JOURNAL OF MARRIAGE AND THE FAMILY

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Etats-Unis (Minneapolis) 93

JOURNAL OF MARRIAGE AND THE FAMILY

MAI 1998 ? VOLUME 60, NUMERO 2

99.93.1 ? anglais ? Gary R. LEE , Department of Sociology, Bowling Green State University, Bowling Green, OH 43403 (E.-U.), Chuck W. PEEK, Claude Pepper Center for Research on Aging, College of Dentistry, P.O. Box 100416, University of Florida, Gainesville, FL 32610 (E.-U.), et Raymond T. COWARD, School of Health and Human Services, 217 Hewitt Hall, University of New Hampshire, Durham, NH 03824 (E.-U.)

E-mail : grlee@bgnet.bgsu.edu

Les attentes des parents ?g?s en mati?re d'obligations filiales : diff?rences entre races (Race differences in filial responsibility expectations among older parents) (p. 404-412)

Cette ?tude examine les diff?rences raciales quant ? la mesure dans laquelle les vieilles personnes croient que les parents ont droit ? l'aide de leurs enfants. Diff?rentes analyses montrent que les Noirs ont de plus grandes attentes que les Blancs, et que la diff?rence n'est que marginalement att?nu?e par le contr?le des facteurs socio-d?mographiques et autres. Les r?sultats tendent ? indiquer une diff?rence culturelle entre Noirs et Blancs, qui concorde avec les diff?rences de niveau observ?es dans l'aide fournie par les enfants et les autres descendants. De plus, ni les plus grands espoirs d'aide de la part des enfants, ni les plus hauts niveaux d'aide r?elle ne semblent d?courager les parents de recourir aux services officiels d'assistance. (ETATS-UNIS, PERSONNE AGEE, ENFANT, RELATIONS INTERPERSONNELLES, RACE)

99.93.2 ? anglais ? Kurt LUESCHER, Department of Sociology, University of Konstanz, D-78434, Konstanz (Allemagne), et Karl PILLEMER, Department of Human Development, Martha Van Rennselaer Hall, Cornell University, Ithaca, NY 14853 (E.-U.)

E-mail : kap6@cornell.edu

L'ambivalence interg?n?rationnelle : une nouvelle approche de l'?tude de la relation parents-enfants ? la fin du cycle de vie (Intergenerational ambivalence: A new approach to the study of parent-child relations in later life) (p. 413-425)

L'int?r?t des sp?cialistes des sciences sociales pour les relations interg?n?rationnelles des adultes n'a fait qu'augmenter ces derni?res ann?es. Cependant, il manque des travaux th?oriques qui permettraient l'int?gration des r?sultats obtenus. De plus, il y a eu une tendance ? interpr?ter les relations entre g?n?rations dans des cadres analytiques limit?s, qui mettent en valeur soit la solidarit? soit les conflits. Les auteurs proposent ici de consid?rer l'ambivalence comme un concept plus utile pour comprendre les relations entre les g?n?rations. Dans cet article, ils pr?tendent que les relations entre g?n?rations dans la famille sont structur?es de fa?on ? cr?er diff?rents types d'ambivalence. Ensuite, ils examinent trois aspects des relations entre g?n?rations susceptibles d'?tre ambivalents et proposent des pistes de recherche pour le futur. (GENERATION, RELATIONS INTERPERSONNELLES, THEORIE)

99.93.3 ? anglais ? Yean-Ju LEE, Department of Sociology, 2424 Maile Way, University of Hawaii, Honolulu, HI 96822 (E.-U.), et Isik A. AYTAC, Population Studies Center, 1155 East 60th Street, University of Chicago, Chicago, IL 60637 (E.-U.)

E-mail : yjlee@hawaii.edu

L'aide financi?re entre g?n?rations parmi les Blancs, les Afro-Am?ricains et les Latinos (Intergenerational financial support among Whites, African Americans, and Latinos) (p. 426-441)

Les r?centes recherches empiriques ont montr? que les ?changes de biens et de services au sein du m?nage sont plus fr?quents chez les Blancs que chez les Noirs ou les Latinos. Cette ?tude explore les diff?rences raciales et ethniques en mati?re d'entraide familiale et examine essentiellement le soutien financier que les adultes re?oivent de leurs parents. Les auteurs d?composent les diff?rences entre les groupes observ?s en deux types, le premier expliqu? par les comportements et l'autre par les ressources. Contrairement aux observations faites ant?rieurement, selon lesquelles l'aide financi?re dans les familles pauvres des groupes minoritaires est principalement fournie lors de petites crises passag?res, les r?sultats de cette ?tude portent ? croire que les familles des groupes minoritaires sont peut-?tre plus inqui?tes que les familles blanches des effets ? long terme de l'appui financier fourni ? leurs enfants. Quand il s'agit de donner une aide financi?re, les parents afro-am?ricains et latinos, plus que les blancs, favorisent l'enfant qui a le plus de revenu et d'?ducation. (ETATS-UNIS, MINORITE ETHNIQUE, GENERATION, RELATIONS INTERPERSONNELLES)

99.93.4 ? anglais ? Daniel R. MEYER et Maria CANCIAN, School of Social Work, University of Wisconsin, Madison, WI 53706 (E.-U.)

E-mail : dmeyer@ssc.wisc.edu

La situation ?conomique apr?s sortie du syst?me d'aide aux familles avec enfants ? charge (Economic well-being following an exit from Aid to Families with Dependent Children) (p. 479-492)

Diff?rentes recherches ant?rieures se focalisaient sur la dur?e pendant laquelle les familles b?n?ficient du programme d'Aide aux Familles avec Enfants ? Charge (AFDC) avant d'en sortir, et sur l'?ventualit? du retour ? ce programme d'aide apr?s en ?tre sorties. Peu d'?tudes quantitatives ont examin? les indicateurs g?n?raux du bien-?tre ?conomique des familles qui ont quitt? le programme. Les auteurs utilisent ici des donn?es venant de l'Enqu?te Nationale Longitudinale sur la Jeunesse pour ?valuer l'?tat de pauvret? et le recours ? l'aide sociale dans les cinq ans qui suivent la sortie du programme. Cela leur a permis de constater une grande diversit? de situations. Les femmes qui travaillaient quand elles ont quitt? le programme s'en sortent le mieux, de m?me que, dans une moindre mesure, celles qui avaient un partenaire ou ?taient mari?es ? l'?poque. Les plus grandes r?ussites ?conomiques concernent les femmes qui ont un grand revenu potentiel, dont celles qui ont un niveau d'instruction ?lev? et celles qui ont peu d'enfants ou des enfants d?j? grands. Quelques femmes atteignent un degr? de r?ussite moyen, mais 41 % restent pauvres m?me cinq ans apr?s leur sortie du programme. Les r?sultats obtenus par les auteurs mettent en ?vidence la distinction entre sortir de l'assistance sociale et sortir de la pauvret?, et ils incitent ? penser que les r?formes de l'aide sociale qui visent ? r?duire les charges ne peuvent pas faire grand-chose pour augmenter les chances de r?ussite ?conomique. (ETATS-UNIS, PAUVRETE)

99.93.5 ? anglais ? Karin L. BREWSTER, Center for the Study of Population, 654 Bellamy Building, Florida State University, Tallahassee, FL 32306 (E.-U.), Elizabeth C. COOKSEY, Department of Sociology, 300 Bricker Hall, 190 N. Oval Mall, Ohio State University, Columbus, OH 43210 (E.-U.), David K. GUILKEY et Ronald R. RINDFUSS, Carolina Population Center, CB# 8120 University Square, University of North Carolina, Chapel Hill, NC 27516 (E.-U.)

E-mail : cooksey.1@osu.edu

Evolution de l'impact de la religion sur le comportement sexuel et contraceptif des adolescentes aux Etats-Unis (The changing impact of religion on the sexual and contraceptive behavior of adolescent women in the United States) (p. 493-504)

Les auteurs ?tudient l'influence de l'appartenance religieuse sur la probabilit? d'avoir des rapports sexuels et sur l'usage de moyens contraceptifs chez les adolescentes pendant les ann?es 1980, ?poque o? les groupes religieux s'impliquaient de plus en plus dans les d?bats sur les questions familiales et la reproduction. Les rapports sexuels des adolescentes et leurs taux de natalit? (hors mariage) ?taient en hausse, ce qui sugg?re que les organisations religieuses, m?me si leur visibilit? augmentait, r?ussissaient de moins en moins ? transmettre leurs valeurs. Les auteurs ont mis en commun les donn?es de deux enqu?tes nationales r?alis?es en 1982 et 1988 et ont trouv? que l'appartenance religieuse avait un effet modeste mais stable sur les adolescentes noires, tandis que chez les Blanches, l'impact de l'appartenance au protestantisme int?griste devenait de plus en plus important. Les int?gristes blanches avaient apparemment moins souvent une vie sexuelle active en 1988 qu'en 1982. (ETATS-UNIS, ADOLESCENCE, RELIGION, COMPORTEMENT SEXUEL, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION)

99.93.6 ? anglais ? Steven STACK et J. ROSS ESHLEMAN, Department of Sociology, Wayne State University, 2305 Faculty/Administration Building, Detroit, MI 48202 (E.-U.)

E-mail : aa1051@wayne.edu

Une ?tude r?alis?e dans 17 pays sur le statut matrimonial et le bonheur (Marital status and happiness: A 17-nation study) (p. 527-536)

La litt?rature sur le statut matrimonial et le bonheur a g?n?ralement n?glig? les analyses comparatives, la cohabitation et les analyses portant sur un seul sexe. Il n'est pas s?r que la relation entre le mariage et le bonheur soit la m?me dans tous les pays, qu'elle soit plus forte qu'entre la cohabitation et le bonheur, et qu'elle s'applique aux deux sexes. Les auteurs s'appuient sur des enqu?tes r?alis?es dans 17 pays. Une analyse de r?gression multiple montre qu'il existe bien une relation entre le statut matrimonial et le bonheur dans 16 des 17 pays, et que la force de cette association ne varie pas beaucoup dans 14 pays. Le mariage est 3,4 fois plus li? ? l'indicateur de bonheur que la cohabitation, et il augmente autant le bonheur chez les hommes que chez les femmes. Il peut affecter le bonheur de deux fa?ons : par l'am?lioration de la sant? et par celle de la situation financi?re. Ces deux ph?nom?nes ne se retrouvent pas chez les cohabitants. (SATISFACTION, MARIAGE, ETAT MATRIMONIAL, ANALYSE COMPARATIVE)

AO?T 1998 ? VOLUME 60, NUMERO 3

99.93.7 ? anglais ? Catherine H. STEIN, Department of Psychology, Bowling Green State University, Bowling Green, OH 43403 (E.-U.), Virginia A. WEMMERUS, 294 East Kelso, Columbus, OH 43202 (E.-U.), Marcia WARD, Michelle E. GAINES, Andrew L. FREEBERG et Thomas C. JEWELL, Department of Psychology, Bowling Green State University, Bowling Green, OH 43403 (E.-U.)

E-mail : cstein@trapper.bgsu.edu

" Parce que ce sont mes parents ". Une ?tude interg?n?rationnelle sur la conception des obligations filiales et l'aide aux parents ("Because they're my parents": An intergenerational study of felt obligation and parental caregiving) (p. 611-622)

A partir d'une enqu?te sur un ?chantillon comprenant 460 jeunes adultes et leurs parents, les auteurs ?tudient le point de vue des adultes sur les obligations filiales et l'aide aux parents. Les deux g?n?rations de femmes ressentent g?n?ralement plus d'obligations envers leurs parents que les deux g?n?rations d'hommes. Quel que soit le sexe, les adultes qui n'ont plus qu'un parent en vie se sentent plus oblig?s de l'aider que ceux qui ont encore leurs deux parents. Les jeunes adultes consid?rent qu'ils ont plus d'obligations envers leurs parents que ces derniers envers leurs propres parents. Les obligations ressenties expliquent une part importante de la variance additionnelle des d?clarations des jeunes adultes et de leurs parents en mati?re d'aide aux a?n?s ; elles arrivent juste apr?s les variables sexe, affection et responsabilit? filiale. (PSYCHOLOGIE SOCIALE, PARENT, ENFANT, RELATIONS INTERPERSONNELLES)

99.93.8 ? anglais ? Frances K. GOLDSCHEIDER, Department of Sociology, Maxcy Hall, Box 1916, Brown University, Providence, RI 02912 (E.-U.), et Leora LAWTON, TechSociety Research, 2342 Shattuck Avenue, Suite 262, Berkeley, CA 94704 (E.-U.)

E-mail : frances_goldscheider@brown.edu

Les exp?riences familiales et l'?rosion des facteurs favorables ? la cohabitation entre g?n?rations (Family experiences and the erosion of support for intergenerational coresidence) (p. 623-632)

Les auteurs ont test? le pouvoir explicatif de la th?orie de la richesse pour rendre compte du recul de la cohabitation entre g?n?rations, qui, implicitement, affirme que la famille proche offrirait encore d'h?berger les personnes qui sont dans le besoin. Pour cela, ils ont ?tudi? les facteurs qui influencent les attitudes vis-?-vis de la cohabitation avec des enfants adultes encore jeunes et avec des parents vieillissants. En utilisant les donn?es nationales, les auteurs ont mod?lis? les effets du fait d'avoir v?cu son enfance dans un foyer o? plusieurs g?n?rations se c?toient et les effets de l'?mancipation r?sidentielle des jeunes avant le mariage sur l'obligation de recueillir sous son toit les parents ?g?s et les enfants adultes dans le besoin. Les auteurs ont remarqu? que les exp?riences v?cues avaient un effet important sur les attitudes des gens, variant en fonction du type de cohabitation interg?n?rationnelle. (PARENT, ENFANT, COHABITATION, ATTITUDE)

99.93.9 ? anglais ? Daniel F. PERKINS, Institute of Food and Agricultural Sciences, Department of Family, Youth and Community Sciences, University of Florida, 3041 McCarthy Hall, P.O. Box 110310, Gainesville, FL 32611 (E.-U.), Tom LUSTER, Francisco A. VILLARUEL, Department of Family and Child Ecology, Michigan State University, East Lansing, MI 48824 (E.-U.), et Stephen SMALL, Department of Child and Family Studies, University of Wisconsin-Madison, 1430 Linden Drive, Madison, WI 53706 (E.-U.)

E-mail : dperkins@ gnv.ifas.ufl.edu

La vie sexuelle des adolescents dans trois groupes ethniques : une approche ?cologique par les facteurs de risque (An ecological, risk-factor examination of adolescents' sexual activity in three ethnic groups) (p. 660-673)

Cette ?tude examine la fa?on dont l'approche ?cologique par les facteurs de risque, utilis?e pour ?tudier la vie sexuelle dans des ?chantillons principalement compos?s d'Am?ricains de culture europ?enne, peut servir ? expliquer la vie sexuelle des adolescents dans trois groupes ethniques diff?rents. Les auteurs ont fait l'hypoth?se que si l'exposition aux facteurs de risque augmente, la probabilit? d'une vie sexuelle active en fait a fortiori autant. Ils ont aussi examin? les diff?rences entre hommes et femmes et entre groupes ethniques en mati?re de relations entre facteurs de risque et vie sexuelle. Ils ont trouv? des facteurs de risque importants aux trois niveaux de l'?cologie sociale. Peu de donn?es permettent de dire que les facteurs de risque qui r?v?lent une vie sexuelle active sont diff?rents dans les trois groupes ethniques, mais les auteurs ont trouv? quelques diff?rences en fonction du sexe. Les r?sultats de ces analyses mettent en ?vidence des similarit?s entre les trois groupes ethniques. (ETATS-UNIS, ADOLESCENT, GROUPE ETHNIQUE, COMPORTEMENT SEXUEL, METHODOLOGIE)

99.93.10 ? anglais ? Hiromi ONO, University of Michigan, Institute for Social Research, P.O. Box 1248, Ann Arbor, MI 48106-1248 (E.-U.)

E-mail : ono@nicco.sscnet.ucla.edu

Les ressources respectives des conjoints et le divorce (Husbands' and wives' resources and marital dissolution) (p. 674-689)

Les principales th?ories se rejoignent pour dire que les ressources de l'?pouse sont li?es positivement ? la probabilit? du divorce (par exemple, la th?orie de l'ind?pendance de l'?pouse), alors que les ressources du mari lui sont associ?es n?gativement (par exemple, la th?orie du revenu du mari). Gr?ce aux donn?es de l'Enqu?te par panel sur la dynamique des revenus (1968-1985), une analyse de donn?es biographiques en temps discret met en ?vidence les modifications qu'il faut apporter ? ces deux th?ses. Premi?rement, les revenus de l'?pouse ont une relation non lin?aire (en forme de U) avec le risque de rupture du mariage. Deuxi?mement, l'impact du revenu du mari varie en fonction de celui de la femme. En particulier, quand la femme n'a pas de revenu, plus le revenu de l'homme est bas, plus le mariage risque d'?tre rompu. Par contre, si la femme a un revenu, cet effet dispara?t. Finalement, les r?sultats ne peuvent pas confirmer l'hypoth?se selon laquelle de meilleures perspectives ?conomiques pour une femme, en termes de niveau d'instruction et de temps pass? ? travailler, augmenteraient le risque de divorce ind?pendamment de sa situation ?conomique r?elle en termes de revenu. (DIVORCE, HOMME, FEMME, NIVEAU D'ENSEIGNEMENT, REVENU)

99.93.11 ? anglais ? D. Alex HECKERT, Thomas C. NOWAK et Kay A. SNYDER, Department of Sociology, Indiana University of Pennsylvania, 102 McElhaney Hall, Indiana, PA 15705 (E.-U.)

E-mail : aheckert@grove.iup.edu

L'impact des revenus compar?s des hommes et des femme sur le divorce (The impact of husbands' and wives' relative earnings on marital disruption) (p. 690-703)

Ces dix derni?res ann?es, un changement est apparu dans la contribution des femmes mari?es au revenu du m?nage. Cependant, nous connaissons mal l'impact des revenus respectifs des hommes et des femmes sur le divorce. Les auteurs utilisent un mod?le de risque en temps discret avec les donn?es de l'Enqu?te par panel sur la dynamique des revenus des ann?es 1986-1989 concernant les couples de personnes mari?es pour la premi?re fois. Les revenus compar?s des conjoints repr?sentent un bon pr?dicteur du divorce, m?me si la relation n'est pas lin?aire. Les auteurs estiment que cet effet non lin?aire est li? aux situations ?conomiques variables des diverses cat?gories de couples. (ETATS-UNIS, DIVORCE, HOMME, FEMME, REVENU DES MENAGES)

99.93.12 ? anglais ? Lynn WHITE, Department of Sociology, 711 Oldfather Hall, University of Nebraska, Lincoln, NE 68588 (E.-U.)

E-mail : lwhite3@unlinfo.unl.edu

Qui compte ? Demi-fr?res et demi-soeurs dans la d?claration du nombre de fr?res et soeurs (Who's counting? Quasi-facts and stepfamilies in reports of number of siblings) (p. 725-733)

Gr?ce ? l'utilisation de donn?es de panel sur quelque 9 400 personnes ?g?es de 19 ? 95 ans, interrog?es durant les campagnes 1987-1988 et 1992-1994 de l'Enqu?te Nationale sur les Familles et les M?nages, l'auteur a ?tudi? les diff?rences enregistr?es dans les d?clarations du nombre de fr?res et soeurs. Quinze pour cent des personnes interrog?es ont d?clar? avoir moins de fr?res et soeurs lors de la deuxi?me enqu?te que lors de la premi?re. Plus ?tonnant, 16 % en ont d?clar? davantage. L'auteur envisage quatre explications pour ces diff?rences : un changement de formulation de la question, une structure familiale complexe, une modification de cette structure entre les deux enqu?tes et une faible visibilit? des fr?res et soeurs. L'analyse montre que les diff?rences sont plus importantes, entre autres, chez les personnes qui ont une histoire familiale complexe. Il semble y avoir une part subjective importante dans les d?clarations, sensible ? la formulation de la question et ? la structure familiale, mais faiblement associ?e ? la proximit? des fr?res et soeurs. En conclusion de cette analyse, l'auteur ?met certaines suggestions en vue de mesurer les liens avec la belle-famille et de g?rer les diff?rences dans les d?clarations sur les liens familiaux en g?n?ral. (ETATS-UNIS, RASSEMBLEMENT DES DONNEES, FRATRIE, DEMI-FRERE, DEMI-SOEUR)

99.93.13 ? anglais ? Frances K. GOLDSCHEIDER et Calvin GOLDSCHEIDER, Department of Sociology, Maxcy Hall, Box 1916, Brown University, Providence, RI 02912 (E.-U.)

E-mail : frances_goldscheider@brown.edu

Les effets de la structure familiale pendant l'enfance sur le d?part du foyer et le retour (The effect of childhood family structure on leaving and returning home) (p. 745-756)

Les auteurs ?tudient les effets de la structure familiale pendant l'enfance sur le fait de quitter le foyer parental et d'y revenir. En utilisant les donn?es r?trospectives de l'Enqu?te Nationale sur les Familles et les M?nages, ils d?veloppent un mod?le de risques concurrents proportionnels d?crivant les liaisons entre la probabilit? de quitter le foyer tr?s jeune (entre 15 et 16 ans) et selon diverses modalit?s (pour faire des ?tudes, faire son service militaire, se marier, se mettre en m?nage, prendre un emploi, vivre seul...), et la probabilit? de rentrer ? la maison. Les auteurs ont remarqu? que le fait d'avoir grandi dans une structure familiale " alternative " diminue les chances de quitter la maison pour aller ? l'universit? et de revenir chez les parents, mais augmente le risque de quitter le foyer tr?s jeune, en particulier pour se marier et pour vivre seul. (ETATS-UNIS, COMPOSITION DU MENAGE, DEPART, ENFANT)


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