STUDIES IN FAMILY PLANNING

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Etats-Unis (New York) 18

STUDIES IN FAMILY PLANNING

MARS 1998 ? VOLUME 29, NUMERO 1

99.18.1 ? anglais ? Dudley KIRK et Bernard PILLET, Food Research Institute, Stanford University, Stanford, CA 94305-6084 (E.-U.)

Niveaux, tendances et variations de la f?condit? en Afrique subsaharienne dans les ann?es 1980 et 1990 (Fertility levels, trends, and differentials in sub-Saharan Africa in the 1980s and 1990s) (p. 1-22)

Cet article examine les tendances et les variations de la f?condit?, de ses d?terminants et des pr?f?rences en mati?re de procr?ation dans 23 pays d'Afrique subsaharienne. Les donn?es des Enqu?tes D?mographiques et de Sant?, couvrant une p?riode de 15 ans, indiquent que le nombre d'enfants d?sir? a sensiblement diminu? dans ces pays. On constate une baisse de la f?condit? dans les deux tiers des pays consid?r?s, particuli?rement au Kenya et au Zimbabwe. La baisse de la f?condit? et du nombre d'enfants d?sir? est plus importante dans les zones o? le niveau d'instruction des femmes est plus ?lev? et o? la mortalit? infantile est plus faible. Ces ?volutions sont dues beaucoup plus ? la contraception qu'aux autres variables interm?diaires. L'uniformit? de la baisse de la f?condit? ? tous les ?ges indique que la contraception est utilis?e principalement pour espacer les naissances, et que les m?thodes de contraception ont ?t? largement accept?es par les jeunes g?n?rations. La baisse de la f?condit? va vraisemblablement s'intensifier en Afrique orientale et dans les zones urbaines de l'Afrique occidentale. Cependant, le faible niveau d'instruction et la mortalit? infantile ?lev?e rendent improbable une ?volution rapide dans les zones rurales d'Afrique occidentale. (AFRIQUE AU SUD DU SAHARA, BAISSE DE LA FECONDITE, FACTEUR DE LA FECONDITE, NOMBRE D'ENFANTS DESIRE)

99.18.2 ? anglais ? Philip B. ADONGO, Navrongo Health Research Centre, P.O. Box 114, Navrongo, Upper East Region (Ghana), et James F. PHILLIPS, Population Council, Washington, DC (E.-U.), et Fred N. BINKA, Navrongo Health Research Centre, Navrongo (Ghana

L'influence de la religion traditionnelle sur le contr?le de la f?condit? chez les Kassena-Nankana au nord du Ghana (The influence of traditional religion on fertility regulation among the Kassena-Nankana of Northern Ghana) (p. 23-40)

L'article examine l'influence de la religion traditionnelle sur les pr?f?rences des chefs de lignage Kassena-Nankana (au nord du Ghana) en mati?re de reproduction. Sept questions sur les pr?f?rences en mati?re de reproduction ont ?t? pos?es ? neuf chefs de lignage qui sont des acteurs importants dans les rites divinatoires. Avec l'assistance des devins, ces m?mes questions ont ?t? ?voqu?es pendant les rites religieux, afin de recueillir l'avis des esprits ancestraux sur ces mati?res. On a rapproch? les r?ponses des chefs et celles de leurs anc?tres pour d?terminer l'influence de la religion traditionnelle sur les pr?f?rences des hommes en mati?re de reproduction. On observe une pr?f?rence g?n?rale pour les fils et pour une descendance nombreuse. Il faut cependant noter que certains esprits ancestraux prescrivent une famille r?duite, quelques-uns d?sirant m?me moins d'enfants que le chef de leur lignage. Les consultations des esprits ne sont pas dogmatiques et sont ouvertes aux id?es et influences ext?rieures, ce qui laisse supposer que la planification familiale ne rencontrera pas d'opposition religieuse syst?matique chez les Kassena-Nankana. (GHANA, RELIGION, PRATIQUE RELIGIEUSE, PATRIARCAT, PLANIFICATION DE LA FAMILLE, NOMBRE D'ENFANTS DESIRE, PREFERENCE POUR UN SEXE A LA NAISSANCE)

99.18.3 ? anglais ? Sarah SALWAY, Centre for Population Studies, London School of Hygiene and Tropical Medicine, University of London, 99 Gower Street, Londres WC1E 6AZ (R.-U.), et Sufia NURANI, Maternal and Child Health-Family Planning Extension Project (Urban), International Centre for Diarrhoeal Disease Research (Bangladesh)

La pratique de la contraception post-partum au Bangladesh : le point de vue des utilisatrices (Postpartum contraceptive use in Bangladesh: Understanding user's perspectives) (p. 41-57)

A l'aide de donn?es qualitatives et quantitatives, les auteurs ?tudient la pratique de la contraception post-partum dans deux populations du Bangladesh. Les entretiens en profondeur avec des utilisatrices montrent que les femmes sont avant tout pr?occup?es par leur sant?, leur bien-?tre et ceux de leur b?b? apr?s la naissance. De plus, les femmes savent que le risque de grossesse est plus faible pendant la p?riode d'am?norrh?e post-partum. Enfin, elles consid?rent les m?thodes modernes de contraception comme " fortes " et potentiellement dangereuses pour la sant?. Ces attitudes montrent que la majorit? des femmes h?sitent ? adopter des m?thodes de planning familial peu apr?s la naissance, malgr? leur d?sir d'?viter les grossesses rapproch?es. On constate ?galement que le sevrage partiel de l'enfant influence le moment du recours ? la contraception post-partum. Ces r?sultats indiquent que la politique actuelle de promotion de la contraception imm?diatement apr?s la naissance est inappropri?e pour de nombreuses femmes du Bangladesh. (BANGLADESH, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, ATTITUDE, SANTE DE LA MERE ET DE L'ENFANT)

99.18.4 ? anglais ? John H. BRATT, Family Health International, P.O. Box 13950, Research Triangle Park, NC 27709 (E.-U.), James FOREIT, Latin American Operations Research Project (INOPAL III), Population Council, Washington DC (E.-U.), et Teresa DE VARGAS, Centros M?dicos de Orientaci?n y Planificaci?n Familiar (CEMOPLAF), Quito (Equateur)

Trois strat?gies pour am?liorer la capacit? de survie des cliniques du CEMOPLAF en ?quateur (Three strategies to promote sustainability of CEMOPLAF clinics in Ecuador) (p. 58-68)

Les ONG de planning familial latino-am?ricaines se trouvent menac?es par une baisse continue de leurs ressources et de l'attention des bailleurs de fonds. La p?rennit? de ces organisations pourrait ?tre renforc?e par la r?duction des frais, le recouvrement des co?ts et le d?veloppement d'activit?s lucratives. Avec leurs programmes INOPAL II et III, le Population Council et Family Health International ont aid? le CEMOPLAF, une organisation priv?e ?quatorienne, ? r?aliser d'une recherche op?rationnelle sur ces trois aspects. Les ?tudes portaient notamment sur les ?conomies qui r?sulteraient d'une modification des normes de suivi des st?rilets (diminution des frais), sur la solvabilit? des utilisatrices permettant une hausse du prix des services (recouvrement des co?ts), et sur les revenus g?n?r?s par l'?ventuelle ouverture d'un service d'?chographie (activit? lucrative). La mise en oeuvre d'une seule de ces mesures n'aurait probablement qu'un impact r?duit, et les directeurs devront sans doute mettre en place plusieurs d'entre elles simultan?ment pour am?liorer les chances de survie de leur organisation. (EQUATEUR, ORGANISATION NON-GOUVERNEMENTALE, CENTRE DE PLANNING FAMILIAL, RECHERCHE OPERATIONNELLE, GESTION, ANALYSE DES COUTS, FINANCEMENT)

99.18.5 ? anglais ? Rebecca MILES-DOAN et Karin L. BREWSTER, Center for the Study of Population, Florida State University, 654 Bellamy, Tallahassee, FL 32306-2240 (E.-U.)

Impact du type d'emploi des femmes sur le recours aux services de soins pr?natals et de planning familial dans les villes de Cebu, aux Philippines (The impact of type of employment on women's use of prenatal-care services and family planning in urban Cebu, the Philippines) (p. 69-78)

L'article r?examine la relation entre l'emploi des femmes et l'utilisation de la contraception et des services de sant? en milieu urbain, ? l'aide de donn?es provenant de l'Enqu?te Longitudinale sur la Sant? et la Nutrition ? Cebu. L'analyse multivari?e r?v?le que, selon le type d'emploi occup?, la probabilit? n'est pas la m?me de b?n?ficier de soins pr?natals en temps utile et de pratiquer la contraception un an apr?s une naissance. Les employ?es de bureau salari?es ont substantiellement plus de chances que les non-salari?es d'avoir b?n?fici? de soins pr?natals et d'avoir adopt? une m?thode de contraception dans l'ann?e suivant la naissance. Les travailleuses ind?pendantes ont ?galement plus de chances que les non-salari?es de pratiquer la contraception. Les emplois d'ouvri?res ne sont li?s ? aucune variable d?pendante. Ces r?sultats sugg?rent que l'autonomie li?e ? l'emploi incite les femmes ? exercer un contr?le sur d'autres domaines de leur vie. (PHILIPPINES, TRAVAIL FEMININ, CLASSIFICATION DES EMPLOIS, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, SOINS PRENATALS)


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