?me pour les Noirs que pour les Hispano-Am?ricains ou les Asiatiques ? L'extension des banlieues va-t-elle dans le sens d'une plus grande ?galit? sur le march? du logement, ou bien les minorit?s subissent-elles une discrimination accrue en mati?re de logement dans les banlieues ? Les auteurs exploitent des donn?es recueillies en 1980 dans cinq grosses agglom?rations urbaines pour d?crire des "mod?les d'implantation r?sidentielle", c'est-?-dire pour ?valuer les effets des caract?ristiques individuelles des membres des minorit?s sur deux aspects de leur cadre de vie : le standing socio-?conomique (revenu m?dian des m?nages) et la composition raciale (proportion de Blancs non hispaniques) du secteur de recensement dans lequel ils habitent. Des mod?les distincts sont ?labor?s pour les Blancs, les Noirs, les Hispano-Am?ricains et les Asiatiques. Une fois contr?l?s les effets du milieu d'origine des individus, on constate que les Blancs vivent dans les secteurs o? la proportion moyenne de Blancs est la plus forte et le revenu m?dian des m?nages le plus ?lev?. Ils sont suivis par les Asiatiques et les Hispano-Am?ricains, et, loin derri?re, par les Noirs. Il y a de grandes diff?rences d'implantation spatiale entre le centre et la banlieue, mais l'?cart entre les Blancs et les autres est nettement moins marqu? dans les banlieues qu'au centre de ces cinq grandes villes. (ETATS-UNIS, SOCIOLOGIE URBAINE, REPARTITION GEOGRAPHIQUE, LOGEMENT, MINORITE ETHNIQUE)

97.09.31 - anglais - Kimberlee A. SHAUMAN et Yu XIE, Population Studies Center, Department of Sociology, University of Michigan, Ann Arbor, MI 48109-1382 (E.-U.), e-mail : kima@umich.edu, yuxie@umich.edu

La mobilit? g?ographique des scientifiques : diff?rences entre sexes et contraintes familiales (Geographic mobility of scientists: Sex differences and family constraints) (p. 455-468)

Dans le monde des scientifiques, les femmes ont beaucoup plus souvent que les hommes un conjoint qui a un emploi et une carri?re ? mener. Les auteurs examinent s'il est vrai que ce ph?nom?ne constitue un obstacle s?rieux ? la mobilit? g?ographique des femmes scientifiques. Ils ?noncent et testent trois hypoth?ses. Premi?rement, les scientifiques dont le conjoint a sa propre carri?re sont moins sujets ? migrer que les autres. Deuxi?mement, l'impact de la double carri?re sur la probabilit? de migrer varie selon le sexe : il est plus d?favorable aux femmes. Troisi?mement, l'effet de la pr?sence d'enfants sur la probabilit? de migrer est ?galement plus n?gatif pour les femmes que pour les hommes. L'analyse empirique porte sur un ?chantillon de scientifiques (du niveau du doctorat) extrait de l'?chantillon public au vingti?me du recensement de 1990. Les r?sultats ne confirment pas les deux premi?res hypoth?ses, mais v?rifient la troisi?me. Les contraintes familiales qui p?sent sur la carri?re des femmes scientifiques sont g?n?ralement assez faibles, mais deviennent lourdes quand il y a des enfants. (ETATS-UNIS, CHERCHEUR, PROFESSION, MOBILITE DE LA MAIN-D'OEUVRE, DIFFERENCE ENTRE SEXES)

97.09.32 - anglais - W. Parker FRISBIE, Population Research Center, The University of Texas at Austin, Austin, TX 78712 (E.-U.), e-mail : frisbie@prc.utexas.edu, Douglas FORBES, Southwest Texas State University (E.-U.), et Starling G. PULLUM, The University of Texas at Austin (E.-U.)

Naissance ? risque et mortalit? infantile dans les divers groupes raciaux et ethniques aux Etats-Unis (Compromised birth outcomes and infant mortality among racial and ethnic groups) (p. 469-481)

Des travaux fond?s sur des registres hospitaliers montrent que beaucoup de nouveau-n?s qualifi?s de normaux selon les crit?res d?mographiques habituels souffrent en fait d'un retard de d?veloppement intra-ut?rin selon l'?valuation clinique. Outre le poids ? la naissance et la dur?e de gestation, il faut prendre en compte une troisi?me dimension, le degr? de maturit?, dans l'?valuation qualitative des naissances. Bien que les ?tudes cliniques permettent des classifications pr?cises, le petit nombre de cas m?ne souvent ? des estimations non significatives et ? l'impossibilit? de g?n?raliser. L'indice de croissance foetale, r?cemment reconnu comme un indicateur valide de la maturit?, est utilis? ici pour ?laborer un syst?me de classification fond? sur des combinaisons de poids ? la naissance, de dur?e de gestation et de degr? de maturit?. Les auteurs l'appliquent ? l'analyse comparative d'un vaste ensemble de donn?es. Les r?sultats font ?tat de grandes diff?rences raciales et ethniques de r?partition des naissances ? risque, et d'?carts significatifs, entre races et groupes ethniques, de risque de mortalit? infantile associ? aux naissances ? risque. (ETATS-UNIS, GROSSESSE A HAUT RISQUE, MORTALITE INFANTILE, GROUPE ETHNIQUE, ANALYSE COMPARATIVE)

97.09.33 - anglais - Thomas L. HANSON, Department of Child and Family Studies, College for Human Development, Syracuse University, Syracuse, NY 13244 (E.-U.), e-mail : tlhanson@mailbox.syr.edu, Irwin GARFINKEL, The Columbia University School of Social Work, Columbia University (E.-U.), Sara S. McLANAHAN, Office of Population Research, Princeton University, Princeton (E.-U.), et Cynthia K. MILLER, Manpower Demonstration Research Corporation (E.-U.)

L'?volution des pensions alimentaires vers?es aux enfants (Trends in child support outcomes) (p. 483-496)

Les auteurs examinent les tendances des taux et des montants des pensions alimentaires attribu?es aux enfants et des sommes que ceux-ci per?oivent effectivement. Quatre hypoth?ses sont envisag?es pour expliquer la tendance ? la baisse observ?e depuis les ann?es 1980 : (1) une ?volution du profil d?mographique de la population qui a droit ? une pension alimentaire ; (2) la hausse du revenu des m?res ; (3) la baisse du revenu des p?res ; et (4) l'inflation. Les analyses montrent que les tendances de la f?condit? hors mariage peuvent expliquer la plus grosse partie de la diminution des proportions de b?n?ficiaires, et que la baisse continue des revenus des p?res au cours des ann?es 1980 explique ?galement en grande partie celle des montants de pension alimentaire attribu?s et per?us. Les auteurs v?rifient aussi que l'?rosion mon?taire est responsable de la diminution en valeur r?elle des sommes vers?es aux enfants. (ETATS-UNIS, PENSION ALIMENTAIRE, ENFANT, REVENU)

97.09.34 - anglais - Greg J. DUNCAN, Institute for Policy Research, Northwestern University, 2040 Sheridan Road, Evanston, IL 60208-4100 (E.-U.), e-mail : gregduncan@nwu.edu, Johanne BOISJOLY, Universit? du Qu?bec ? Rimouski (Canada), et Timothy SMEEDING, Syracuse University (E.-U.)

La mobilit? ?conomique des jeunes travailleurs dans les ann?es 1970 et 1980 (Economic mobility of young workers in the 1970s and 1980s) (p. 497-509)

Les auteurs exploitent des donn?es longitudinales pour mesurer l'?volution d'une g?n?ration ? l'autre de la progression du revenu chez les jeunes adultes de sexe masculin. Le niveau de revenu des jeunes gens est syst?matiquement plus bas s'ils ont eu 21 ans entre 1980 et 1991 qu'entre 1970 et 1979, bien que les taux d'accroissement des revenus soient approximativement comparables. Parmi ceux qui ont eu 21 ans avant 1980, 60 % (70 % de ceux qui ont un dipl?me universitaire) ont atteint, vers l'?ge de 30 ans, un niveau de revenu sup?rieur au double du seuil de pauvret?, mais chez ceux qui ont eu 21 ans entre 1980 et 1991, ces proportions sont nettement inf?rieures (42 % et 56 %). Dans tous les sous-groupes d?mographiques, il est plus difficile pour les g?n?rations les plus r?centes d'atteindre le niveau de revenu de la classe moyenne. (ETATS-UNIS, JEUNE TRAVAILLEUR, REVENU, ANALYSE PAR COHORTE)

97.09.35 - anglais - Paula ENGLAND, Lori L. REID, Department of Sociology, University of Arizona, Tucson, AZ 85721 (E.-U.), e-mail : england@u.arizona.edu, et Barbara STANEK KILBOURNE, Department of Sociology, Vanderbilt University (E.-U.)

L'effet de la r?partition sexuelle des emplois sur les salaires de d?part dans une association : r?sultats de l'Enqu?te nationale longitudinale sur la jeunesse (The effect of the sex composition of jobs on starting wages in an organization: Findings from the NLSY) (p. 511-521)

Les auteurs montrent que les gens qui occupent des postes ? forte majorit? f?minine dans les associations ont des salaires de d?part inf?rieurs aux autres. Ceci reste vrai quand on contr?le les qualifications individuelles, la demande d'emploi en fonction de la qualification ou des conditions de travail, et le secteur d'activit? particulier. On utilise une mesure de la r?partition par sexe appliqu?e ? des emplois pr?cis en croisant la profession (code ? 3 chiffres) et l'activit? (code ? 3 chiffres). L'analyse porte sur des donn?es group?es recueillies entre 1979 et 1987 aupr?s du panel de l'Enqu?te nationale longitudinale sur la jeunesse. L'unit? d'analyse est la p?riode d'emploi (p?riode pendant laquelle la personne a travaill? pour une association donn?e). La variable d?pendante est le salaire en d?but de p?riode. Divers mod?les permettent de tenir compte des caract?ristiques individuelles stables non mesurables. L'effet n?gatif du pourcentage de femmes employ?es sur les salaires persiste ? travers toutes les analyses pour toutes les femmes et pour les hommes blancs. Pour les hommes noirs, le signe du coefficient est toujours n?gatif, mais sa valeur est parfois tr?s faible. (ETATS-UNIS, DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL, TRAVAIL FEMININ, SALAIRE)

97.09.36 - anglais - Jeff TAYMAN, San Diego Association of Governments, 401 B. Street, Suite 800, San Diego, CA 92101 (E.-U.), e-mail : jta@sandag.cog.ca.us, et David A. SWANSON, Center for Population Research and Census, Portland State University (E.-U.)

Sur l'utilit? des projections d?mographiques (On the utility of population forecasts) (p. 523-528)

De nombreux "clients" sont demandeurs de projections d?mographiques, surtout pour de petites unit?s g?ographiques. La litt?rature sur l'?valuation des projections est abondante, mais elle est ax?e essentiellement sur l'exactitude. Les auteurs de cet article vont au-del? du probl?me de l'exactitude en examinant le concept d'utilit? des projections dans le cas d'un ?chantillon de 2 709 districts et secteurs de recensement. Ils constatent que les auteurs des projections apportent "un plus" pour les zones caract?ris?es par une ?volution rapide ou une population nombreuse. Pour les autres zones, il n'y a g?n?ralement gu?re de valeur ajout?e. Ces r?sultats indiquent que des strat?gies et m?thodes nouvelles de projection, telles que la mod?lisation par composantes, pourraient accro?tre substantiellement l'utilit? des projections. (PROJECTION DE POPULATION, EVALUATION, METHODOLOGIE)

FEVRIER 1997 - VOLUME 34, NUMERO 1

97.09.37 - anglais - S. Jay OLSHANSKY, Department of Medicine, University of Chicago, 5841 S. Maryland Avenue, MC 6098, Chicago, IL 60637 (E.-U.), et Bruce A. CARNES, Argonne National Laboratory (E.-U.)

E-mail : sjayo@cicero.spc.uchicago.edu

Apr?s Gompertz (Ever since Gompertz) (p. 1-15)

En 1825, l'actuaire britannique Benjamin Gompertz fit une observation simple mais capitale : les tables de mortalit? humaine sont en grande partie sous-tendues par une loi de progression g?om?trique. On appelle d?sormais ?quation de Gompertz la formule simple qu'il mit au point pour d?crire la croissance exponentielle des taux de mortalit? entre la pubert? et la vieillesse - formule qui reste un instrument utile en d?mographie et dans d'autres disciplines scientifiques. L'observation d'une r?gularit? math?matique dans les tables de mortalit? conduisit Gompertz ? croire en une loi de mortalit? expliquant l'existence de structures par ?ge communes ? toutes les tables. Cette loi de mortalit? a retenu l'attention des scientifiques depuis 170 ans, parce que c'?tait le premier des outils empiriques fiables dont nous disposons aujourd'hui pour d?crire le processus d'extinction de nombreux organismes vivants au long d'une grande partie de leur dur?e de vie. Les auteurs passent en revue la litt?rature consacr?e ? la loi de Gompertz et examinent l'importance de ses observations et de ses id?es ? la lumi?re des travaux sur le vieillissement qui ont ?t? r?alis?s depuis lors. (METHODOLOGIE, TABLE DE MORTALITE, MODELE MATHEMATIQUE)

97.09.38 - anglais - James R. CAREY, Department of Entomology, University of California, Davis, CA 95616 (E.-U.). E-mail: jrcarey@ucdavis.edu

Ce que la biologie et les mod?les actuariels de la drosophile peuvent apporter aux d?mographes (What demographers can learn from fruit fly actuarial models and biology) (p. 17-30)

Historiquement, les d?mographes ont toujours consid?r? les r?sultats des travaux des actuaires sur les esp?ces non humaines, particuli?rement sur les invert?br?s tels que la drosophile, comme n'ayant pratiquement rien ? apporter aux recherches sur les populations humaines. L'auteur de cet article pr?sente des tables de mortalit? r?sultant de vastes ?tudes sur la drosophile m?diterran?enne, et montre qu'elles ouvrent des perspectives int?ressantes sur des aspects fondamentaux de la mortalit?, pertinentes dans le cas des populations humaines : la trajectoire de la mortalit? aux ?ges ?lev?s, les diff?rences selon le sexe, le concept de dur?e maximale de la vie, les ph?nom?nes d'h?t?rog?n?it? d?mographique et de s?lection. Un th?me crucial de l'article est la n?cessit? pour les d?mographes d'am?liorer leurs connaissances sur les nouveaux d?veloppements de la biologie, y compris dans des domaines comme l'?cologie ?volutionniste, la d?mographie exp?rimentale et la m?decine mol?culaire. (CALCUL ACTUARIEL, DEMOGRAPHIE ANIMALE, TABLE DE MORTALITE, RECHERCHE DEMOGRAPHIQUE)

97.09.39 - anglais - Anatoli I. YASHIN et Ivan A. IACHINE, Odense University, Medical School, CHS, Winslowparken 17,1, DK 5000, Odense C (Danemark). E-mail: a.yashin@chsmed.ou.dk

Comment utiliser les mod?les de fragilit? pour ?valuer les limites de la long?vit? (How frailty models can be used in evaluating longevity limits) (p. 31-48)

Les auteurs examinent une approche de la mortalit? et des limites de la long?vit? exploitant des donn?es de mortalit? sur des individus apparent?s, avec ou sans informations sur les facteurs associ?s. Cette approche combine l'analyse d?mographique de la mortalit? avec les m?thodes de la g?n?tique quantitative et de l'?pid?miologie g?n?tique. Elle permet d'analyser la structure g?n?tique de la fragilit? dans le cadre d'un mod?le de risque de Cox avec effets al?atoires. Les auteurs d?crivent l'application de cette strat?gie ? des donn?es de mortalit? sur des jumeaux danois. Ils en d?duisent alors les estimations minimales des limites biologiques de la long?vit? humaine. Finalement, ils ?voquent les limites de cette approche et indiquent des voies d'approfondissement de la recherche sur ce sujet. (METHODOLOGIE, LONGEVITE, GENETIQUE DEMOGRAPHIQUE, MODELE THEORIQUE)

97.09.40 - anglais - Robert W. FOGEL et Dora L. COSTA, University of Chicago, National Bureau of Economic Research, 1101 E. 58th Street, Chicago, IL 60637 (E.-U.). E-mail : imok@tao.cpe.uchicago.edu

Une th?orie de "l'?volution techno-physiologique" et ses cons?quences pour les perspectives de population, de d?penses de sant? et de co?t des pensions (A theory of technophysio evolution, with some implications for forecasting population, health care costs, and pension costs) (p. 49-66)

Les auteurs estiment que, depuis trois si?cles, la physiologie humaine a subi de grandes transformations provoqu?es par l'environnement et facilit?es par de nombreux progr?s technologiques. Ces transformations, qu'ils baptisent "?volution techno-physiologique", ont fait cro?tre de plus de 50 % la taille du corps et ont consid?rablement am?lior? la solidit? et les capacit?s des organes vitaux. Puisque l'?volution techno-physiologique est toujours ? l'oeuvre, il convient de la prendre en consid?ration dans les perspectives de long?vit? et de morbidit?, et donc dans les projections de population ?g?e, de pensions de retraite et de d?penses de sant?. (EVOLUTION, PHYSIOLOGIE, CHANGEMENT TECHNOLOGIQUE, PERSONNE AGEE, PROJECTION DE POPULATION)

97.09.41 - anglais - Ronald LEE, Demography and Economics, University of California-Berkeley, 2232 Piedmont Ave., Berkeley, CA 94720 (E.-U.), et Shripad TULJAPURKAR, Mountain View Research (E.-U.). E-mail : rlee@demog.berkeley.edu

La mort et l'imp?t : allongement de la dur?e de la vie, consommation et s?curit? sociale (Death and taxes: Longer life, consumption, and social security) (p. 67-81)

Analyse en trois ?tapes de l'influence de la baisse pr?visible de la mortalit? sur le financement ? long terme du syst?me am?ricain de s?curit? sociale. Premi?rement, d'un point de vue th?orique, la baisse de la mortalit? ajoute des personnes-ann?es de vie qui se r?partissent tout au long du cycle de vie. L'interaction de cette distribution avec la r?partition par ?ge de l'?cart entre les revenus du travail et la consommation, ou entre les imp?ts et les b?n?fices, d?termine en partie les implications financi?res de la baisse de la mortalit? dans l'?tat stable correspondant. L'effet de la baisse de la mortalit? sur le taux de croissance de la population joue ausi un r?le, mais n?gligeable dans les populations o? la mortalit? est d?j? basse. Deuxi?mement, l'examen des tendances pass?es de la mortalit? aux Etats-Unis et dans divers pays ? faible mortalit? incite ? penser que la mortalit? va baisser plus vite que ne le pr?voit l'administration de la s?curit? sociale. Troisi?mement, les auteurs combinent les approches des deux premi?res parties dans des simulations dynamiques visant ? analyser les effets de la baisse de la mortalit? et de divers sc?narios d'?volution de la mortalit? sur le financement de la s?curit? sociale. Ils utilisent aussi des projections d?mographiques stochastiques pour ?valuer l'influence de la marge d'incertitude de la baisse de la mortalit? sur la marge d'incertitude des effets financiers ; et ils constatent que la marge d'incertitude de la f?condit? a une influence encore plus importante que celle de la mortalit?, contrairement aux r?sultats des tests de sensibilit? des projections officielles. (ETATS-UNIS, BAISSE DE LA MORTALITE, SECURITE SOCIALE, FINANCEMENT, PROJECTION DE POPULATION)

97.09.42 - anglais - David A. WISE, Harvard University, National Bureau of Economic Research, 1050 Massachusetts Avenue, Cambridge, MA 02138 (E.-U.). E-mail : dwise@nber.harvard.edu

La retraite, ? contre-courant des tendances d?mographiques : des personnes ?g?es plus nombreuses, qui vivent plus longtemps et qui travaillent et ?pargnent moins (Retirement against the demographic trend: More older people living longer, working less, and saving less) (p. 83-95)

La population am?ricaine vieillit rapidement et les individus vivent plus longtemps. Pourtant les Am?ricains ?pargnent de moins en moins et les actifs les plus ?g?s prennent leur retraite de plus en plus t?t. La chute acc?l?r?e des taux d'activit? correspond grosso modo ? l'instauration de deux cat?gories de syst?mes de retraite : celui de la s?curit? sociale et ceux qu'offrent les employeurs. L'auteur montre que ces syst?mes de retraite incitent fortement ? prendre sa retraite avant d'?tre vieux. L'intensit? de cet effet incitatif est illustr?e par une simulation de l'impact de divers changements en mati?re de retraite et de s?curit? sociale sur la d?cision de prendre sa retraite chez les employ?s d'une grande entreprise. L'?volution r?guli?re des prestations de s?curit? sociale n'aurait aucun impact sur les d?cisions des employ?s dans le cadre d'un syst?me fixe de pension de retraite. Mais si le syst?me de retraite s'adaptait ? l'?volution de la s?curit? sociale, l'effet serait tr?s important. De plus, bien que la l?gislation actuelle n'en tienne pas compte, il est clair que le recul de l'?ge officiel de la retraite dans le syst?me de s?curit? sociale aurait un effet important sur l'?ge de la retraite d'un grand nombre d'employ?s qui ne sont pas couverts par un syst?me de retraite. (ETATS-UNIS, SYSTEME DE RETRAITE, AGE DE LA RETRAITE, PENSION DE RETRAITE, VIEILLISSEMENT DEMOGRAPHIQUE, EPARGNE)

97.09.43 - anglais - Angus S. DEATON et Christina H. PAXSON, Research Program in Development Studies, Princeton University, 219 Bendheim Hall, Princeton, NJ 08544-1022 (E.-U.). E-mail : deaton@wws.princeton.edu ; cpaxson@wws.princeton, edu

Les effets de la croissance d?mographique et de la croissance ?conomique sur l'?pargne et l'in?galit? dans un pays donn? (The effects of economic and population growth on national saving and inequality) (p. 97-114)

Compte rendu d'une recherche en cours consacr?e aux effets de la croissance ?conomique et de la croissance d?mographique sur les taux d'?pargne et l'in?galit? ? l'?chelle nationale. La base th?orique de cette recherche est le mod?le du cycle de vie. Les auteurs apportent des ?l?ments qui d?pendent de la validit? du mod?le et d'autres qui la mettent en doute. En utilisant des donn?es chronologiques provenant d'enqu?tes transversales sur les m?nages r?alis?es ? Taiwan, en Tha?lande, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, ils montrent qu'il est possible d'imposer une interpr?tation en termes de cycle de vie des donn?es sur la consommation, le revenu et l'?pargne, mais que les r?sultats ne concordent pas avec la mani?re dont la croissance ?conomique et la croissance d?mographique font monter les taux d'?pargne. La liaison internationale bien attest?e entre croissance ?conomique et ?pargne ne peut pas ?tre transpos?e dans le cycle de vie, de m?me que des modifications de la croissance ?conomique ou d?mographique n'ont pas d'influence importante sur l'?pargne dans un pays donn?. Certains r?sultats soutiennent le mod?le du cycle de vie quand il pr?dit que les in?galit?s de consommation et de revenu total (pas n?cessairement des seuls revenus gagn?s) dans une g?n?ration devraient cro?tre avec l'?ge. La baisse du taux de croissance d?mographique redistribue la population au b?n?fice des g?n?rations les plus anciennes et les plus in?galitaires, et peut augmenter l'in?galit? au niveau national. Les auteurs calculent l'ampleur de ces divers effets. (DEMOGRAPHIE ECONOMIQUE, CROISSANCE ECONOMIQUE, ACROISSEMENT DE LA POPULATION, EPARGNE, DIFFERENCIATION SOCIALE)

97.09.44 - anglais - Lee A. LILLARD, RAND, 1700 Main Street, PO Box 2138, Santa Monica, CA 90407-2138 (E.-U.), et Robert J. WILLIS, Institute for Social Research, University of Michigan, Ann Arbor (E.-U.). E-mail : Lee_Lillard@rand.org

Les d?terminants des transferts interg?n?rationnels : le cas de la Malaisie (Motives for intergenerational transfers: Evidence from Malaysia) (p. 115-134)

Les auteurs discutent diverses hypoth?ses sur les d?terminants des transferts interg?n?rationnels au sein de la famille. Pour une exploration empirique de ces hypoth?ses, ils utilisent des donn?es relatives aux transferts de temps et d'argent entre g?n?rations en Malaisie, pays o? n'existent ni s?curit? sociale ni assurances m?dicales. Leurs r?sultats confirment l'hypoth?se que les enfants sont une source importante de s?curit? pour la vieillesse et que cette s?curit? constitue, en partie, le remboursement par les enfants des investissements faits par les parents pour leur ?ducation. Ce remboursement est partiellement fonction du revenu des enfants, et, dans le cas des filles, du revenu de leur mari. Les auteurs confirment ?galement l'hypoth?se que parents et enfants ?changent du temps contre de l'argent. (MALAISIE, PERSONNE AGEE, PARENT, ENFANT, AFFECTATION DES RESSOURCES)

97.09.45 - anglais - Kenneth G. MANTON, Eric STALLARD et Larry CORDER, Center for Demographic Studies, Duke University, Box 90088, Durham, NC 27708-0088 (E.-U.). E-mail : kgm@cds.duke.edu

Evolution du lien entre mortalit?/invalidit? et ?ge : effet de g?n?ration et autres d?terminants (Changes in the age dependence of mortality and disability: Cohort and other determinants) (p. 135-157)

Si, globalement, les esp?rances de vie ? la naissance et ? l'?ge de 65 ans ont toujours connu depuis 1900 une tendance ascendante aux Etats-Unis, leur rythme d'?volution a ?t? variable et l'am?lioration s'est souvent limit?e ? des sous-populations sp?cifiques. Il y a eu des p?riodes marqu?es par la hausse ou la baisse des risques de mortalit? dus ? certaines causes pour un sexe ou un ?ge donn? : c'est en partie le reflet de la persistance des effets de certains facteurs de sant? sur des g?n?rations d?termin?es. Il est important de comprendre les hauts et les bas des taux de mortalit? par cause parce que les tendances g?n?rales de l'esp?rance de vie r?sultent des interactions de multiples variables longitudinales et transversales. Par cons?quent, les auteurs explorent d'abord les facteurs qui ont pu affecter la sant? des g?n?rations depuis 1880 et ils examinent comment cette histoire a pu influencer les risques actuels et futurs de mortalit? par maladie chronique dans les g?n?rations. Ensuite, gr?ce ? des donn?es officielles de mortalit? recueillies entre 1982 et 1991, ils analysent la mani?re dont ces facteurs influent, aux divers ?ges, sur la relation entre l'invalidit? et la mortalit? dans trois groupes de g?n?rations. Ils constatent une grande ?volution de la mortalit? et de l'invalidit? dans ces g?n?rations, et ils ?valuent quels ont pu ?tre les changements et ? quels changements on peut encore s'attendre. (ETATS-UNIS, ESPERANCE DE VIE, AGE, GENERATION, MORTALITE, HANDICAPE PHYSIQUE)

97.09.46 - anglais - James P. SMITH et Raynard KINGTON, RAND, 1700 Main Street, Santa Monica, CA 90407-2138 (E.-U.). E-mail : James_Smith@RAND.org

Les facteurs d?mographiques et ?conomiques associ?s ? la sant? des personnes ?g?es (Demographic and economic correlates of health in old age) (p. 159-170)

Cette recherche porte sur les disparit?s en mati?re d'aptitudes fonctionnelles parmi les personnes ?g?es aux Etats-Unis. Les auteurs mettent l'accent sur deux objectifs : (1) comprendre la grande diversit? des combinaisons de statut socio-?conomique et d'?tat de sant?, et (2) comprendre la stabilit? de l'?tat de sant? sur de longues p?riodes. Ils constatent qu'il existe d'importants feed-backs de la sant? vers la situation socio-?conomique, sur le moment et ? long terme. Il convient donc de bien distinguer les diverses sources de revenu et les membres du m?nage qui per?oivent ces revenus. Cette recherche d?montre ?galement que l'?tat de sant? de la personne ?g?e est influenc? par les caract?ristiques de sant? des diverses g?n?rations qui composent sa famille. Enfin, on observe que les diff?rences d?mographiques et ?conomiques ? cet ?gard expliquent les diff?rences d'aptitudes fonctionnelles entre les races et les ethnies, mais pas entre les sexes. (ETATS-UNIS, PERSONNE AGEE, SANTE, GENERATION, CONDITION SOCIO-ECONOMIQUE)


Retour ? la page d'accueil