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51 MIGRATIONS INTERNATIONALES
1998, vol. 36, n? 2
99.51.7 - LI, F. L. N. ; FINDLAY, A. M. ; JONES, H.
Les migrations de main-d'?uvre du secteur des services vers les grandes m?tropoles : analyse du cas de Hong Kong dans la perspective de l'?conomie culturelle [A cultural economy perspective on service sector migration in the global city: The case of Hong Kong].
On ne peut comprendre la g?ographie des migrations de main-d'?uvre vers les grandes m?tropoles qu'en combinant l'analyse des forces ?conomiques avec celle des influences socioculturelles qui en sont les m?diatrices. Les auteurs de cet article exploitent les donn?es du recensement partiel de 1996 de Hong Kong ainsi que des entretiens qu'ils ont eus avec des employ?(e)s de maison ?tranger(e)s. Leur analyse montre que les immigr?s hautement qualifi?s viennent en grande partie de pays d?velopp?s (principales sources des investissements d'origine ?trang?re ? Hong Kong), tandis que les moins qualifi?s viennent des pays en d?veloppement voisins. Si la structure g?ographique de l'immigration vers Hong Kong correspond logiquement ? la position de cette ville dans l'?conomie mondiale, les auteurs montrent que des facteurs culturels comme la langue et les r?seaux sociaux ont aussi une forte influence sur les r?les ?conomiques de la main-d'?uvre immigr?e.
Anglais - pp. 131-157.
F. L. N. Li, A. M. Findlay et H. Jones, Department of Geography, University of Dundee, ?cosse.
(HONG KONG, TRAVAILLEUR IMMIGRE, MEGALOPOLE, FACTEUR DE MIGRATION, CULTURE)
99.51.8 - YEOH, Brenda S. A. ; KHOO, Louisa-May.
La maison, le travail et la vie locale : les migrations internationales de main-d'?uvre qualifi?e et les femmes expatri?es ? Singapour [Home, work and community: Skilled international migration and expatriate women in Singapore].
Dans l'analyse des migrations internationales de main-d'?uvre qualifi?e, la femme n'est g?n?ralement consid?r?e que comme " l'?pouse qui suit son mari ", ce qui la rend en quelque sorte invisible. ? partir d'une enqu?te et d'entretiens en profondeur r?alis?s ? Singapour, les auteurs tentent de faire ressortir le r?le actif des femmes dans la n?gociation du processus migratoire et les strat?gies propres qu'elles d?veloppent ? cette occasion dans les domaines de la maison, du travail et de la vie locale. Ce type de migration est une exp?rience extr?mement diff?rente pour les hommes et pour les femmes. Le plus souvent, la migration internationale est motiv?e par la carri?re de l'homme, tandis que la femme, rel?gu?e ? la sph?re domestique, s'adapte en se tournant vers les secteurs du social et de l'action municipale. L'?tude met aussi en lumi?re les diff?rences d'exp?rience et de strat?gie observ?es entre expatri?s " occidentaux " et expatri?s " asiatiques ".
Anglais - pp. 159-186.
B. S. A. Yeoh, Department of Geography, National University of Singapore, Singapour.
(SINGAPOUR, TRAVAILLEUR IMMIGRE, TRAVAILLEUR QUALIFIE, FEMME MARIEE, ASSIMILATION DES MIGRANTS, DIFFERENCE ENTRE SEXES)
Les immigr?s chinois face au march? de l'emploi am?ricain : caract?ristiques et degr? d'assimilation [Characteristics and assimilation of Chinese immigrants in the US labour market].
? partir des ?chantillons publics des recensements am?ricains, l'auteur examine les diff?rences qualitatives et les ?carts de degr? d'assimilation des immigr?s chinois face au march? de l'emploi am?ricain, en fonction de leur origine : Hong Kong, Taiwan ou la Chine continentale. Les diff?rences sont importantes en termes d'?ge, de salaire, de niveau d'instruction et de structure professionnelle. Par ailleurs, on constate que les trois groupes ont un ?ventail de salaires beaucoup plus large que celui des travailleurs n?s aux ?tats-Unis. L'auteur conclut que ces trois cat?gories d'immigr?s se sont largement int?gr?s au march? du travail am?ricain au cours des ann?es 1980.
Anglais - pp. 187-210.
S.-J. Chen, Institute of Human Resource Management, National Sun Yat-sen University, Kaohsiung, Taiwan.
(ETATS-UNIS, CHINE, TAIWAN, HONG KONG, TRAVAILLEUR IMMIGRE, ASSIMILATION DES MIGRANTS, MARCHE DU TRAVAIL)
L'?tat, les r?fugi?s et les migrations en Afrique subsaharienne [The State, refugees and migration in sub-Saharan Africa].
Les d?placements de populations, les mouvements de r?fugi?s et les migrations sont courants en Afrique subsaharienne et ont tendance ? augmenter. Depuis quelques ann?es, la premi?re cause de ce ph?nom?ne est la guerre, elle-m?me effet ou sympt?me de probl?mes plus fondamentaux comme la faiblesse de l'?tat en Afrique. L'?tat n'est pas capable d'organiser ?quitablement la r?partition des ressources, la concurrence, la pr?servation de l'environnement. Il ne peut pas non plus r?sister aux pressions de l'?conomie internationale. Par exemple, les programmes d'ajustement structurel emp?chent les pays africains de consacrer leurs ressources ? la r?solution de leurs probl?mes internes. Ce climat est favorable aux conflits de toute sorte, sources de flux de r?fugi?s et d'?migrants. Ces types de migrations ont de nombreux effets n?gatifs sur les r?fugi?s et migrants eux-m?mes, qui vivent des situations traumatisantes, sur leurs pays d'origine, qui perdent leurs ressources humaines, et sur les pays d'accueil, pour lesquels les r?fugi?s sont un lourd fardeau. L'auteur envisage divers moyens de r?duire l'ampleur de ce probl?me.
Anglais - pp. 211-234.
J. K. Akokpari, Department of Political and Administrative Studies, The National University of Lesotho.
(AFRIQUE AU SUD DU SAHARA, MIGRATION INTERNATIONALE, REFUGIE, GUERRE, FACTEUR DE MIGRATION, POLITIQUE GOUVERNEMENTALE)
99.51.11 - RIDDLE, Liesl A. ; BUCKLEY, Cynthia.
Migration forc?e et choix d'une destination : les d?port?s et r?fugi?s arm?niens en Russie [Forced migration and destination choice: Armenian forced settlers and refugees in the Russian Federation].
On a beaucoup reproch? aux organismes qui s'occupent des personnes d?plac?es de les installer dans des endroits inappropri?s, voire invivables. Cet article examine la mani?re dont le Service f?d?ral russe des migrations g?re la r?installation des r?fugi?s et des d?port?s originaires de la R?publique d'Arm?nie. Avec des donn?es r?gionales sur les migrations forc?es, les auteurs testent deux types de mod?les explicatifs du sch?ma d'installation des r?fugi?s : un bas? sur les facteurs structurels, l'autre sur les choix individuels. Dans le cas particulier ?tudi?, ce sont les mod?les de choix individuel qui se r?v?lent les plus efficaces pour pr?dire le sch?ma d'installation des r?fugi?s. Cet article remet donc en question la th?se courante du r?le pr?dominant des facteurs institutionnels dans cette probl?matique.
Anglais - pp. 235-255.
L. A. Riddle et C. Buckley, Population Research Center and Department of Sociology, The University of Texas, Austin, ?.-U.
(RUSSIE, ARMENIE, MIGRATION FORCEE, REFUGIE, METHODOLOGIE, REPARTITION GEOGRAPHIQUE
99)
51.12 - LOBO, A. P. ; SALVO, J. J.
R?surgence de l'immigration irlandaise aux ?tats-Unis dans les ann?es 1980 et au d?but des ann?es 1990 : profil socio-d?mographique [Resurgent Irish immigration to the US in the 1980s and early 1990s: A socio-demographic profile].
La migration irlandaise vers les ?tats-Unis a eu traditionnellement pour cause le manque d'emplois en Irlande. Pendant la grave r?cession de 1980-1985, une r?surgence de l'?migration irlandaise s'est traduite par la pr?sence aux ?tats-Unis de nombreux immigr?s clandestins irlandais, dont la situation a ?t? finalement r?gularis?e. Contrairement aux anciennes vagues d'?migration irlandaise, celle-ci comportait une forte proportion de main-d'?uvre qualifi?e. ? partir des statistiques am?ricaines, les auteurs comparent les qualifications professionnelles et le type d'int?gration des immigrants irlandais des vagues r?centes et anciennes. Les immigr?s r?cents ont une structure professionnelle beaucoup plus diversifi?e que leurs pr?d?cesseurs. Depuis 1985, la forte croissance ?conomique irlandaise favorise le retour des ?migr?s les plus qualifi?s, sans ralentir l'exode des jeunes et des personnes les moins qualifi?es.
Anglais - pp. 257-280.
A. P. Lobo et J. J. Salvo, Population Division, New York City Department of City Planning, New York, ?.-U.
(IRLANDE, ETATS-UNIS, MIGRATION INTERNATIONALE, TENDANCE DE LA MIGRATION, QUALIFICATION PROFESSIONNELLE, RETOUR DES TRAVAILLEURS QUALIFIES)
&
51 MIGRATIONS INTERNATIONALES
1998, vol. 36, n? 3
99.51.13 - RAIJMAN, Rebecca ; SEMYONOV, Moshe.
Belle ?poque, p?riode sombre et mobilit? professionnelle : le cas des immigr?s sovi?tiques en Isra?l [Best of times, worst of times, and occupational mobility: The case of Soviet immigrants in Israel].
Les auteurs comparent le mode d'insertion de deux groupes d'immigr?s de l'ex-Union sovi?tique dans le march? du travail isra?lien. Le premier groupe est arriv? en Isra?l en 1979, et le second en 1990. Il y a eu globalement tr?s peu d'immigration en 1979, mais ?norm?ment en 1990. En exploitant des donn?es du Bureau central de statistique isra?lien, les auteurs examinent la situation d'emploi des deux groupes d'immigrants quatre ans apr?s leur arriv?e. Ils constatent qu'il n'y a pas de diff?rence de taux d'activit? entre les deux groupes, mais des ?carts consid?rables de taux de mobilit? professionnelle. En particulier, si les immigrants des deux p?riodes ont pu trouver un emploi, les immigr?s r?cemment arriv?s ont connu, au cours des p?riodes d'immigration massive, des taux plus ?lev?s de mobilit? professionnelle descendante et une d?t?rioration plus marqu?e de leur situation professionnelle.
Anglais - pp. 291-311.
R. Raijman, Department of Sociology and Anthropology, University of Haifa, Isra?l.
(ISRAEL, COMMUNAUTE D'ETATS INDEPENDANTS, TRAVAILLEUR MIGRANT, ASSIMILATION DES MIGRANTS, MOBILITE PROFESSIONNELLE)
Les migrations de retour des communaut?s ethniques : un exemple estonien [Ethnic return migration: An Estonian case].
Cet article examine le retour en Estonie, apr?s la Deuxi?me Guerre mondiale, des descendants d'Estoniens qui avaient ?migr? en Russie ? la fin du dix-neuvi?me si?cle et au d?but du vingti?me, et analyse plus particuli?rement le cas de la province d'Omsk, en Sib?rie occidentale. Appliquant ? ce ph?nom?ne la th?orie de la structuration, l'auteur traite la migration de retour comme une norme de comportement qui ?volue, s'?tend et s'enracine dans une minorit? ethnique expatri?e. La recherche montre que, dans le cas ?tudi?, le principal vecteur de la norme est la g?n?ration. La norme de comportement des Estoniens de Sib?rie n?s dans les ann?es 1910 et 1920 est le retour en Estonie, tandis que celle des g?n?rations 1930 ? 1970 est plut?t l'urbanisation en Sib?rie. Derri?re ces diff?rences interg?n?rationnelles de comportement migratoire se profilent des diff?rences de socialisation qui se manifestent principalement au niveau du sens pratique. Les r?sultats incitent ? penser que la migration de retour des communaut?s ethniques expatri?es ne d?pend, sur le long terme, ni directement ni indirectement des variations temporaires du milieu environnant, mais plut?t de l'?volution des valeurs, des habitudes, de l'identit?, etc., que l'on peut suivre de g?n?ration en g?n?ration.
Anglais - pp. 313-335.
H. Kulu, Institute of Geography, University of Tartu, Estonie.
(ESTONIE, RUSSIE, MIGRATION DE RETOUR, MINORITE ETHNIQUE, NORME SOCIALE, EFFET DE GENERATION)
99.51.15 - SIKLOS, Pierre L. ; MARR, William.
Le recours des immigr?s de certaines provinces canadiennes aux allocations d'assurance ch?mage, 1981-1988 [The unemployment insurance compensation usage of Canada's immigrants in selected provinces, 1981-1988].
Les auteurs explorent la relation entre la province de r?sidence et le recours ? l'assurance ch?mage chez les immigr?s arriv?s au Canada entre 1981 et 1988. L'exploitation d'une nouvelle s?rie de donn?es, la Base de donn?es longitudinales sur l'immigration, permet d'?chapper aux inconv?nients des autres s?ries qui ne contenaient que des donn?es transversales ou ne fournissaient pas le lieu de naissance. La conclusion principale est que des allocations d'assurance ch?mage plus g?n?reuses et une situation ?conomique inf?rieure ? la moyenne nationale ont un effet positif sur les immigr?s b?n?ficiaires de l'assurance ch?mage. De plus, la province de r?sidence a un effet propre sur la probabilit? de solliciter une allocation de ch?mage, peut-?tre ? cause des co?ts de d?placement. Du fait que les politiques nationales d'immigration ont un impact diff?rentiel selon les provinces, il est compr?hensible que les responsables politiques provinciaux souhaitent avoir davantage d'influence sur la politique f?d?rale d'immigration.
Anglais - pp. 337-355.
P. L. Siklos et W. Marr, Department of Economics, Wilfrid Laurier University, Waterloo, Ontario, Canada.
(CANADA, PROVINCE, TRAVAILLEUR IMMIGRE, CHOMAGE, ASSURANCE, POLITIQUE D'IMMIGRATION)
Les envois de fonds des ?migr?s en Gr?ce et au Portugal : r?partition par pays de provenance et r?le de la pr?sence bancaire [Migrant remittances in Greece and Portugal: Distribution by country of provenance and the role of the banking presence].
L'auteur examine les envois de fonds des ?migr?s dans leur pays d'origine, en fonction du pays de r?sidence et de la pr?sence de banques du pays d'origine dans le pays de r?sidence. Dans le cas de la Gr?ce et du Portugal, il s'av?re que les envois de fonds proviennent d'un petit nombre de pays : les ?tats-Unis et l'Allemagne pour la Gr?ce, la France (principalement), les ?tats-Unis, l'Allemagne et la Suisse pour le Portugal. Dans les deux cas, les envois de fonds ont connu une forte hausse dans les ann?es 1970 et dans la seconde moiti? des ann?es 1980. Et on observe les m?mes tendances dans la relation entre ces envois de fonds ou leur montant par migrant et la pr?sence de banques du pays d'origine dans les principaux pays d'accueil. L'augmentation de la pr?sence bancaire dans les pays d'accueil a eu un effet important sur le montant des sommes envoy?es. Mais les migrants et leurs transferts de fonds ne sont ni la seule ni la principale cause de l'implantation des banques ? l'?tranger. Le march? unique europ?en va jouer un r?le majeur dans la pr?sence bancaire ? l'?tranger, surtout ? l'int?rieur de l'Europe.
Anglais - pp. 357-380.
S. Karafolas, Ministry of Development of Greece, Veria, Gr?ce.
(GRECE, PORTUGAL, EMIGRANT, ENVOI DE FONDS, LIEU D'ORIGINE, LIEU DE DESTINATION, BANQUE)
Commerce international, migrations de main-d'?uvre et mouvements de capitaux : donn?es australiennes, canadiennes, britanniques et am?ricaines sur longue p?riode [International trade, labour migrations and capital flows: Long-term evidence for Australia, Canada, the United Kingdom and the United States].
Cet article analyse les liens historiques ? long terme entre la mobilit? internationale des facteurs et le volume du commerce international dans le cas de trois pays importateurs de main-d'?uvre (l'Australie, le Canada et les ?tats-Unis) et d'un pays exportateur de main-d'?uvre (le Royaume-Uni). L'?tude se base sur des donn?es chronologiques. L'ouverture internationale actuelle est ?valu?e en fonction de l'?volution constat?e. L'int?gration des facteurs sur les march?s internationaux a augment? au cours du temps avec la lib?ralisation des ?changes, ce qui fait penser que la th?orie classique de Hecksher-Ohlin ne peut pas expliquer facilement les tendances ?conomiques ? long terme dans certains grands pays. Le commerce et la mobilit? des facteurs ?tant tous les deux de nature ?pisodique, il serait faux d'?valuer l'ouverture internationale actuelle uniquement sur la base des tendances ?conomiques observ?es depuis la Deuxi?me Guerre mondiale.
Anglais - pp. 383-408.
H. Clarke, School of Business, La Trobe University, Bundoora, Victoria, Australie.
(AUSTRALIE, CANADA, ETATS-UNIS, ROYAUME-UNI, MIGRATION DE TRAVAIL, COMMERCE INTERNATIONAL, MOUVEMENT DE CAPITAUX)
Les migrants aggravent-ils le d?s?quilibre de la balance des comptes ? [Do migrants worsen the current account?].
On craint, en Australie, que l'immigration ne contribue ? l'aggravation du d?ficit de la balance des comptes. Plusieurs recherches transversales ont montr? que les m?nages d'immigr?s ont un taux d'?pargne inf?rieur ? celui des m?nages autochtones. Le d?ficit de la balance des comptes ?tant ?gal ? l'exc?dent de l'investissement par rapport ? l'?pargne, on a souvent interpr?t? ce ph?nom?ne en estimant que les immigr?s contribuent plus que les autres ? l'augmentation des engagements financiers vis-?-vis de l'ext?rieur. Mais il faut reconna?tre que l'immigration influe sur l'?conomie de mani?re complexe et vari?e, du c?t? de l'offre comme du c?t? de la demande. Ses effets imm?diats et retard?s sur des ?l?ments comme la balance des comptes s'?chelonnent sur le court et le long terme ; ils ne sont ni univoques ni faciles ? isoler. Leur r?sultat global est incertain et ne peut ?tre d?duit du seul taux d'?pargne du moment. L'auteur exploite des s?ries chronologiques pour ?tudier la relation entre la balance des comptes et l'immigration. Il constate que si une augmentation de l'immigration nette tend ? aggraver le d?ficit, l'effet ? long terme de l'immigration sur la balance des comptes est n?gligeable.
Anglais - pp. 409-425.
M. A. Taslim, Department of Economics, University of New England, Armidale, NSW, Australie.
(AUSTRALIE, IMMIGRATION, DEMOGRAPHIE ECONOMIQUE, BALANCE DES PAIEMENTS)
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