DEMOGRAPHY

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09 DEMOGRAPHY

Mai 1998, vol. 35, n? 2

Num?ro sp?cial : " Les hommes dans la famille "

?diteur : Suzanne M. Bianchi

99.09.11 - SELTZER, Judith A.

P?re selon la loi : les effets de la garde conjointe des enfants sur l'engagement des p?res r?sidant hors du foyer ? l'?gard de leurs enfants [Father by law: Effects of joint legal custody on nonresident fathers' involvement with children].

La garde conjointe des enfants apr?s le divorce organise juridiquement les rapports entre les enfants et leur p?re qui vit ailleurs. Le l?gislateur esp?re qu'une reconnaissance explicite des droits et responsabilit?s du p?re ?loign? augmentera les chances qu'il continue ? s'occuper de ses enfants. L'auteur exploite les donn?es de l'Enqu?te nationale ? passages r?p?t?s sur les familles et les m?nages pour ?tudier l'association entre la garde conjointe des enfants et deux ?l?ments de la relation entre le p?re ?loign? et ses enfants : la fr?quence des visites et le versement des pensions alimentaires. L'analyse porte sur environ 160 familles o? les parents ont divorc? entre le premier (1987-1988) et le second passage de l'enqu?te (1992-1994), et o? les enfants vivent d?sormais la plupart du temps chez leur m?re. En contr?lant la situation socio-?conomique de la famille et la qualit? des relations familiales avant le divorce, on observe que les p?res qui ont la garde conjointe des enfants voient davantage leurs enfants et les accueillent plus souvent pour un jour ou deux que les autres p?res. Ce constat subsiste quand les diff?rences latentes entre les familles sont prises en consid?ration. Les p?res qui ont la garde conjointe des enfants versent davantage de pensions alimentaires que les autres, mais cette diff?rence n'est pas statistiquement significative quand on contr?le les caract?ristiques de la famille. Cette ?tude conforte l'id?e que la garde conjointe des enfants peut favoriser certains aspects de l'engagement des p?res ? l'?gard de leurs enfants.

Anglais - pp. 135-146.

J. A. Seltzer, Department of Sociology, University of California-Los Angeles, 264 Hainers Hall, Box 951551, Los Angeles, CA 90095-1551, ?.-U.

seltzerj@ucla.edu.

(ETATS-UNIS, DIVORCE, PERE, GARDE DE L'ENFANT, PENSION ALIMENTAIRE)

99.09.12 - CANCIAN, Maria ; MEYER, Daniel R.

Qui obtient la garde des enfants ? [Who gets custody?].

L'?volution de la composition des m?nages o? vivent des enfants a des implications en mati?re de bien-?tre de ceux-ci et de politique sociale. La question de savoir qui obtient la garde des enfants apr?s un divorce (la m?re, le p?re, les deux parents) aide ? comprendre l'organisation familiale et les m?rites des diverses th?ories du mariage et du divorce. Les auteurs se penchent sur un certain nombre de divorces r?cents au Wisconsin, afin de d?terminer les facteurs qui sont sp?cifiquement associ?s ? la garde par la m?re, ? la garde par le p?re et ? la garde conjointe. Si la garde par la m?re reste la formule la plus fr?quente, la garde conjointe a progress? depuis neuf ans. La probabilit? d'obtenir la garde conjointe augmente avec le revenu des parents ; elle est ?galement influenc?e par le pass? matrimonial des parents, leur ?ge, le sexe et l'?ge des enfants, et le mode d'action en divorce. Au contraire, la probabilit? de voir la garde confi?e au p?re seul diminue avec le revenu du m?nage, alors que les autres facteurs ont ? peu pr?s le m?me effet. Cependant, elle n'a pas augment? au cours du temps. On constate ?galement que, quand le p?re se taille la part du lion dans le revenu global du couple, la garde conjointe et la garde par le p?re sont plus fr?quentes.

Anglais - pp. 147-157.

M. Cancian et D. R. Meyer, School of Social Work, Institute for Research on Poverty, University of Wisconsin-Madison, 1225 Observatory Drive, Madison, WI 53706, ?.-U.

cancian@lafollette.wisc.edu.

(ETATS-UNIS, DIVORCE, PERE, MERE, GARDE DE L'ENFANT)

99.09.13 - ARGYS, Laura M. ; PETERS, H. Elizabeth ; BROOKS-GUNN, Jeanne ; SMITH, Judith R.

L'impact des pensions alimentaires sur les capacit?s cognitives des jeunes enfants [The impact of child support on cognitive outcomes of young children].

Les auteurs exploitent les donn?es de l'Enqu?te nationale longitudinale sur l'enfance et la jeunesse pour ?tudier trois questions. Premi?rement, les pensions alimentaires ont-elles, sur les enfants dont le p?re vit ailleurs, des effets b?n?fiques autres que l'accroissement du revenu du m?nage ? Ensuite, les effets des pensions alimentaires sont-ils diff?rents quand elles sont vers?es volontairement et quand elles sont impos?es par le juge ? Enfin, les effets positifs des pensions alimentaires r?sultent-ils uniquement de diff?rences latentes entre les p?res et les familles ? En contr?lant les caract?ristiques socio-?conomiques des enfants et des familles, les auteurs constatent que les pensions alimentaires ont bien un effet favorable sur les aptitudes cognitives des enfants en plus de leur effet sur le revenu. Mais les effets varient selon le test d'aptitude, selon la race et selon le motif d'?loignement du p?re. La diff?rence est ?galement importante entre les effets des pensions volontaires et ceux des pensions impos?es. Les effets constat?s subsistent quand on contr?le les caract?ristiques latentes des p?res et des familles.

Anglais - pp. 159-173.

L. M. Argys, Department of Economics, University of Colorado-Denver, P.O. Box 173364, Denver, CO 80217-3364, ?.-U.

largys@castle.cudenver.edu.

(ETATS-UNIS, DIVORCE, PENSION ALIMENTAIRE, PERE, ENFANT, PSYCHOLOGIE)

99.09.14 - RANGARAJAN, Anu ; GLEASON, Philip.

Les jeunes p?res c?libataires d'enfants b?n?ficiaires de l'AFDC versent-ils une pension alimentaire ? [Young unwed fathers of AFDC children: Do they provide support?].

Cette ?tude porte sur l'aide apport?e par les p?res aux enfants de m?res tr?s jeunes ?conomiquement d?favoris?es. L'?chantillon est compos? de 6 009 enfants, dont les 3 855 m?res ont moins de vingt ans, vivent dans trois villes pauvres de l'int?rieur et b?n?ficient de l'AFDC (aide aux familles qui ont des enfants ? charge). Les p?res fournissent peu d'aide sociale ou ?conomique ? leurs enfants. L'aide diminue au fur et ? mesure que l'enfant grandit et que la relation entre les parents se rel?che. L'emploi et l'instruction du p?re influencent positivement le montant de l'aide ?conomique, mais affectent tr?s peu son aide sociale.

Anglais - pp. 175-186.

A. Rangarajan et P. Gleason, Mathematica Policy Research, P.O. Box 2393, Princeton, NJ 08543, ?.-U.

arangarajan@mathematica-mpr.com.

(ETATS-UNIS, PENSION ALIMENTAIRE, PERE, ENFANT, PAUVRETE, FECONDITE DES ADOLESCENTS)

99.09.15 - COOKSEY, Elizabeth C. ; CRAIG, Patricia H.

?tre p?re ? distance : les effets des caract?ristiques du p?re vivant hors du foyer sur ses contacts avec ses enfants [Parenting from a distance: The effects of paternal characteristics on contact between nonresidential fathers and their children].

En exploitant les donn?es des deux premiers passages de l'Enqu?te nationale sur les familles et les m?nages, les auteurs examinent les caract?ristiques socio-d?mographiques, contextuelles et comportementales susceptibles d'influer sur l'intensit? des contacts entre les enfants mineurs et leurs p?res quand ceux-ci vivent hors du foyer. Elles se penchent sur deux dimensions de cette " parent? ? distance " et constatent que diverses variables d?terminent les visites, les contacts t?l?phoniques et la correspondance. La pr?sence de plusieurs enfants au foyer influe uniquement sur les visites, tandis que l'?ge et le sexe de l'enfant influent sur les contacts par t?l?phone ou par correspondance. De m?me, on observe que certains choix de vie du p?re renforcent son int?r?t pour ses enfants, alors que d'autres options ont l'effet inverse.

Anglais - pp. 187-200.

E. C. Cooksey, Department of Sociology, The Ohio State University, 300 Bricker Hall, 190 N. Oval Mall, Columbus, OH 43210, ?.-U.

cooksey.1@osu.edu.

(ETATS-UNIS, PERE, ENFANT, RELATIONS INTERPERSONNELLES, COMPOSITION DU MENAGE)

99.09.16 - HARRIS, Kathleen Mullan ; FURSTENBERG, Frank F., Jr. ; MARMER, Jeremy K.

Les relations entre le p?re et ses enfants adolescents dans les familles intactes : l'influence du p?re au cours de la vie [Paternal involvement with adolescents in intact families: The influence of fathers over the life course].

Les auteurs mesurent la quantit?, la qualit? et l'?volution des relations entre les p?res et leurs enfants adolescents dans les familles intactes, en exploitant les donn?es de l'Enqu?te nationale sur les enfants. Ils examinent les diff?rences d'intensit? des contacts entre les p?res et les enfants selon les caract?ristiques de ceux-ci et des familles, et ils mod?lisent l'impact ? long terme de l'attitude du p?re sur le passage des jeunes ? l'?ge adulte. Les p?res sont plus proches de leurs fils que de leurs filles, et ils s'?loignent de leurs grands enfants quand leur couple se d?fait. L'int?r?t du p?re est b?n?fique pour l'enfant dans trois domaines : le niveau d'instruction et la r?ussite ?conomique, la d?linquance, le bien-?tre psychologique. L'?volution des rapports affectifs au cours de l'adolescence a aussi des effets favorables sur la d?linquance et le bien-?tre psychologique.

Anglais - pp. 201-216.

K. M. Harris, The Carolina Population Center, University of North Carolina at Chapel Hill, C.B. #8120, University Square, Chapel Hill, NC 27516, ?.-U.

kathie_harris@unc.edu.

(ETATS-UNIS, PERE, ENFANT, RELATIONS INTERPERSONNELLES, ADOLESCENT)

99.09.17 - CLARKE, Linda ; COOKSEY, Elizabeth C. ; VERROPOULOU, Georgia.

P?res pr?sents, p?res absents : similitudes socio-d?mographiques entre la Grande-Bretagne et les ?tats-Unis [Fathers and absent fathers: Sociodemographic similarities in Britain and the United States].

? partir des donn?es de l'Enqu?te britannique ? passages r?p?t?s sur les m?nages et de l'Enqu?te nationale am?ricaine sur les familles et les m?nages, les auteurs pr?sentent un portrait socio-d?mographique des p?res et comparent les d?terminants de l'absence du p?re entre les deux pays. Les p?res sont plus jeunes aux ?tats-Unis, surtout parmi les Noirs, mais les facteurs associ?s ? la cor?sidence du p?re avec ses enfants sont remarquablement identiques dans les deux pays. Le premier d?terminant de l'absence du p?re est la relation entre les parents au moment de la naissance de l'enfant. Les auteurs ?voquent les implications politiques de ces r?sultats.

Anglais - pp. 217-228.

E. C. Cooksey, Department of Sociology, The Ohio State University, 300 Bricker Hall, 190 N. Oval Mall, Columbus, OH 43210, ?.-U.

cooksey.1@osu.edu.

(ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, PERE, COMPOSITION DU MENAGE, ANALYSE COMPARATIVE)

99.09.18 - DODOO, F. Nii-Amoo.

Les hommes comptent : pr?f?rences additives et interactives des hommes et des femmes, et comportements reproductifs au Kenya [Men matter: Additive and interactive gendered preferences and reproductive behavior in Kenya].

L'importance du r?le des hommes dans les prises de d?cision en mati?re de reproduction fait l'objet de discussions. Malgr? la quantit? de travaux consacr?s ? ce probl?me, on n'a encore gu?re essay? de proc?der ? des estimations empiriques directes de l'impact des pr?f?rences des hommes sur les comportements de f?condit?. L'auteur s'appuie sur les Enqu?tes d?mographiques et de sant? kenyanes de 1989 et 1993 pour examiner les influences respectives des pr?f?rences des hommes et des femmes sur l'utilisation de la contraception. Les mesures additives et interactives des pr?f?rences r?v?lent un effet important des pr?f?rences masculines, qui peuvent m?me ?clipser les pr?f?rences f?minines. L'auteur ?tudie les implications de ces r?sultats.

Anglais - pp. 229-242.

F. N.-A. Dodoo, African Population Policy Research Center, c/o APPRC Coordinator, International Programs Division, The Population Council, One Dag Hammarskjold Plaza, New York, NY 10017, ?.-U.

Dodoof@Ctrvax.Vanderbilt.edu.

(KENYA, FACTEUR DE LA FECONDITE, PRISE DE DECISION, PREFERENCE, DIFFERENCE ENTRE SEXES)

99.09.19 - CASPER, Lynne M. ; O'CONNELL, Martin.

Le travail, le revenu, l'?conomie et la participation des p?res mari?s ? l'?levage de leurs enfants [Work, income, the economy, and married fathers as child-care providers].

Les travaux ant?rieurs sur la fa?on dont les p?res s'occupent de leurs enfants ont soulign? la n?cessit? d'?tudier ce ph?nom?ne dans le contexte de divers cycles ?conomiques. En exploitant les donn?es des passages de 1988, 1991 et 1993 de l'Enqu?te sur les revenus et l'assistance, les auteurs cherchent ? d?terminer si la disponibilit? du p?re et les ressources ?conomiques du couple sont diff?remment associ?es ? la mani?re dont le p?re prend soin de ses enfants au fil du temps. L'accent est mis sur la comparaison entre 1991, ann?e de r?cession, et les deux autres ann?es, ?conomiquement plus normales. La disponibilit? du p?re est toujours nettement associ?e ? son implication dans l'?levage des enfants. Les ressources ?conomiques respectives du p?re et de la m?re contribuent ? l'explication du r?le du p?re pendant l'ann?e de r?cession, alors que c'est le revenu de la famille qui est le facteur important pendant les ann?es normales. Il convient donc de prendre en compte les fluctuations de l'?conomie quand on ?tudie la participation des maris aux t?ches traditionnellement f?minines, puisque les variations macro?conomiques ont un effet sur la propension du p?re ? prendre soin des enfants d'?ge pr?scolaire pendant que la m?re travaille ? l'ext?rieur.

Anglais - pp. 243-250.

L. M. Casper et M. O'Connell, Fertility and Family Statistics Branch, Population Division, U.S. Bureau of the Census, Washington, DC 20233, ?.-U.

lcasper@census.gov.

(ETATS-UNIS, ELEVAGE DE L'ENFANT, PERE, RECESSION ECONOMIQUE, RESSOURCES ECONOMIQUES, TRAVAIL FEMININ)

99.09.20 - KOBALL, Heather.

Les Noirs am?ricains sont-ils moins enclins au mariage qu'auparavant ? Explication des ?volutions oppos?es du calendrier du mariage chez les Noirs et les Blancs au vingti?me si?cle [Have African American men become less committed to marriage? Explaining the twentieth century racial cross-over in men's marriage timing].

Avant la Deuxi?me Guerre mondiale, aux ?tats-Unis, l'?ge m?dian au mariage des hommes ?tait plus ?lev? chez les Blancs que chez les Noirs. Depuis la guerre, les Noirs se marient en g?n?ral plus tard que les Blancs. ? partir de l'Enqu?te nationale sur les familles et les m?nages, l'auteur construit un mod?le afin d'analyser cette inversion de tendance des calendriers de nuptialit? masculine. Les facteurs d?terminants sont l'?norme augmentation du niveau d'instruction des parents afro-am?ricains et leur d?placement massif du Sud vers le Nord. L'acc?s croissant des Noirs ? l'enseignement sup?rieur a jou? ?galement un r?le. Bien que le manque d'emplois ? temps plein et le service militaire aient retard? le mariage des hommes, ces facteurs n'ont pas contribu? ? l'inversion des tendances respectives des deux races.

Anglais - pp. 251-258.

H. Koball, Carolina Population Center, University of North Carolina-Chapel Hill, University Square CB #8120, 123 West Franklin Street, Chapel Hill, NC 27516, ?.-U.

Heather_Koball@unc.edu.

(ETATS-UNIS, AGE AU MARIAGE, TENDANCE, BLANC, NOIR, ANALYSE COMPARATIVE)

&

09 DEMOGRAPHY

Ao?t 1998, vol. 35, n? 3

99.09.21 - MOFFITT, Robert A. ; REVILLE, Robert ; WINKLER, Anne E.

Elles ne sont pas toutes filles m?res : cohabitation et mariage chez les b?n?ficiaires du programme AFDC [Beyond single mothers: Cohabitation and marriage in the AFDC program].

Les auteurs ?tudient l'ampleur et les implications de la cohabitation et du mariage parmi les b?n?ficiaires du programme am?ricain d'assistance publique. L'analyse de quatre ensembles de donn?es (l'Enqu?te de conjoncture d?mographique, l'Enqu?te nationale sur les familles et les m?nages, l'Enqu?te par panel sur la dynamique des revenus et l'Enqu?te longitudinale nationale sur la jeunesse) montre que la cohabitation est assez fr?quente chez les b?n?ficiaires du programme d'aide aux familles avec enfants ? charge (AFDC) ; plus surprenant encore est le grand nombre de femmes mari?es qui d?pendent de l'aide publique. Les auteurs examinent ?galement les r?sultats d'une enqu?te t?l?phonique men?e aupr?s des agences r?gionales du programme AFDC pour d?terminer les r?gles adopt?es par les ?tats en ce qui concerne la cohabitation et le mariage. Cette enqu?te concluait que, sous bien des aspects, les r?gles du programme AFDC sont un encouragement ? la cohabitation. Les auteurs analysent l'impact des r?glementations de l'AFDC sur la cohabitation, le mariage et la monoparentalit?, et ils constatent que rien ou presque ne confirme la th?se que l'AFDC pousserait ? la cohabitation.

Anglais - pp. 259-278.

R. A. Moffitt, Economics Department, Johns Hopkins University, Baltimore, MD 21218, ?.-U.

moffitt@jhu.edu.

(ETATS-UNIS, PAUVRETE, PROGRAMME D'AIDE, MARIAGE, UNION CONSENSUELLE)

99.09.22 - QIAN, Zhenchao.

L'?volution du choix du conjoint, 1970-1990 : les effets de l'?ge et du niveau d'instruction [Changes in assortative mating: The impact of age and education, 1970-1990].

En exploitant les donn?es du recensement am?ricain et de l'Enqu?te de conjoncture d?mographique, l'auteur examine l'?volution de la propension au mariage ou ? la cohabitation en fonction de l'?ge et du niveau d'instruction des conjoints potentiels. Les taux de nuptialit? ont fortement diminu? pour toutes les combinaisons d'?ge et de niveau d'instruction entre 1970 et 1980, et cette diminution s'est encore accentu?e chez les personnes les moins instruites entre 1980 et 1990. La mont?e de la cohabitation a compens? partiellement le recul du mariage, mais ? des degr?s variables selon les cat?gories d'?ge et d'instruction. En 1970 et 1980, les hommes les plus instruits ?taient plus enclins au mariage qu'? la cohabitation avec une personne peu instruite, tendance qui ne s'observait pas (et m?me s'inversait parfois) chez les femmes les plus instruites ; mais en 1990, ces diff?rences entre mariage et cohabitation avaient disparu. ? cette date, les mariages et les cohabitations o? la femme avait un niveau d'instruction sup?rieur ? celui de son partenaire ?taient les plus fr?quents. De plus, les personnes de 20 ? 29 ans ont tendance ? avoir un partenaire plus instruit qu'elles-m?mes, tandis que quand les personnes de 30 ? 39 ans ont un niveau d'instruction diff?rent de celui de leur partenaire, un seul des deux, le plus souvent, a d?pass? le niveau secondaire.

Anglais - pp. 279-292.

Z. Qian, Department of Sociology, Arizona State University, Tempe, AZ 85287-2101, ?.-U.

zqian@asu.edu.

(ETATS-UNIS, MARIAGE, CHOIX DU CONJOINT, UNION CONSENSUELLE, NIVEAU D'ENSEIGNEMENT)

99.09.23 - MURPHY, Mike ; WANG, Duolao.

Influences des caract?ristiques familiales et socio-d?mographiques sur les sch?mas d'?mancipation des jeunes en Grande-Bretagne depuis la guerre [Family and sociodemographic influences on patterns of leaving home in postwar Britain].

Les auteurs cherchent ? d?terminer les caract?ristiques des enfants et celles des parents qui sont associ?es au mode d'?mancipation des enfants (d?part du foyer parental). Ils recourent ? un mod?le de risques multi-niveaux en temps discret pour examiner l'impact des facteurs familiaux et d?mographiques, et utilisent au mieux l'algorithme " Alternating Conditional Expectation " pour transformer les variables d?pendante et ind?pendantes. Ils constatent que les caract?ristiques mesur?es des enfants et des parents ont une forte influence, de m?me que les facteurs de g?n?ration et ceux du moment. Des facteurs latents au niveau des parents ont un effet sur le d?part des enfants ? peu pr?s aussi important que celui des variables mesur?es.

Anglais - pp. 293-305.

M. Murphy et D. Wang, Population Studies, London School of Economics, Houghton Street, Londres WC2A 2AE, R.-U.

M.Murphy@les.ac.uk.

(ROYAUME-UNI, PARENT, ENFANT, COMPOSITION DE LA FAMILLE)

99.09.24 - SCHOENI, Robert F.

R??valuation du recul de la cohabitation entre les parents ?g?s et leurs enfants au cours du vingti?me si?cle [Reassessing the decline in parent-child old-age coresidence during the twentieth century].

Tandis que la probabilit? d'atteindre un ?ge avanc? et la dur?e de la vieillesse augmentaient tout au long du vingti?me si?cle, la proportion des personnes ?g?es vivant avec un de leurs enfants adultes a r?guli?rement diminu?. De ce fait, le nombre d'ann?es de vieillesse v?cues en cor?sidence avec un enfant adulte peut avoir augment?, stagn? ou diminu?. L'auteur estime qu'il est globalement rest? constant entre 1900 et 1940, alors que le taux de cohabitation ?tait en baisse. On observe ensuite une diminution importante entre 1940 et 1990. ? cette date, le nombre d'ann?es de vieillesse v?cues en cor?sidence avec un enfant adulte est environ deux fois moins grand qu'il ne l'aurait ?t? si la mortalit? n'avait pas recul? depuis 1900. Mais il aurait ?t? de 45 % sup?rieur si la f?condit? ?tait rest?e ? son niveau de 1900. Ces r?sultats impliquent qu'il faut prendre en consid?ration l'?volution de la mortalit? pour analyser l'?volution de la prise en charge familiale des personnes ?g?es.

Anglais - pp. 307-313.

R. F. Schoeni, RAND, 1700 Main Street, Santa Monica, CA 90407, ?.-U.

schoeni@rand.org.

(ETATS-UNIS, PERSONNE AGEE, ENFANT, COHABITATION, COMPOSITION DU MENAGE)

99.09.25 - THOMSON, Elizabeth ; HOEM, Jan M.

Les projets de f?condit? des couples et les naissances en Su?de [Couple childbearing plans and births in Sweden].

Les auteurs s'appuient sur un ?chantillon repr?sentatif national des couples su?dois pour ?valuer l'impact des projets de f?condit? des partenaires sur leur f?condit? subs?quente r?elle. Seuls 11 % des couples ont exprim? des projets oppos?s (avoir/ne pas avoir un enfant), mais 24 % avaient des degr?s diff?rents de conviction ? l'?gard de leur projet. Parmi les couples dont les deux partenaires se sont dits d?cid?s ? avoir un (nouvel) enfant, 44 % ont effectivement eu un enfant dans les deux ans. Chez les couples dont aucun des partenaires n'avait dit vouloir un enfant, 2 % ont eu une naissance. Et cette proportion ?tait de 6 % si les partenaires avaient des projets oppos?s. Ainsi, et l'homme et la femme ont un droit de veto sur la f?condit? ? venir. Le d?saccord se r?sout indiff?remment en faveur de l'un ou de l'autre. Les effets des projets des partenaires sur la probabilit? d'une naissance ne d?pendent pas de l'attitude du couple en mati?re de r?les respectifs des sexes, de l'id?ologie familiale ou du statut matrimonial. Les auteurs analysent ces r?sultats dans le contexte des efforts du gouvernement su?dois en faveur de l'?galit? des sexes et de l'?ducation des enfants, du recours g?n?ralis? ? la contraception dans ce pays et des taux ?lev?s de cohabitation qu'on y observe. Ils plaident pour qu'on recueille des donn?es sur les partenaires dans les futures enqu?tes sur la famille et la f?condit?.

Anglais - pp. 315-322.

E. Thomson, Department of Sociology, University of Wisconsin-Madison, 1180 Observatory Drive, Madison, WI 53706, ?.-U.

thomson@ssc.wisc.edu.

(SUEDE, FACTEUR DE LA FECONDITE, NOMBRE D'ENFANTS ENVISAGE, COUPLE)

99.09.26 - HANNUM, Emily ; XIE, Y.

La stratification ethnique au nord-ouest de la Chine : les diff?rences de structure professionnelle entre les Chinois Han et les minorit?s nationales au Xinjiang, 1982-1990 [Ethnic stratification in Northwest China: Occupational differences between Han Chinese and national minorities in Xinjiang, 1982-1990].

Le d?bat sur les r?formes ?conomiques et la stratification sociale en Chine ne s'est pratiquement pas int?ress? aux minorit?s ethniques. Les auteurs examinent le renforcement de la stratification professionnelle selon l'ethnie dans la R?gion autonome ouigoure du Xinjiang. L'analyse des donn?es des recensements de 1982 et de 1990 d?signe le d?ficit d'?ducation dont souffrent les minorit?s ethniques comme explication la plus plausible de cette ?volution. L'analyse multivari?e r?v?le une forte augmentation de l'effet du niveau d'instruction sur l'acc?s aux professions sup?rieures, mais aucune ?volution de l'effet de l'appartenance ethnique. Une fois l'effet de l'?ducation contr?l?, celui de l'ethnie est n?gligeable. Par contre, dans le cas des professions industrielles et agricoles, il subsiste des ?carts importants entre ethnies apr?s contr?le du niveau d'instruction et des caract?ristiques g?ographiques.

Anglais - pp. 323-333.

E. Hannum, Harvard Graduate School of Education, 454 Gutman, 6 Appian Way, Cambridge, MA 02138, ?.-U.

emily_hannum@harvard.edu.

(CHINE, PROVINCE, STRATIFICATION SOCIALE, REPARTITION PROFESSIONNELLE, MINORITE ETHNIQUE, NIVEAU D'ENSEIGNEMENT)

99.09.27 - CHATTOPADHYAY, Arpita.

Sexe, migration et carri?re en Malaisie [Gender, migration, and career trajectories in Malaysia].

En exploitant les donn?es de l'Enqu?te sur la vie familiale en Malaisie, l'auteur applique un mod?le de risques ? ?tats continus pour ?tudier l'impact de la migration sur la dynamique des carri?res des individus. Il fait une distinction entre l'effet des migrations familiales et celui des migrations individuelles par sexe. Les r?sultats montrent que la migration affecte la carri?re principalement en acc?l?rant le processus de mobilit? professionnelle, plut?t qu'en ?levant le niveau de r?ussite dans la profession. De plus, l'impact de la migration sur la carri?re varie selon le type de migration, surtout chez les femmes. Mais on n'observe des diff?rences entre hommes et femmes quant aux effets de la migration familiale qu'? l'?gard des transitions entre emploi et non-emploi.

Anglais - pp. 335-344.

A. Chattopadhyay, Department of Sociology, Kansas State University, 204 Waters Hall, Manhattan, KS 66506-4003, ?.-U.

arpita@ksu.edu.

(MALAISIE, MIGRATION INDIVIDUELLE, MIGRATION FAMILIALE, PROFESSION, MOBILITE PROFESSIONNELLE, DIFFERENCE ENTRE SEXES)

99.09.28 - MERLI, M. Giovanna.

La mortalit? au Vi?t-nam, 1979-1989 [Mortality in Vietnam, 1979-1989].

La mortalit? pass?e et actuelle au Vi?t-nam est mal connue, puisque les premi?res donn?es officielles sur la mortalit? n'ont ?t? publi?es que r?cemment ? partir des r?sultats des recensements de 1979 et 1989. L'auteur s'appuie sur ces donn?es pour estimer la mortalit? vietnamienne entre les deux recensements, en recourant ? deux techniques bas?es sur les taux de croissance par ?ge entre deux structures par ?ge successives. Il y a d'importantes sources de biais : l'?migration intercensitaire, la diff?rence de degr? d'exhaustivit? des deux recensements, l'exode massif de r?fugi?s dans le sillage de la guerre du Vi?t-nam, les politiques de redistribution de la population et la grande mobilit? de celle-ci. L'auteur essaie diverses strat?gies pour r?duire ces biais et pour choisir les techniques les moins sensibles aux erreurs qui en d?coulent. L'esp?rance de vie ? la naissance estim?e pour la p?riode 1979-1989 est de 61,4 ans pour les hommes et de 63,2 ans pour les femmes, ce qui indique une tendance ? la baisse de la mortalit? entre les ann?es 1970 et les ann?es 1980, et apporte des ?l?ments concrets et solides au d?bat sur le sens de l'?volution r?cente de la mortalit? au Vi?t-nam.

Anglais - pp. 345-360.

M. G. Merli, Center for Studies in Demography and Ecology, University of Washington, Seattle, WA 98195-3340, ?.-U.

giovanna@u.washington.edu.

(VIET NAM, CONJONCTURE DEMOGRAPHIQUE, TENDANCE DE LA MORTALITE, MESURE DE LA MORTALITE, BIAIS, ESTIMATION INTERCENSITAIRE)

99.09.29 - ZIMMER, Zachary ; LIU, Xian ; HERMALIN, Albert ; CHUANG, Yi-Li.

Niveau d'instruction et ?volution des aptitudes fonctionnelles chez les personnes ?g?es ? Taiwan [Educational attainment and transitions in functional status among older Taiwanese].

Bien que de nombreux travaux aient ?t? consacr?s ? l'influence du statut socio?conomique sur la sant?, peu d'?tudes ont analys? cette relation dans le cas des vieillards des soci?t?s non occidentales. Les auteurs tentent d'?valuer l'influence du niveau d'instruction sur l'?volution des aptitudes fonctionnelles des personnes ?g?es dans un pays en voie de d?veloppement rapide. Les donn?es proviennent de l'Enqu?te de 1989 sur la sant? et les conditions de vie des personnes ?g?es ? Taiwan, et d'une s?rie de r?-interviews r?alis?es en 1993 (N = 4 049, ?ge = 60 ans). Les individus sont class?s au d?part de l'?tude comme " fonctionnellement ind?pendants " ou " fonctionnellement d?pendants " sur la base de trois tests de capacit?s fonctionnelles physiques ; au moment de la r?-interview, les personnes sont soit fonctionnellement ind?pendantes, soit fonctionnellement d?pendantes, soit d?c?d?es. En associant l'?tat initial ? l'?tat final, on obtient six probabilit?s, que les auteurs calculent au moyen d'un mod?le logit multinomial en contr?lant les autres facteurs que l'on consid?re g?n?ralement comme associ?s ? l'?volution de la sant?. Chez les personnes qui sont fonctionnellement ind?pendantes au d?part, un niveau d'instruction ?lev? est associ? ? une faible incidence de la d?gradation des facult?s fonctionnelles. Mais, contrairement aux attentes, le niveau d'instruction n'influe gu?re sur l'?volution de ceux qui ?taient d?j? fonctionnellement d?pendants. Donc l'?ducation joue un r?le important dans la pr?vention de la morbidit? en retardant l'apparition des handicaps, mais d'autres facteurs prennent le relais une fois que les handicaps se sont manifest?s. Les auteurs ?voquent les explications possibles de ce ph?nom?ne, y compris l'effet de facteurs culturels.

Anglais - pp. 361-375.

Z. Zimmer, Department of Sociology, University of Nevada, 4505 Maryland Parkway, Las Vegas, NV 89154, ?.-U.

zimmerz@nevada.edu.

(TAIWAN, PERSONNE AGEE, NIVEAU D'ENSEIGNE-MENT, HANDICAP PHYSIQUE, SANTE PUBLIQUE)

&

09 DEMOGRAPHY

Novembre 1998, vol. 35, n? 4

99.09.30 - PEBLEY, Anne R.

La d?mographie et l'environnement [Demography and the environment].

L'int?r?t des d?mographes pour l'environnement est g?n?ralement imbriqu? dans des probl?mes plus larges de croissance de la population et de d?veloppement ?conomique. La recherche empirique des d?mographes sur les questions d'environnement, sauf quand elle porte sur les contraintes des ressources naturelles, est maigre. Dans cet article, l'auteur ?tudie bri?vement les th?ories d?mographiques sur la population et l'environnement et avance quelques explications possibles de la port?e tr?s limit?e de la recherche d?mographique dans ce domaine. Ensuite, elle d?crit les plus r?cents travaux de recherche d?mographique portant sur l'environnement et sugg?re plusieurs nouveaux domaines de recherche. Enfin, elle examine l'avenir de la recherche sur l'environnement dans le domaine de la d?mographie.

Anglais - pp. 377-390.

A. Pebley, RAND Population Research Center, P.O. Box 2138, Santa Monica, ?.-U.

pebley@rand.org.

(ENVIRONNEMENT, RECHERCHE DEMOGRAPHIQUE)

99.09.31 - HORIUCHI, Shiro ; WILMOTH, John R.

Le ralentissement de la hausse des taux de mortalit? aux ?ges ?lev?s [Deceleration in the age pattern of mortality at older ages].

La hausse des taux de mortalit? avec l'?ge a tendance ? ralentir aux ?ges les plus ?lev?s. Une des explications propos?es ? ce ralentissement est la survie s?lective des personnes qui ont la meilleure sant? jusqu'? un ?ge avanc?. Les chiffres de la mortalit? en Su?de et au Japon sont g?n?ralement compatibles avec trois pr?dictions de cette hypoth?se : (1) le ralentissement est observ? pour la plupart des principales causes de d?c?s ; (2) le ralentissement d?bute plus t?t pour les causes de d?c?s les plus " s?lectives " ; et (3) le ralentissement se d?cale vers les ?ges ?lev?s quand le niveau de mortalit? baisse. Un mod?le param?trique utilis? pour illustrer cette troisi?me pr?diction repose sur la distinction entre la mortalit? provoqu?e par la s?nilit? et la mortalit? provoqu?e par d'autres causes. Cette dichotomie, m?me si elle est simpliste, aide ? expliquer le calendrier de ce ralentissement.

Anglais - pp. 391-412.

S. Horiuchi, Laboratory of Populations, Rockefeller University, 1230 York Avenue, New York, NY 10021-6399, ?.-U.

horiush@rockvax.rockefeller.edu.

(SUEDE, JAPON, TAUX DE MORTALITE, TAUX PAR AGE, PERSONNE AGEE, BAISSE DE LA MORTALITE, CAUSE DE DECES)

99.09.32 - IWASHYNA, Theodore J. ; ZHANG, James X. ; LAUDERDALE, Diane S. ; CHRISTAKIS, Nicholas A.

M?thode d'identification des couples mari?s dans les donn?es du programme Medicare : mortalit?, morbidit? et recours aux soins m?dicaux chez les personnes ?g?es mari?es [A methodology for identifying married couples in Medicare data: Mortality, morbidity, and health care use among the married elderly].

Les auteurs d?crivent une m?thode permettant l'?tude longitudinale des trois quarts des 14 millions de couples mari?s ?g?s de 65 ans et plus vivant aux ?tats-Unis. Le pass? m?dical (maladies et traitements) et la mortalit? de ces couples peuvent ?tre d?termin?s longitudinalement en utilisant les donn?es du programme Medicare. L'article r?sume les atouts et les faiblesses de l'utilisation des donn?es des archives de Medicare pour l'?tude du mariage, de la sant? et du vieillissement. Les auteurs illustrent cette m?thode en mettant en ?vidence de grandes diff?rences de survie dans une cohorte de patients soign?s en unit?s de soins palliatifs, en fonction du diagnostic et du poids de la maladie pour le patient, mais aussi en fonction du poids de la maladie ressenti par son conjoint.

Anglais - pp. 413-419.

T. J. Iwashyna, Harris School of Public Policy Studies, University of Chicago, c/o N. Christakis, 5841 S. Maryland Avenue, MC 2007, Chicago, IL 60637, ?.-U.

j-iwashyna@uchicago.edu.

(ETATS-UNIS, PERSONNE AGEE, PERSONNE MARIEE, METHODOLOGIE, RASSEMBLEMENT DES DONNEES, MORTALITE, MORBIDITE, SOINS MEDICAUX)

99.09.33 - KAUFMAN, Carol E.

L'utilisation des contraceptifs en Afrique du Sud sous l'apartheid [Contraceptive use in South Africa under apartheid].

L'auteur ?tudie l'utilisation des contraceptifs chez les femmes noires en Afrique du Sud, ? la fin des ann?es 1980. Les mod?les logit ? plusieurs niveaux sont utilis?s pour ?valuer dans quelle mesure la s?gr?gation de la population africaine dans des homelands a entra?n? une utilisation tr?s in?gale des contraceptifs. Ces mod?les permettent ?galement de comprendre comment cette utilisation a ?t? d?termin?e par le caract?re acceptable ou non du planning familial et de quelle fa?on le syst?me de migration de la main-d'?uvre masculine et les injustices sociales et ?conomiques entre les communaut?s ont eu des cons?quences sur l'utilisation des contraceptifs chez les femmes. Les r?sultats montrent que la variance de l'utilisation des contraceptifs d'un homeland ? l'autre diminue quand on contr?le le d?veloppement local et la migration. En contr?lant l'h?t?rog?n?it? latente, on constate que certaines conditions locales pourraient contrebalancer les avantages ou les inconv?nients de vivre dans un ancien homeland.

Anglais - pp. 421-434.

C. E. Kaufman, The Population Council, One Dag Hammarskjold Plaza, 9th Floor, New York, NY 10017, ?.-U.

ckaufman@popcouncil.org.

(AFRIQUE DU SUD, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, HISTOIRE, APARTHEID, NOIR)

99.09.34 - AXINN, William G. ; BARBER, Jennifer S. ; THORNTON, Arland.

L'impact ? long terme des d?cisions de procr?ation des parents sur l'amour-propre des enfants [The long-term impact of parents' childbearing decisions on children's self-esteem].

Les auteurs ?tudient l'impact ? long terme des d?cisions de procr?ation des parents sur l'amour-propre des enfants. Cette ?tude porte principalement sur les aspects subjectifs du milieu de vie qui influent sur le d?veloppement chez l'enfant du sentiment de sa propre valeur. Des donn?es exceptionnelles fournies par un panel de familles ?tudi?es sur une p?riode de 23 ans et comprenant des informations sur les grossesses des m?res, sur leurs intentions de f?condit? et sur l'amour-propre des enfants, ont permis d'examiner tous les liens existants entre la f?condit? des parents et l'amour-propre des enfants. Vingt-trois ans plus tard, les enfants qui n'ont pas ?t? d?sir?s par leur m?re ont un amour-propre nettement moins fort que les autres. Les r?sultats indiquent que donner naissance ? un enfant non-d?sir? peut avoir un impact n?gatif ? long terme sur les aspects subjectifs de son bien-?tre, au moins en termes d'amour-propre. Les grossesses non-d?sir?es ont fait l'objet de tr?s nombreuses recherches ces derni?res ann?es.

Anglais - pp. 435-443.

W. G. Axinn, Department of Sociology, University of Michigan, 1225 S. University Avenue, Ann Arbor, MI 48106-1248, ?.-U.

baxinn@umich.edu.

(PSYCHOLOGIE SOCIALE, ENFANT DESIRE, ENFANT NON-DESIRE, BIEN-ETRE INDIVIDUEL)

99.09.35 - SCHMERTMANN, Carl P. ; AMANKWAA, Adansi A. ; LONG, Robert D.

" Au troisi?me strike, tu es hors jeu " : une analyse d?mographique des peines de prison ferme [Three strikes and you're out: Demographic analysis of mandatory prison sentencing].

Une grande partie du d?bat sur les co?ts et les b?n?fices des " Three Strikes Laws ", lois sur les criminels r?cidivistes, est implicitement d?mographique car il fait appel ? des hypoth?ses sur la dynamique de la population carc?rale qui ne sont pas v?rifi?es. Cependant, m?me les meilleurs travaux ont omis d'importants d?tails d?mographiques. Les auteurs ?laborent un mod?le de table d'?ventualit? multi-?tats des flux de population qui entrent en prison et en sortent, en y int?grant des taux de transition par ?ge ?valu?s ? partir des donn?es administratives de l'?tat de Floride. Ils utilisent ce mod?le pour examiner la croissance de la population carc?rale et son vieillissement en fonction de diverses variantes des " Three Strikes Laws ". Leur analyse permet de quantifier ces changements d?mographiques et indique que le vieillissement de la population carc?rale d? ? cette politique va en amoindrir consid?rablement l'efficacit? ? long terme.

Anglais - pp. 445-463.

C. P. Schmertmann, Center for the Study of Population, Florida State University, Tallahassee, FL 32306-2240, ?.-U.

schmertmann@fsu.edu.

(ETATS-UNIS, PRISON, DYNAMIQUE DE LA POPULATION, METHODOLOGIE)

99.09.36 - TELLES, Edward E. ; LIM, Nelson.

Il est important de savoir qui r?pond ? la question sur la race : classification raciale et in?galit? de revenu au Br?sil [Does it matter who answers the race question? Race classification and income inequality in Brazil].

Par le pass?, les ?tudes sur les in?galit?s raciales reposaient sur des statistiques officielles vraisemblablement obtenues par auto-classification des individus. En utilisant des donn?es in?dites provenant d'une enqu?te nationale men?e au Br?sil, les auteurs ont d?couvert que les estimations d'in?galit?s de revenu li?es ? la race obtenues par auto-classification sont plus faibles que quand c'est l'enqu?teur qui d?termine la race. Apr?s contr?le du capital humain et du march? du travail, les Blancs gagnent 26 % de plus que les m?tis quand la classification est effectu?e par l'enqu?teur, mais seulement 17 % de plus quand il s'agit d'une auto-classification. Les diff?rences entre les Noirs et les m?tis sont peu modifi?es : les Noirs gagnent respectivement 13 % et 12 % de moins que les m?tis d'un syst?me ? l'autre. Les auteurs soutiennent que la d?termination de la race par l'enqu?teur est la plus appropri?e car les analystes de l'in?galit? raciale s'int?ressent aux effets de la discrimination raciale, qui d?pend de la perception que les autres ont de notre propre race.

Anglais - pp. 465-474.

E. E. Telles, The Ford Foundation, Rio de Janeiro Office, 320 E. 43rd Street, New York, NY 10017, ?.-U.

e.telles@fordfound.org.

(BRESIL, RACE, METHODOLOGIE, RASSEMBLEMENT DES DONNEES, QUESTIONNAIRE, BIAIS, REVENU)

99.09.37 - WEEDEN, Kim A.

R?examen de la discrimination sexuelle par profession aux ?tats-Unis de 1910 ? 1990 : r?sultats d'une approche log-lin?aire [Revisiting occupational sex segregation in the United States, 1910-1990: Results from a log-linear approach].

L'auteur r?examine les tendances de l'intensit? et de la structure de la discrimination sexuelle par profession aux ?tats-Unis de 1910 ? 1990. Les mod?les log-multiplicatifs montrent d'importants changements dans l'association entre le sexe et la profession. Contrairement aux repr?sentations traditionnelles, une grande partie de ces changements a eu lieu avant 1970. De m?me, un indice sans terme d'erreur d?montre une meilleure int?gration des femmes tout au long du si?cle que ne le font les indices classiques. Ces divergences d?coulent du fait que l'?volution de la discrimination sexuelle varie d'une profession ? l'autre : les professions o? la discrimination ?tait tr?s prononc?e ?taient particuli?rement susceptibles d'int?grer des femmes entre 1930 et 1940. L'auteur identifie des secteurs professionnels et des p?riodes cruciales o? des bouleversements en mati?re de discrimination se sont produits et il compare ces r?sultats avec les explications historiques classiques.

Anglais - pp. 475-488.

K. A. Weeden, Department of Sociology, Stanford University, Stanford, CA 94305-2047, ?.-U.

weeden@leland.stanford.edu.

(ETATS-UNIS, DISCRIMINATION ENTRE SEXES, PROFESSION, METHODOLOGIE, TENDANCE)

99.09.38 - WATTS, Martin.

La discrimination sexuelle par profession : construction d'indices et mod?lisation ?conom?trique [Occupational gender segregation: Index measurement and econometric modeling].

Toute ?tude empirique portant sur la discrimination sexuelle par profession doit se fonder sur de rigoureuses proc?dures de mesure. Il semble qu'il y ait un consensus pour estimer que tous les indices utilis?s dans l'analyse de s?ries chronologiques ou d'?chantillons internationaux fournissant des donn?es sur l'emploi doivent ?tre soit exempts de terme d'erreur soit d?composables pour produire un ?l?ment exempt de terme d'erreur. Pourtant, Maria Charles et David Grusky (1995) pr?conisent l'utilisation de mod?les log-multiplicatifs ? partir desquels un odds ratio sans terme d'erreur peut ?tre obtenu. Dans cet article, l'auteur compare la construction et l'interpr?tation de l'indice de dissimilarit? et de l'indice de Karmel-MacLachlan avec la construction de mod?les multiplicatifs de la discrimination sexuelle et les indices logarithmiques qui y sont associ?s.

Anglais - pp. 489-496.

M. Watts, Department of Economics, University of Newcastle, Callaghan, NSW 2308, Australie.

ecmjw@cc.newcastle.edu.au.

(DISCRIMINATION ENTRE SEXES, PROFESSION, METHODOLOGIE, MESURE)

99.09.39 - GRUSKY, David B. ; CHARLES, Maria.

Pass?, pr?sent et avenir des m?thodes d'?tude de la discrimination sexuelle [The past, present and future of sex segregation methodology].

Les auteurs ?tudient la logique sous-jacente des analyses sans terme d'erreur de tableaux de donn?es sur la discrimination sexuelle. Ils expliquent que la d?composition effectu?e par Karmel et MacLachlan ne tient pas ses promesses, puisque l'indice sur lequel elle s'appuie (Ip) est lui-m?me affect? d'un terme d'erreur. De plus, comme l'individualisme implicite de D est n?cessairement incompatible avec une analyse sans terme d'erreur, il vaudrait mieux renoncer non seulement ? la d?composition de Karmel et MacLachlan mais ?galement ? toute tentative d'?limination des d?pendances marginales li?es aux mesures inspir?es par D. Les auteurs jugent ?galement peu convaincantes les critiques soulev?es par Martin Watts (1998) contre leur approche log-lin?aire. Ils d?montrent que leurs mod?les favoris r?ussissent l'?preuve de l'?quivalence organisationnelle, que le " probl?me " des valeurs nulles peut ?tre r?solu en appliquant des m?thodes bien rod?es qui permettent d'analyser minutieusement les tableaux incomplets, et enfin que des mod?les log-multiplicatifs simples peuvent ?tre facilement con?us pour analyser des tableaux d?sagr?g?s. Ils illustrent ces conclusions en analysant un nouveau fichier de donn?es internationales d?taill?es sur la discrimination.

Anglais - pp. 497-504.

D. B. Grusky, Department of Sociology, McClatchy Hall, Building 120, Stanford University, Stanford, CA 94305, ?.-U.

grusky@leland.stanford.edu.

(DISCRIMINATION ENTRE SEXES, PROFESSION, METHODOLOGIE, MESURE)

99.09.40 - WATTS, Martin.

L'analyse de la discrimination sexuelle : jusqu'o? peut-on parler de calcul d'indice ? [The analysis of sex segregation: When is index measurement not index measurement?].

Dans leur article publi? dans ce num?ro, David Grusky et Maria Charles (1998) ?mettent un certain nombre d'affirmations douteuses sur la mesure et l'interpr?tation de la discrimination sexuelle. Tout d'abord, ils pr?tendent que seuls des indices logit peuvent permettre de mesurer la discrimination sans terme d'erreur, ce qui est faux. Ensuite, calculer et tester une cat?gorie restreinte de mod?les log-lin?aires ne fournit pas un test ind?pendant de l'opportunit? d'un indice de log-odds ratio pour mesurer la discrimination sexuelle. Leurs estimations leur donnent des renseignements sur le degr? statistiquement justifiable de la d?sagr?gation par profession et ne r?pondent pas ? la question de savoir si un indice de log-odds ratio est sup?rieur ? un indice lin?aire, par exemple, pour mesurer la discrimination. Enfin, leur indice A pose d'innombrables probl?mes d'interpr?tation et ne r?siste pas ? leurs arguments. Les indices AW et AB souffrent du m?me probl?me. David Grusky et Maria Charles ont cependant raison quand ils pr?tendent que les proc?dures de mesure devraient ?tre exemptes de terme d'erreur. De plus, l'auteur est d'accord quand ils affirment que rien ne justifie l'adoption d'une mesure annuelle unique de la discrimination. En effet, cela est bas? sur l'hypoth?se que les professions ou les groupes de professions pr?sentent des tendances similaires en mati?re de discrimination sexuelle.

Anglais - pp. 505-508.

M. Watts, Department of Economics, University of Newcastle, Callaghan, NSW 2308, Australie.

ecmjw@cc.newcastle.edu.au.

(DISCRIMINATION ENTRE SEXES, PROFESSION, METHODOLOGIE, MESURE)

99.09.41 - VAN DER VEEN, Willem Jan.

Commentaire sur " Les naissances ? risque et la mortalit? infantile dans les divers groupes raciaux et ethniques " [Comment on " Compromised birth outcomes and infant mortality among racial and ethnic groups "].

Frisbie, Forbes et Pullum (1996) montrent qu'il est important de tenir compte du faible poids ? la naissance, des naissances avant terme et des retards de croissance intra-ut?rine lors de l'analyse des diff?rences concernant les naissances ? risque et la mortalit? infantile dans les divers groupes raciaux et ethniques. L'auteur compare les r?sultats qu'ils ont obtenus pour la g?n?ration am?ricaine de 1987 avec ceux de la g?n?ration 1988 en utilisant les donn?es appari?es du National Center for Health Statistics sur les naissances et les d?c?s infantiles. Il s'int?resse ? leur m?thode de calcul des courbes de croissance du f?tus, qui vont totalement ? l'encontre des courbes habituellement utilis?es dans la litt?rature obst?trique et p?diatrique. Il compare les r?partitions de types de naissance et les taux de mortalit? infantile en utilisant, entre autres, la m?thode de Frisbie et al. Il conclut en expliquant que la m?thode de Frisbie et al. n'est pas adapt?e ? l'?tude des retards de croissance intra-ut?rine au niveau de la population en raison des graves d?fauts qui affectent le type de donn?es qu'ils utilisent pour mesurer l'?ge gestationnel. Une alternative ad?quate est d'appliquer aux donn?es sur les naissances un standard de croissance intra-ut?rine normale provenant d'estimations ant?natales du poids-par-?ge du f?tus.

Anglais - pp. 509-518.

W. J. van der Veen, Population Research Centre, University of Groningen, P.O. Box 800, 9700 AV Groningen, Pays-Bas.

w.j.van.der.veen@frw.rug.nl.

(GROSSESSE A HAUT RISQUE, MORTALITE INFANTILE, FACTEUR DE MORTALITE, MORTALITE DIFFERENTIELLE, RACE, GROUPE ETHNIQUE, METHODOLOGIE)

99.09.42 - FRISBIE, Parker W. ; FORBES, Douglas ; HUMMER, Robert A. ; PULLUM, Starling G.

Naissance plut?t que grossesse : une r?ponse ? van der Veen [Birth outcome, not pregnancy process: Reply to van der Veen].

Dans un article r?cent (Frisbie, Forbes et Pullum, 1996), les auteurs apportaient de nouvelles informations sur les diff?rences raciales et ethniques en mati?re de naissances ? risque gr?ce ? une classification plus fine que celle qui avait ?t? utilis?e jusqu'alors dans la litt?rature d?mographique. Dans son commentaire, van der Veen s'int?resse ? la mesure d'une des dimensions de cette classification, la maturit? du nouveau-n?, estim?e par l'indice de croissance du f?tus. L'argument central de la critique de van der Veen est clairement expos? dans la phrase suivante : " Tout mon d?saccord avec la m?thode de Frisbie et al. provient de leur utilisation particuli?re d'un standard postnatal pour ?valuer la croissance intra-ut?rine ". Mais van der Veen se m?prend sur l'objectif des auteurs : il n'a pas compris qu'ils s'int?ressaient ? la naissance et non pas au processus de la grossesse, et il n'a pas per?u que leur objectif ?tait d'enrichir la recherche existante en d?mographie et en sant? publique, o? des mesures manifestement postnatales (c'est-?-dire ex utero) sont utilis?es comme des r?sultats int?ressants en soi et/ou comme des facteurs de risque de mortalit? infantile et de morbidit? infanto-juv?nile. Il reconna?t explicitement que les auteurs ont ?tendu ? juste titre leur champ de recherche en y incluant les naissantes ? risque mod?r? pour d?terminer si elles comportaient un risque plus ?lev? que les naissances normales avec lesquelles elles sont habituellement class?es. Pour cette ?tude, les auteurs se sont appuy?s sur les recherches cit?es dans leur premier article, sur les ?tudes mentionn?es par leur contradicteur et sur quelques autres travaux r?cents. Bien qu'ils n'aient jamais affirm? que leur approche ?tait la meilleure ou la seule possible, ils essaient d'expliciter la logique et de fournir la preuve empirique de l'utilit? de la m?thode qu'ils utilisent.

Anglais - pp. 519-527.

W. P. Frisbie, Population Research Center, The University of Texas at Austin, Austin, TX 78712, ?.-U.

frisbie@prc.utexas.edu.

(GROSSESSE A HAUT RISQUE, MORTALITE INFATILE, FACTEUR DE MORTALITE, MORTALITE DIFFERENTIELLE, RACE, GROUPE ETHNIQUE, METHODOLOGIE)


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