INTERNATIONAL FAMILY PLANNING PERSPECTIVES

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Etats-Unis (New York) 76

INTERNATIONAL FAMILY PLANNING PERSPECTIVES

DECEMBRE 1994 - VOLUME 20, NUMERO 4

98.76.1 - anglais - Li Yong PING, Institute of Population Studies, Peking University, Beijing (Chine), Katherine L. BOURNE, UNFPA consultant, Beijing (Chine), Patrick J. ROWE, WHO Special Programme of Research, Development and Research Training in Human Reproduction, Zhang De WEI, Shanghai Family Planning Research Institute, Shanghai (Chine), Wang Shao XIAN, Beijing Medical University, Beijing (Chine), Zhen Hiao YIN, Institute of Population Studies, Peking University, Beijing (Chine), et Wu ZHEN, China Population Information and Research Center (Chine)

L'impact d?mographique du passage des st?rilets d'acier aux st?rilets de cuivre en Chine (The demographic impact of conversion from steel to copper IUDs in China) (p. 124-130)

Le programme chinois de planning familial repose tr?s largement sur le st?rilet, qui couvre 80 % de la contraception r?versible. Le st?rilet le plus r?pandu est l'anneau d'acier inoxydable, dont le taux d'?chec durant la premi?re ann?e d'utilisation est six fois plus ?lev? que celui du st?rilet de cuivre. Le co?t de ce dernier est souvent consid?r? comme un obstacle ? sa diffusion. Mais si tous les st?rilets fournis ? partir de 1993 ?taient des st?rilets de cuivre, on ?viterait 41 millions de grossesses (soit 26 millions d'avortements et 14 millions de naissances vivantes) sur les dix ann?es suivantes, ces grossesses r?sultant d'?checs du st?rilet d'acier. Passer du st?rilet d'acier au st?rilet de cuivre en 4 ans ?viterait pr?s de 32 millions de grossesses ; et en 7 ans, 24 millions. (CHINE, DIU, EFFICACITE DE LA CONTRACEPTION, NAISSANCE EVITEE)

98.76.2 - anglais - Barbara JANOWITZ, Service Delivery Research Division, Family Health International, Research Triangle Park, NC (E.-U.), Kanchana KANCHANASINITH, Regional Health Promotion Center, Region I, Bangkok (Tha?lande), Nanta AUAMKUL, Office of the Permanent Secretary, Ministry of Public Health, Bangkok (Tha?lande), Pornsinee AMORNWICHET, Research and Evaluation Section, Family Health Division, Ministry of Public Health, Bangkok (Tha?lande), Kusol SOONTHORNDHADA, Institute for Population and Social Research, Mahidol University, Bangkok (Tha?lande), et Robert HANENBERG, Family Health International, Research Triangle Park, NC (E.-U.)

L'introduction de l'implant contraceptif en Tha?lande : impact sur l'utilisation et le co?t de la contraception (Introducing the contraceptive implant in Thailand: Impact on method use and costs) (p. 131-136)

Dans un projet exp?rimental d'?tude des r?percussions de la fourniture de l'implant contraceptif hormonal dans le cadre du programme national de planning familial tha?landais, on a compar? 11 h?pitaux dont les infirmi?res avaient ?t? form?es ? l'insertion de l'implant ? 11 h?pitaux t?moins. Au cours des six mois qui ont suivi la formation des infirmi?res, 38 femmes par mois et par h?pital en moyenne ont re?u l'implant dans les h?pitaux participant ? l'exp?rience, contre 8 dans les h?pitaux t?moins. Mais des entretiens avec 550 nouvelles utilisatrices de l'implant r?v?lent que 96 % d'entre elles auraient eu recours ? une autre m?thode moderne de contraception si l'implant n'avait pas ?t? disponible. Par ailleurs, dans la plupart des cas, le co?t par couple-ann?e de protection est plus ?lev? pour l'implant que pour le st?rilet ou les injections hormonales. Par exemple, trois couple-ann?es de protection co?tent environ 9,40 dollars pour l'implant, contre 5,00 dollars pour les injections et 1,40 dollars pour le st?rilet. L'introduction et la diffusion de l'implant en Tha?lande va donc co?ter plus cher que l'extension de ces autres m?thodes. Le potentiel d'utilisation de l'implant en Tha?lande ?tant important, le programme national va devoir choisir de consacrer une part croissante de ses ressources ? cette m?thode, ou de faire payer plus cher ses utilisatrices, ou encore d'en rationner l'utilisation par des mesures administratives. (THAILANDE, CONTRACEPTION PAR IMPLANTS, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, COUT)

98.76.3 - anglais - Cheri PIES, Department of Health Science, San Jose State University, San Jose, CA (E.-U.), Malcolm POTTS et Bethany YOUNG, School of Public Health, University of California at Berkeley, CA (E.-U.)

La quinacrine : analyse d'une m?thode de st?rilisation non chirurgicale (Quinacrine pellets: An examination of nonsurgical sterilization) (p. 137-141)

En tant que m?thode non chirurgicale de st?rilisation f?minine, la quinacrine est ? l'?tude depuis plus d'un quart de si?cle, mais sa r?cente mise en service a suscit? beaucoup d'int?r?t et d'inqui?tudes. Au d?but des ann?es 1970, on s'y est int?ress? quand elle a pu ?tre administr?e sous forme de pastilles ? diffusion lente au lieu de " pur?e " liquide, mais beaucoup d'observateurs ont soulign? son taux d'?chec ?lev? et les risques s?rieux qu'elle pr?sentait. Des travaux de terrain r?alis?s au Vi?t-nam entre 1989 et 1992 ont interpell? les d?fenseurs de la sant? f?minine, les chercheurs en mati?re de contraceptifs, les d?cideurs politiques, les responsables du planning familial, entre autres, inquiets du d?veloppement et de l'utilisation de cette technique. Les auteurs attirent particuli?rement l'attention sur la question de la qualit? scientifique des ?tudes de terrain et sur les effets potentiels, ? court et ? long terme, de l'emploi des pastilles de quinacrine sur la sant?. (VIET NAM, STERILISATION FEMININE, PRODUIT CHIMIQUE, EVALUATION)

98.76.4 - anglais - Youssef COURBAGE, Institut National d'Etudes D?mographiques, Paris (France)

La transition de la f?condit? en Syrie : de la politique d?mographique implicite ? la crise ?conomique explicite (Fertility transition in Syria: From implicit population policy to explicit economic crisis) (p. 142-146)

En Syrie, malgr? la rapidit? de la croissance d?mographique, le gouvernement a ?t? r?ticent ? adopter une politique d'intervention directe, pr?f?rant compter sur le d?veloppement ?conomique ainsi que sur l'?ducation des femmes et leur entr?e dans le march? du travail pour r?duire la dimension des familles. Au cours des ann?es 1970, en d?pit de la prosp?rit? et des progr?s consid?rables de l'?ducation f?minine, le taux de natalit? est demeur? imperturbablement haut. L'instruction des femmes ne les a pas amen?es massivement vers le march? du travail avant les ann?es 1980, o? la stagnation de l'?conomie a oblig? les familles a rechercher une deuxi?me source de revenu. Depuis le milieu des ann?es 1980, le taux de natalit? a fortement baiss?, passant de 45 ? en 1985 ? 33 ? en 1990. (SYRIE, TRANSITION DEMOGRAPHIQUE, TENDANCE DE LA FECONDITE, EDUCATION DES FEMMES, TRAVAIL FEMININ, DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE)

98.76.5 - anglais - John STANBACK, Jason B. SMITH, Barbara JANOWITZ, Service Delivery Research Division, Family Health International, Research Triangle Park, NC (E.-U.), et Fadel DIADHIOU, Department of Obstetrics and Gynecology, Universit? Cheikh Anta Diop, Dakar (S?n?gal)

Contraceptifs oraux et contre-indications m?dicales : l'efficacit? des examens syst?matiques de laboratoire au S?n?gal (Safe provision of oral contraceptives: The effectiveness of systematic laboratory testing in Senegal) (p. 147-149)

En 1988-1989, une ?tude prospective a ?t? r?alis?e sur les examens de laboratoire impos?s, au S?n?gal, aux femmes qui souhaitent utiliser la pilule contraceptive. On a observ? que 3 % des 410 femmes qui demandaient la pilule pour la premi?re fois pr?sentaient une contre-indication m?dicale ? son utilisation. Les examens de laboratoire visaient ? d?tecter le cancer du col de l'ut?rus, le diab?te, l'hypercholest?rol?mie, l'an?mie et les dysfonctionnements h?patiques. Le premier examen a trouv? une contre-indication chez 20 femmes ; sur les 9 qui ont subi un nouvel examen, une seule a vu sa contre-indication confirm?e, les r?sultats ?tant n?gatifs chez les 8 autres. Le co?t de ces examens de laboratoire a ?t? estim? entre 55 et 216 dollars par femme, soit cinq fois le revenu mensuel par habitant au S?n?gal. (SENEGAL, CONTRACEPTIF ORAL, CONTRE-INDICATION, EVALUATION DE PROGRAMME)

SEPTEMBRE 1996 - VOLUME 22, NUMERO 3

98.76.6 - anglais - J. Timothy JOHNSON et Beth A. MACKE, Division of Reproductive Health, National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion, Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, GA (E.-U.)

L'estimation des besoins en contraceptifs ? partir des tendances de diffusion des diverses m?thodes dans les pays en d?veloppement (Estimating contraceptive needs from trends in method mix in developing countries) (p. 92-96)

La contraception s'est consid?rablement r?pandue dans les pays en d?veloppement, au point de poser des probl?mes aux organismes donateurs et aux dirigeants des programmes qui tentent d'estimer les besoins en contraceptifs. Les donn?es de 106 enqu?tes nationales r?alis?es entre 1974 et 1992 permettent de mesurer l'?volution de la pratique de la contraception, globalement et pour chaque m?thode, et d'en d?duire les taux annuels d'accroissement sur lesquels on peut baser les calculs prospectifs. Dans l'ensemble, d'apr?s les enqu?tes les plus r?centes, 44 % des femmes utilisent la contraception, 36 % employant une m?thode moderne. Des premi?res aux derni?res enqu?tes, la pr?valence de la contraception a augment? au taux annuel de 5 %, et celle de la contraception moderne a cr? ? raison de 6 % par an. Cette ?volution a ?t? particuli?rement rapide en Afrique subsaharienne (9-10 %) et lente en Am?rique Latine et aux Antilles (3-4 %). Tandis que le recours ? la st?rilisation augmentait de 8 % par an, l'emploi de la pilule, du st?rilet et du pr?servatif n'augmentait que de 2 % l'an tout au plus. Dans la plupart des r?gions, la st?rilisation s'est r?pandue beaucoup plus vite que les autres m?thodes, sauf en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, o? la diffusion de la st?rilisation est rest?e modeste tandis que le st?rilet se r?pandait rapidement. (PAYS EN DEVELOPPEMENT, EXTENSION DE LA CONTRACEPTION, METHODE CONTRACEPTIVE, BESOINS, ESTIMATION)

98.76.7 - anglais - John KNODEL, Department of Sociology, University of Michigan, Ann Arbor (E.-U.), et Anthony PRAMUALRATANA, Institute for Population and Social Research, Mahidol University, Bangkok (Tha?lande)

Perspectives d'extension de l'emploi du condom par les couples mari?s en Tha?lande (Prospects for increased condom use within marriage in Thailand) (p. 97-102)

La transmission du VIH par le mari ? sa femme est aujourd'hui un facteur important de l'?pid?mie de sida en Tha?lande. Bien que les Tha?landais des deux sexes connaissent bien le r?le du condom dans la lutte contre le VIH, la proportion des couples mari?s qui emploient le pr?servatif ? des fins contraceptives n'a jamais d?pass? 2 %. Des discussions th?matiques en groupe et des entretiens individuels avec des hommes et des femmes, en milieu rural et en milieu urbain, r?v?lent d'?normes obstacles ? la diffusion du condom chez les couples mari?s. Le pr?servatif est largement per?u comme une g?ne au plaisir de l'homme et consid?r? essentiellement comme instrument prophylactique dans les relations avec les prostitu?es. Les perspectives d'accroissement du recours au condom comme m?thode de contraception chez les couples mari?s apparaissent d'autant plus limit?es que des alternatives tr?s efficaces sont largement disponibles. Il va donc falloir pr?senter le condom directement comme un instrument prophylactique. En pratique, les auteurs sugg?rent de g?n?raliser la promotion du pr?servatif dans le cadre des relations sexuelles extra-conjugales, d'encourager les individus les plus expos?s ? se soumettre spontan?ment aux tests de d?tection du VIH, et de d?velopper l'assistance aux personnes s?ropositives. (THAILANDE, SIDA, COUPLE, CONDOM, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION)

98.76.8 - anglais - Annika JOHANSSON, Department of International Health and Social Medicine, Unit of International Health Care Research, Karolinska Institute, Stockholm (Su?de), Le Thi Nham TUYET, Nguyen The LAP, Centre for Research on Gender, Family and Environment in Development, Hanoi (Vi?t-nam), et Kajsa SUNDSTR?M, Karolinska Institute, Stockholm (Su?de)

L'avortement sur le terrain : l'exp?rience des femmes dans deux villages de la province vietnamienne de Thai Binh (Abortion in context: Women's experience in two villages in Thai Binh province, Vietnam) (p. 103-107)

Au cours des ann?es 1980, le gouvernement vietnamien a adopt? une politique visant ? juguler la croissance de la population en limitant la famille ? deux enfants. Le Vi?t-nam a aujourd'hui l'un des taux d'avortement les plus ?lev?s du monde. Dans la province rurale de Thai Binh, o? certaines autorit?s locales appliquent rigoureusement la politique nationale par le biais d'un syst?me de primes et d'amendes, on a compt? 114 avortements pour 100 naissances en 1991. Une enqu?te effectu?e dans deux villages de cette province, aupr?s de 228 femmes qui ont avort? cette ann?e-l?, montre que le choix en mati?re de m?thode de contraception ?tait restreint ; le st?rilet ?tait pratiquement la seule m?thode moderne utilis?e, et bien des femmes l'avaient abandonn? ? cause de ses effets secondaires. En moyenne, les femmes avaient eu 2,4 naissances vivantes et 1,5 avortements ; ceux-ci avaient g?n?ralement ?t? pratiqu?s dans les huit premi?res semaines de gestation. Les motifs invoqu?s le plus souvent pour expliquer le recours ? l'avortement ?taient le d?sir d'?pargner de l'argent et la crainte de devoir payer une amende en d?passant le chiffre de deux enfants. C'est principalement avec son mari que la femme avait partag? la d?cision d'avorter ; souvent, les parents et les beaux-parents ne l'approuvaient pas. Apr?s l'avortement, les services de guidance ?taient inexistants ou inad?quats. On a d?nombr? proportionnellement deux fois plus d'avortements dans le village o? l'application de la politique nationale ?tait la plus stricte que dans celui o? elle ?tait la plus souple. (VIET NAM, AVORTEMENT PROVOQUE, POLITIQUE ANTINATALISTE, ANALYSE COMPARATIVE)

98.76.9 - anglais - Heidi Bart JOHNSTON et Kenneth H. HILL, Department of Population Dynamics, Johns Hopkins University School of Hygiene and Public Health, Baltimore, MD (E.-U.)

Estimations indirectes de l'avortement provoqu? dans les pays en d?veloppement (Induced abortion in the developing world: Indirect estimates) (p. 108-114 et 137)

En analysant les donn?es des Enqu?tes d?mographiques et de sant? de 21 pays en d?veloppement, les auteurs obtiennent des estimations indirectes de la fr?quence de l'avortement moyennant un r?arrangement du mod?le de Bongaarts permettant le calcul de l'indice d'avortement ? partir des principales autres variables interm?diaires de la f?condit? (nuptialit?, utilisation de la contraception, am?norrh?e post-partum), et des indices synth?tiques de fertilit? et de f?condit?. En moyenne, l'avortement semble exercer sur la f?condit? une influence comparable ? celle de la contraception. Cet impact est particuli?rement fort dans les quatre pays latino-am?ricains ?tudi?s : l'avortement y r?duit la f?condit? de 38 ? 55 %, contre 6 ? 19 % au Proche-Orient et 0 ? 32 % en Afrique. Dans les cinq pays qui ont b?n?fici? de deux EDS, l'effet r?ducteur de l'avortement sur la f?condit? s'est intensifi? au fil du temps. (PAYS EN DEVELOPPEMENT, AVORTEMENT PROVOQUE, FACTEUR DE LA FECONDITE, ESTIMATION)

98.76.10 - anglais - Sheitaneh SOROODI-MOGHADDAM, T?h?ran (Iran)

Rapport pr?liminaire sur un test clinique de la quinacrine comme m?thode non chirurgicale de st?rilisation f?minine en Iran (Quinacrine pellet method of nonsurgical female sterilization in Iran: Preliminary report on a clinical trial) (p. 122-123 et 127)

Pour ?tudier la s?curit?, l'efficacit? et l'acceptabilit? de la st?rilisation f?minine par la quinacrine en milieu m?dical priv?, on a analys? des donn?es relatives ? 160 femmes de T?h?ran ? qui on a appliqu? cette m?thode entre septembre 1990 et avril 1994. Les trois quarts de ces femmes ont ?t? suivies pendant au moins un an, plus de la moiti? pendant plus de deux ans. A la fin de la p?riode ?tudi?e, deux femmes avaient eu une grossesse (taux brut de grossesse de 1,2 %, pas de grossesse extra-ut?rine). Dans les deux mois apr?s la prise de quinacrine, environ la moiti? des femmes se sont plaintes de complications ou d'effets secondaires, mais mineurs et faciles ? traiter. Au del? de deux mois, le seul effet secondaire d?clar? a ?t? un retard de r?gles. La st?rilisation par quinacrine co?te dix fois moins cher que la st?rilisation chirurgicale, mais cette technique est peu connue dans le milieu m?dical iranien. (IRAN, STERILISATION FEMININE, PRODUIT CHIMIQUE, EVALUATION)

DECEMBRE 1996 - VOLUME 22, NUMERO 4

98.76.11 - anglais - Deborah S. DEGRAFF, Bowdoin College, Brunswick, Maine (E.-U.), et Victor DE SILVA, Family Planning Association of Sri Lanka, Colombo (Sri Lanka)

Nouvelle approche de la d?finition et de la mesure des besoins non satisfaits en mati?re de contraception (A new perspective on the definition and measurement of unmet need for contraception) (p. 140-147)

Un nouveau concept de " besoin de contraception non satisfait " distingue les femmes chez lesquelles une grossesse augmenterait le risque de d?c?s, pour elles-m?mes, pour l'enfant ? na?tre ou pour l'enfant pr?c?dent, ? cause de leur ?ge avanc?, du rang ?lev? de la naissance ou du faible ?cart avec la naissance pr?c?dente. Appliqu?e aux donn?es de l'Enqu?te d?mographique et de sant? du Sri Lanka, cette m?thode chiffre la proportion des femmes actuellement mari?es qui pr?sentent un besoin de contraception entre 4 et 23 %, selon que l'on inclut ou non celles qui sont enceintes, celles qui n'ont pas de relations sexuelles et celles qui utilisent une m?thode traditionnelle de contraception. En appliquant le concept habituel, bas? sur le projet de f?condit? exprim? par les femmes, de 6 ? 31 % des femmes mari?es pr?senteraient un besoin de contraception. Cette approche classique permet d'identifier de 50 ? 90 % des femmes s?lectionn?es par la nouvelle approche, avec un meilleur r?sultat quand on inclut les femmes qui n'ont pas de relations sexuelles et celles qui utilisent une m?thode traditionnelle, mais pas celles qui sont enceintes. La nouvelle approche permet d'identifier de 43 ? 65 % des femmes s?lectionn?es par l'approche classique, avec un meilleur r?sultat quand on inclut les femmes enceintes mais pas celles qui utilisent une m?thode traditionnelle. (SRI LANKA, EXTENSION DE LA CONTRACEPTION, BESOINS, METHODOLOGIE)

98.76.12 - anglais - Susheela SINGH et Renee SAMARA, The Alan Guttmacher Institute, New York (E.-U.)

Le mariage pr?coce des femmes dans les pays en d?veloppement (Early marriage among women in developing countries) (p. 148-157)

Une analyse des donn?es de 40 Enqu?tes d?mographiques et de sant? montre que la tendance au mariage pr?coce des femmes persiste dans les pays en d?veloppement. Dans l'ensemble, de 20 ? 50 % des femmes se marient ou entrent en union avant l'?ge de 18 ans, et de 40 ? 70 % avant leur vingti?me anniversaire. C'est surtout en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud que le mariage pr?coce est r?pandu, il est plus rare en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est. La probabilit? de s'?tre mari?e avant l'?ge de 20 ans est plus faible chez les femmes de 20-24 ans que chez celles de 40-44 ans ; l'?cart est d'au moins 10 points de pourcentage dans la plupart des pays, voire de 30 ? 40 points dans certains. Le niveau d'instruction et l'?ge au premier mariage sont ?troitement associ?s, tant au niveau individuel qu'au niveau agr?g? : les femmes qui ont fr?quent? l'enseignement secondaire ont consid?rablement moins de chances que les autres de s'?tre mari?es pendant leur adolescence, et dans les pays o? la proportion des femmes instruites est ?lev?e, la proportion des femmes qui se marient tr?s jeunes est faible. (PAYS EN DEVELOPPEMENT, MARIAGE PRECOCE, CONDITION FEMININE, EDUCATION DES FEMMES)

98.76.13 - anglais - Ruhul AMIN, Yiping LI et Ashrad U. AHMED, Institute for Urban Research, Morgan State University, Baltimore, MD (E.-U.)

Les programmes de cr?dit bancaire pour les femmes et le planning familial au Bangladesh rural (Women's credit programs and family planning in rural Bangladesh) (p. 158-162)

Dans beaucoup de pays en d?veloppement, des programmes d'acc?s au cr?dit bancaire sans nantissement combinent l'am?lioration de la situation ?conomique des gens avec la sensibilisation de l'opinion, l'information et la motivation en mati?re de planning familial, des services de sant? pr?ventive et d'autres activit?s favorables au bien-?tre social. Selon une enqu?te aupr?s des m?nages, effectu?e en 1995 au Bangladesh rural, dans les zones d'activit? de cinq ONG qui offrent de tels programmes d'acc?s au cr?dit, les femmes qui participent ? ces programmes sont plus port?es que les autres ? employer la contraception, ? ne plus vouloir d'enfant, et ? souhaiter une famille r?duite. L'?mancipation progressive des participantes est associ?e au d?sir de ne pas avoir d'enfant suppl?mentaire. Les non-participantes qui habitent les zones couvertes par les programmes souhaitent ?galement une famille moins nombreuse, ce qui sugg?re une diffusion locale des normes adopt?es par les participantes. (BANGLADESH, EMANCIPATION DE LA FEMME, CREDIT, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME)

98.76.14 - anglais - David HUBACHER, Family Health International, Research Triangle Park, NC (E.-U.), Margarita SUAZO, Asociaci?n Hondure?a de Planificaci?n de Familia, Tegucigalpa (Honduras), Stanley TERRELL, USAID, Tegucigalpa (Honduras), et Marco PINEL, Ministerio de Salud P?blica, Tegucigalpa (Honduras)

Analyse de l'extension des m?thodes traditionnelles de contraception au Honduras (Examining the increasing prevalence of traditional contraceptive methods in Honduras) (p. 163-168)

La part des m?thodes traditionnelles dans la pratique de la contraception a fortement augment? au Honduras, passant de 19 % en 1987 ? 26 % en 1991-1992. Une analyse multivari?e des donn?es de deux enqu?tes nationales par sondage montre que les femmes recourant ? la contraception ?taient proportionnellement nettement plus nombreuses ? employer la m?thode des temp?ratures en 1991-1992 qu'en 1987 ; la diff?rence n'est pas significative en ce qui concerne le retrait. La probabilit? qu'une femme pr?f?re la m?thode des temp?ratures ? une m?thode moderne est sensiblement accrue quand elle a moins de trois enfants vivants, quand elle est l?galement mari?e, quand elle vit en milieu rural, quand elle habite ? plus d'une heure de transport d'un centre de sant?, quand elle a entre 40 et 44 ans, quand elle veut encore avoir des enfants, et quand elle a r?cemment entendu un message radiophonique de propagande pour le planning familial. La probabilit? qu'elle pr?f?re le retrait est aussi augment?e dans les quatre premiers cas, quand elle a moins de 25 ans, quand elle est peu instruite, et quand elle a au moins 8 enfants. (HONDURAS, METHODE CONTRACEPTIVE, CONTRACEPTION TRADITIONNELLE, METHODE DES TEMPERATURES, COIT INTERROMPU)

98.76.15 - anglais - D. Lawrence KINCAID, Alice Payne MERRITT, Liza NICKERSON, Sandra DE CASTRO BUFFINGTON, School of Hygiene and Public Health, Johns Hopkins University, Baltimore, MD (E.-U.), Marcos Paulo P. DE CASTRO et Bernadete MARTIN DE CASTRO, Promo??o da Paternidade Respons?vel, S?o Paulo (Br?sil)

L'impact d'une campagne de promotion pour la vasectomie dans les m?dias au Br?sil (Impact of a mass media vasectomy promotion campaign in Brazil) (p. 169-175)

Dans le cadre d'une campagne m?diatique de promotion de la vasectomie, d?velopp?e dans trois grandes villes du Br?sil (S?o Paulo, Fortaleza et Salvador), on a diffus? des messages ? la radio et ? la t?l?vision aux heures de grande audience, distribu? des tracts, install? un panneau d'affichage ?lectronique et men? diverses activit?s de relations publiques. Les statistiques des cliniques indiquent que le nombre moyen mensuel de vasectomies a augment?, pendant les six semaines qu'a dur? la campagne, de 108 % ? Fortaleza, de 59 % ? Salvador et de 82 % ? S?o Paulo. Selon une analyse approfondie de ces donn?es ? S?o Paulo, les hommes qui, pendant la campagne, demandaient des informations par t?l?phone aux cliniques, invoquaient la t?l?vision comme principale origine de leur d?marche, et non plus un contact personnel comme avant la campagne. Une analyse de r?gression men?e sur les statistiques des cliniques de S?o Paulo couvrant 12 ann?es confirme que les campagnes m?diatiques p?riodiques ont frein?, mais sans la stopper, la tendance g?n?rale ? la moindre fr?quentation des cliniques, attribu?e au co?t croissant de la vasectomie et ? la diversification des solutions alternatives pour la pratique de l'op?ration. (BRESIL, VILLE, VASECTOMIE, MEDIA, PROPAGANDE, EVALUATION DE PROGRAMME)

SEPTEMBRE 1997 - VOLUME 23, NUMERO 3

98.76.16 - anglais - Susheela SINGH, Alan Guttmacher Institute, New York NY (E.-U.), Josefina V. CABIGON, Population Institute, University of the Philippines, Manille (Philippines), Altaf HOSSAIN, Haidary KAMAL, Bangladesh Association for Prevention of Septic Abortion, Dhaka (Bangladesh), et Aurora E. PEREZ, Population Institute, University of the Philippines, Manille (Philippines)

Estimation de la fr?quence de l'avortement aux Philippines et au Bangladesh (Estimating the level of abortion in the Philippines and Bangladesh) (p. 100-107 et 144)

Dans les pays o? les donn?es sur l'avortement provoqu? sont d?ficientes ou inexistantes, comme les Philippines et le Bangladesh, on peut utiliser des techniques d'estimation indirecte pour ?valuer approximativement la fr?quence de l'avortement. La collecte de donn?es concernant les femmes hospitalis?es pour cause de complications d'avortement et le recours ? ces techniques indirectes permettent de situer le taux d'avortement provoqu? entre 20 et 30 pour 1000 femmes de 15-49 ans aux Philippines, et entre 26 et 30 au Bangladesh. Il y aurait environ 400 000 avortements par an aux Philippines et 730 000 au Bangladesh. Dans le premier pays, quelque 80 000 femmes sont admises chaque ann?e ? l'h?pital pour des complications cons?cutives ? un avortement provoqu? ; dans le second pays, elles seraient environ 52 000, mais 19 000 autres femmes se font soigner pour des probl?mes engendr?s par des proc?d?s de r?gularisation menstruelle. La probabilit? qu'une femme soit hospitalis?e pour cause de complications d'avortement est deux fois plus ?lev?e aux Philippines qu'au Bangladesh ; c'est sans doute parce que les interventions de r?gularisation menstruelle assur?es par du personnel qualifi? repr?sentent ? peu pr?s les deux tiers de toutes les interruptions volontaires de grossesse au Bangladesh. (PHILIPPINES, BANGLADESH, AVORTEMENT PROVOQUE, ESTIMATION, ANALYSE COMPARATIVE)

98.76.17 - anglais - Ann E. BIDDLECOM, John B. CASTERLINE, Policy Research Division, Population Council, New York, NY (E.-U.), et Aurora E. PEREZ, University of the Philippines, Manille (Philippines)

Les points de vue respectifs des conjoints en mati?re de contraception aux Philippines (Spouses' view of contraception in the Philippines) (p. 108-115)

Selon une enqu?te effectu?e aux Philippines en 1993, les hommes et les femmes ont, dans l'ensemble, des vues similaires en mati?re de contraception. Par exemple, 72 % des maris et 77 % des ?pouses sont tout ? fait favorables ? la contraception, et au moins la moiti? d'entre eux (mais les femmes plus que leurs maris) estiment que leurs parents et amis partagent leur opinion. Mais au niveau du couple, il arrive souvent que les id?es de l'?poux diff?rent de celles de sa femme. Les divergences sont relativement importantes en ce qui concerne les caract?ristiques de certains contraceptifs et leur attribution possible ? telle ou telle m?thode. Ces divergences sont associ?es ? la fois avec un faible recours actuel ? la contraception et un certain d?saccord ? l'?gard de l'emploi ?ventuel de la contraception dans le futur. Par exemple, quand les deux conjoints sont favorables au planning familial en g?n?ral, 81 % des couples sont d'accord pour envisager le recours ? la contraception dans le futur ; mais quand le mari et la femme n'ont pas la m?me attitude face au planning familial, cette proportion tombe ? 43 %. (PHILIPPINES, CONJOINT, ATTITUDE, CONTRACEPTION)

98.76.18 - anglais - Barbara JANOWITZ, Matthew HOLTMAN, David HUBACHER, Family Health International, Durham, NC (E.-U.), et Kanta JAMIL, Department of Population Dynamics, Johns Hopkins University, Baltimore, MD (E.-U.)

Le programme de planning familial du Bangladesh peut-il satisfaire des besoins croissants sans accroissement des co?ts ? (Can the Bangladeshi family planning program meet rising needs without raising costs?) (p. 116-121 et 145)

Les efforts n?cessaires pour ?tendre le programme gouvernemental de planning familial du Bangladesh, afin qu'il r?ponde aux besoins d'un plus grand nombre de femmes et ?l?ve le niveau global d'utilisation de la contraception, pourraient entra?ner une croissance insupportable de ses co?ts. Ce probl?me a ?t? ?tudi? en 1993-1994 ? partir de donn?es recueillies tant en milieu hospitalier que lors de visites ? domicile. Il en r?sulte que le co?t par couple-ann?e de protection est influenc? par le chevauchement des services hospitaliers avec les services ? domicile, car les agents du planning familial rendent visite aux couples en ?ge d'avoir des enfants quels que soient la m?thode de contraception et l'organisme fournisseur choisis par le couple. Par exemple, dans le cas des st?rilets, les visites de suivi ? domicile repr?sentent 39 % du co?t par couple-ann?e de protection, alors que certaines utilisatrices ainsi visit?es se rendent ? la clinique pour les examens de contr?le. Les co?ts pourraient ?galement ?tre r?duits si on augmentait la productivit? des agents : par exemple, s'il n'y avait plus d'absences non autoris?es et si la dur?e quotidienne du travail passait de quatre ? cinq heures, on r?duirait d'un tiers le co?t en main-d'?uvre par couple-ann?e de protection en ce qui concerne la pilule (de 3,05 $ ? 1,97 $) ; de m?me, si le personnel des cliniques r?duisait les temps morts, les co?ts des services des cliniques li?s ? l'utilisation du st?rilet baisseraient ?galement d'un tiers (de 1 ,94 $ ? 1,32 $ par couple-ann?e de protection). Une augmentation de la productivit? permettrait au syst?me tel qu'il est actuellement de satisfaire la demande pr?vue pour 2004. (BANGLADESH, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, ANALYSE DES COUTS)

98.76.19 - anglais - Naushin MAHMOOD, Pakistan Institute of Development Economics, Islamabad (Pakistan), et Karim RINGHEIM, Office of Population, U.S. Agency for International Development, Washington, DC (E.-U.)

Connaissance, attitude et communication en mati?re de planning familial, et leur influence sur la f?condit? d?sir?e chez les couples au Pakistan (Knowledge, approval and communication about family planning as correlates of desired fertility among spouses in Pakistan) (p. 122-129 et 145)

On a interrog? un ?chantillon de couples mari?s, dans le cadre de l'Enqu?te d?mographique et de sant? pakistanaise de 1990-1991, pour d?terminer les facteurs associ?s ? la f?condit? d?sir?e. Dans les zones urbaines, 40 % des hommes et 50 % des femmes ne veulent plus d'enfants, contre respectivement 26 % et 37 % en milieu rural. Si, en ville, hommes et femmes sont aussi nombreux ? ?tre favorables au planning familial, l'homme y est beaucoup plus favorable que sa femme ? la campagne. Partout, les hommes connaissent un centre de planning familial nettement plus fr?quemment que les femmes. Les analyses multivari?es montrent que le d?sir de ne plus avoir d'enfants est associ? - et cette relation est particuli?rement ?troite en milieu rural - ? l'attitude positive envers le planning familial, ? la connaissance d'un centre de planning familial, et au dialogue sur le planning familial. L'importance des souhaits du conjoint en mati?re de procr?ation et du dialogue sur le planning familial permet de penser qu'une politique d'?ducation des hommes en mati?re de sant? de la reproduction et de sant? infantile et des actions favorisant le dialogue conjugal pourraient aider les couples ? se mettre d'accord sur un objectif de f?condit? et ? l'atteindre. (PAKISTAN, COUPLE, NOMBRE D'ENFANTS DESIRE, PLANIFICATION DE LA FAMILLE, COMMUNICATION)

DECEMBRE 1997 - VOLUME 23, NUMERO 4

98.76.20 - anglais - John ROSS et Laura HEATON, The Futures Group International, Glastonbury, CT (E.-U.)

Les intentions de recours ? la contraception chez les femmes dont les besoins sont pris en consid?ration (Intended contraceptive use among women without an unmet need) (p. 148-154)

Bien des femmes dont les besoins en mati?re de contraception ne sont pas satisfaits d?clarent ne pas vouloir utiliser la contraception, tandis que d'autres, qui ne sont pas class?es dans la cat?gorie des besoins non satisfaits, disent qu'elles ont l'intention d'y recourir. Jusqu'? pr?sent, les programmes d'extension de la contraception n'ont pas cherch? ? atteindre ce deuxi?me groupe de femmes, qui constituent pourtant un grand r?servoir d'utilisatrices potentielles. Les donn?es des Enqu?tes d?mographiques et de sant? de 25 pays montrent que, dans 15 de ces pays, le nombre des femmes non class?es dans la cat?gorie des besoins non satisfaits et qui ont l'intention d'utiliser la contraception d?passe celui des femmes dont les besoins en mati?re de contraception ne sont pas satisfaits et qui ne d?sirent pas y avoir recours. Parmi les femmes qui ont l'intention d'utiliser une m?thode de contraception, celles dont les besoins ne sont pas couverts en mati?re d'espacement de la prochaine naissance ont une structure par ?ge et par dimension de la famille semblable ? celle des femmes qui apparemment ne rel?vent pas de la cat?gorie des besoins non satisfaits, et leur exp?rience pass?e de la contraception est similaire ; cependant, ces derni?res sont plus susceptibles d'?tre enceintes (34 % contre 28 %) et de d?clarer vouloir diff?rer le recours ? la contraception pendant au moins un an (34 % contre 23 %). Les femmes qui ne sont pas en situation de besoins non satisfaits et qui envisagent de recourir ? la contraception ont en g?n?ral une distribution par dimension familiale proche de celle des utilisatrices de la contraception, mais elles sont un peu plus jeunes et nettement plus nombreuses ? avoir accouch? r?cemment. (PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EXTENSION DE LA CONTRACEPTION, BESOINS)

98.76.21 - anglais - Paulina MAKINWA-ADEBUSOYE, Population Research Unit, Nigerian Institute of Social and Economic Research, Ibadan (Nigeria), Susheela SINGH et Suzette AUDAM, The Alan Guttmacher Institute, New York, NY (E.-U.)

Comment les professionnels de la sant? nig?rians consid?rent la pratique de l'avortement (Nigerian health professionals' perceptions about abortion practice) (p. 155-161)

Bien que la pratique de l'avortement soit extr?mement limit?e au Nigeria, une enqu?te effectu?e en 1996 dans les deux tiers des Etats du pays aupr?s de 67 professionnels de la sant? indique que des femmes de tous les milieux socio-?conomiques se font avorter, encore que dans des conditions tr?s diff?rentes. On estime que, dans l'ensemble du pays, environ un tiers des femmes qui cherchent ? avorter obtiennent satisfaction aupr?s d'un m?decin, et pr?s d'un quart aupr?s d'une infirmi?re ou d'une sage-femme ; presque une femme sur deux s'adresserait ? une avorteuse traditionnelle sans formation m?dicale, ou prendrait des m?dicaments obtenus sans ordonnance, ou recourrait ? d'autres moyens pour se faire avorter elle-m?me. Vu la forte proportion des avortements qui sont vraisemblablement pratiqu?s par une personne sans comp?tence ou par la femme elle-m?me, on pense que, parmi les femmes qui ont subi un avortement, deux sur cinq souffrent de complications et pr?s d'une sur cinq devra ?tre hospitalis?e pour cette raison. Les femmes du milieu urbain et celles des milieux comparativement les plus ais?s ont plus de chances que les rurales et les pauvres d'avoir acc?s ? l'avortement dans de bonnes conditions sanitaires, et ? l'hospitalisation en cas de complications. (NIGERIA, AVORTEMENT PROVOQUE, PERSONNEL MEDICAL, DIFFERENTIEL SOCIO-ECONOMIQUE)

98.76.22 - anglais - Linda LACEY, Carolina Population Center, University of North Carolina at Chapel Hill, NC (E.-U.), Victoria ADEYEMI, Federal Office of Statistics, Lagos (Nigeria), et Alfred ADEWUYI, Obafemi Awolowo University, Ile-Ife (Nigeria)

Un outil de contr?le des r?sultats des programmes de planning familial dans les secteurs public et priv? : application au Nigeria (A tool for monitoring the performance of family planning programs in the public and private sectors: An application in Nigeria) (p. 162-167)

Le Bureau f?d?ral nig?rian de statistique a mis au point un questionnaire d'une page sur le planning familial, qui peut ais?ment ?tre annex? aux enqu?tes nationales effectu?es p?riodiquement pour le suivi des activit?s de d?veloppement. On y recueille des informations sur la composition du m?nage, sur la source des renseignements relatifs au planning familial, sur l'utilisation actuelle des m?thodes de planification de la famille et sur les organismes fournisseurs de services et de contraceptifs. La comparaison de deux de ces enqu?tes, men?es en d?cembre 1992 et en d?cembre 1993, avec deux enqu?tes nationales plus anciennes montre que, parmi les femmes de 15 ? 49 ans, l'utilisation des m?thodes modernes de contraception a augment? de 4 % en 1990 ? 9 % en 1992 et ? 11 % en 1993. Cet outil permet aux responsables des programmes de ne pas attendre plusieurs ann?es la prochaine enqu?te nationale de f?condit? pour mesurer la progression du planning familial. (NIGERIA, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EXTENSION DE LA CONTRACEPTION, MESURE, ENQUETE)

98.76.23 - anglais - Romel Saulog LACSON, South Carolina Department of Health and Environmental Control, STD/HIV Division, Columbia, SC (E.-U.), Theocharis R. THEOCHARIS, Department of Epidemiology and Biostatistics, University of South Carolina, Columbia, SC (E.-U.), Robert STRACK, Prevention Center, The Johns Hopkins University School of Hygiene and Public Health, Baltimore, MD (E.-U.), Francisco S. SY, Department of Epidemiology and Biostatistics, University of South Carolina, Columbia, SC (E.-U.), Murray L. VINCENT, Department of Health Promotion and Education, School of Public Health, University of South Carolina, Columbia, SC (E.-U.), Trinidad S. OSTERIA et Pilar Ramos JIMENEZ, Behavioral Sciences Department, De La Salle University, Manille (Philippines)

Les facteurs associ?s ? l'abstinence sexuelle chez les ?tudiants philippins en milieu urbain (Correlates of sexual abstinence among urban university students in the Philippines) (p. 168-172)

A Manille, parmi les 1 355 membres d'un ?chantillon non al?atoire d'?tudiants universitaires, 83 % n'avaient pas de relations sexuelles. La plupart ?taient bien renseign?s sur le sida, le risque de grossesse et la contraception en g?n?ral (de 60 ? 88 %), mais seulement 20 % avaient des connaissances s?rieuses sur le pr?servatif. Environ 9 sur 10 ?taient oppos?s aux relations sexuelles pr?-conjugales et ? la drague. Les gar?ons, g?n?ralement mieux inform?s que les filles, ?taient ?galement plus susceptibles qu'elles d'avoir d?j? eu des rapports sexuels (30 % contre 7 %). Les ?tudiants abstinents ?taient plus susceptibles que les autres de fr?quenter l'?glise r?guli?rement et de penser que les relations sexuelles pr?-conjugales sont inacceptables. Les gar?ons oppos?s aux relations sexuelles pr?-conjugales ?taient pr?s de trois fois plus enclins ? l'abstinence que les autres, et les filles pr?s de sept fois plus. Les filles dont une s?ur a?n?e avait ?t? enceinte au cours de son adolescence ?taient pr?s de six fois plus susceptibles d'?tre abstinentes que celles qui n'?taient pas dans ce cas. (PHILIPPINES, ETUDIANT, MILIEU URBAIN, CONTINENCE)

98.76.24 - anglais - Eug?nio TELES, School Maternity Hospital Assis Chateaubriand, Federal University of Cear?, Fortaleza (Br?sil), Ellen HARDY, Department of Obstetrics and Gynecology, Medical Sciences Faculty, State University of Campinas, Campinas, SP (Br?sil), U. M. OLIVEIRA, Department of Clinical Pathology, Medical Sciences Faculty, State University of Campinas, Campinas, SP (Br?sil), Christopher J. ELIS, Population Council, Bangkok (Tha?lande), et Anibal FA?NDES, Department of Obstetrics and Gynecology, Medical Sciences Faculty, State University of Campinas, Campinas, SP (Br?sil)

R??valuer la mesure du risque : les limites ? l'anticipation des infections des voies g?nitales chez les nouvelles utilisatrices de la contraception (Reassessing risk assessment: Limits to predicting reproductive tract infection in new contraceptive users) (p. 179-182)

Le co?t ?lev? et la complexit? technique des tests de d?tection des infections des voies g?nitales rendent difficile leur d?pistage syst?matique dans les centres de sant? g?n?sique sous-?quip?s. Les donn?es relatives ? 407 femmes qui se sont adress?es ? une clinique de planning familial br?silienne en vue de commencer ? utiliser la contraception, montrent que 35 % d'entre elles souffraient d'une infection g?nitale, principalement de vaginose et de chlamydiase. Les seuls facteurs statistiquement associ?s avec ces infections ?taient les ant?c?dents de maladies sexuellement transmissibles et le faible niveau d'instruction. Pourtant, 95 % des infections ont ?t? relev?es chez des femmes qui ne pr?sentaient aucun de ces facteurs de risque. Ces observations soulignent la n?cessit? de poursuivre la recherche de strat?gies rentables d'identification des femmes expos?es au risque d'infection des voies g?nitales. (BRESIL, INFECTION, ORGANES GENITAUX FEMININS, RISQUE)


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