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58 POPULATION STUDIES
Novembre 1998, vol. 52, n? 3
Le r?le de l'offre et de la demande en mati?re de contraception dans la baisse de la f?condit? au Mexique : d?monstration ? partir d'une ?tude micro-d?mographique [The role of contraceptive supply and demand in Mexican fertility decline: Evidence from a microdemographic study].
Cet article, bas? sur des donn?es biographiques, a pour but d'?valuer l'influence des services de planning familial sur le recours ? la contraception dans une commune rurale du Mexique. Entre 1960 et 1990, la contraception s'est r?pandue, et la f?condit? a subi une forte baisse. ? l'origine de ce ph?nom?ne, on trouve l'influence ? la fois de l'offre et de la demande en mati?re de contraception. ? la fin des ann?es 1970, la mise en place du programme de planning familial par le gouvernement s'est traduite par une forte augmentation du nombre de st?rilisations f?minines et d'implantations de st?rilets. Cependant, une fois contr?l?es les variations des caract?ristiques socio-?conomiques et d?mographiques de l'?chantillon, on constate que la pr?sence du planning familial n'a pas significativement pouss? les femmes ? pr?f?rer les moyens modernes et r?versibles aux moyens traditionnels. Les hommes et les femmes ont exprim? certaines inqui?tudes concernant la fiabilit? de moyens de contraception tels que la pilule et le st?rilet. Pour favoriser le recours aux formes de contraception modernes, il faudrait donc mettre davantage l'accent sur la s?ret? de ces m?thodes et am?liorer la qualit? des services.
Anglais - pp. 255-274.
D. P. Lindstrom, Department of Sociology, Maxcy Hall, Box 1916, Brown University, Providence, RI 02912, ?.-U.
David_Lindstrom_1@brown.edu.
(MEXIQUE, BAISSE DE LA FECONDITE, CONTRACEPTION, OFFRE ET DEMANDE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME)
99.58.2 - BRACHER, Michael ; SANTOW, Gigi.
Ind?pendance ?conomique et formation du couple en Su?de [Economic Independence and union formation in Sweden].
Bien que sociologues, d?mographes et ?conomistes s'accordent ? dire que l'ind?pendance ?conomique favorise le mariage chez les hommes, les avis divergent quant ? ses effets chez les femmes. L'id?e selon laquelle l'ind?pendance ?conomique ?loigne les femmes du mariage a longtemps pr?valu ; cependant, tr?s peu d'?tudes empiriques rigoureuses, bas?es sur des donn?es individuelles, viennent l'appuyer. Dans cet article, les auteurs examinent les facteurs associ?s ? la formation d'une premi?re union consensuelle, au passage de cette union au mariage, et au mariage sans vie commune pr?alable, en appliquant une r?gression semi-param?trique aux donn?es historiques de l'Enqu?te su?doise sur la famille r?alis?e en 1992 et ? des donn?es du fisc su?dois concernant les revenus. Ils testent un ensemble de param?tres qui refl?tent les liens pass?s, actuels et potentiels des gens avec le march? du travail. Ils constatent que les facteurs associ?s ? la formation du couple chez les femmes sont pratiquement les m?mes que chez les hommes, et que, contrairement aux apparences, les femmes qui ont un degr? d'autonomie ?conomique sup?rieur ont de plus grandes chances de se marier ou de vivre maritalement que les autres.
Anglais - pp. 275-294.
M. Bracher et G. Santow, Demography Unit, Stockholm University, S-106 91 Stockholm, Su?de.
(SUEDE, CONSTITUTION DE LA FAMILLE, COUPLE, MARIAGE, UNION CONSENSUELLE, CONDITION SOCIO-ECONOMIQUE, CONDITION FEMININE)
99.58.3 - SCHOEN, Robert ; KIM, Young J.
La dynamique d?mographique en r?gime de progression vers la croissance z?ro [Momentum under a gradual approach to zero growth].
Les moyens employ?s habituellement pour calculer l'?lan d'inertie d'une population o? la f?condit? est en baisse sous-estiment consid?rablement le potentiel d'accroissement de la population, en pr?supposant que la f?condit? de remplacement est atteinte instantan?ment. Les auteurs supposent que le taux de croissance des naissances diminue de fa?on lin?aire pour atteindre le niveau z?ro sur un laps de temps donn?, et ils trouvent des expressions simples et parlantes de l'effectif de la derni?re g?n?ration et de l'?lan d'inertie qui en r?sulte. En particulier, ils constatent que l'augmentation du nombre des naissances durant la transition est ?gale ? l'accroissement au taux initial durant la moiti? du temps n?cessaire pour stabiliser le nombre des naissances. Leur formule permet donc de calculer le potentiel d'accroissement de la population lorsque celle-ci se rapproche de la stationnarit?, sans recours ? une projection num?rique. Les calculs faits pour d?terminer les populations r?elles et hypoth?tiques sont indiqu?s ici pour montrer l'impact d?mographique de cette progression vers la croissance z?ro.
Anglais - pp. 295-299.
R. Schoen et Y. J. Kim, Department of Population Dynamics, Johns Hopkins University, Baltimore, MD 21205, ?.-U.
(RENOUVELLEMENT DES GENERATIONS, DYNAMIQUE DE LA POPULATION, BAISSE DE LA FECONDITE, CROISSANCE ZERO DE LA POPULATION, METHODOLOGIE)
99.58.4 - ARNOLD, Fred ; KIM CHOE, Minja ; ROY, T. K.
La pr?f?rence pour les gar?ons, le processus de formation de la famille et la mortalit? des enfants en Inde [Son preference, the family-building process and child mortality in India].
L'Inde est un pays o? persiste la pr?f?rence pour les gar?ons, avec un taux de surmortalit? des petites filles parmi les plus ?lev?s du monde (le taux de mortalit? des fillettes exc?de celui des gar?ons de 43 %). Dans cet article, on utilise les donn?es de l'Enqu?te nationale sur la sant? familiale pour examiner les effets de la pr?f?rence pour les gar?ons sur l'agrandissement des familles et sur la mortalit? des enfants. Les effets d?mographiques de la composition de la famille sont ?valu?s par le biais de mod?les de risque. Cette analyse montre que la pr?f?rence pour les gar?ons p?se lourdement sur les comportements d?mographiques en Inde. La structure familiale a une influence consid?rable sur la f?condit? dans chaque ?tat observ?, et, dans tous sauf un, la pr?f?rence pour les gar?ons est le facteur le plus important. Les effets de la structure familiale sur la surmortalit? des filles sont plus complexes, mais on sait toutefois que les fillettes qui ont des s?urs plus ?g?es sont souvent les plus expos?es.
Anglais - pp. 301-315.
F. Arnold, Measure DHS+, Macro International, Calverton, MD, ?.-U.
(INDE, PREFERENCE POUR UN SEXE A LA NAISSANCE, COMPOSITION DE LA FAMILLE, MORTALITE INFANTILE, MORTALITE JUVENILE, FACTEUR DE LA FECONDITE)
99.58.5 - LARSEN, Ulla ; CHUNG, Woojin ; DAS GUPTA, Monica.
La f?condit? et la pr?f?rence pour les gar?ons en Cor?e [Fertility and son preference in Korea].
En Cor?e, l'indice synth?tique de f?condit? est pass? de 6,0 en 1960 ? 1,6 en 1990, malgr? une forte pr?f?rence pour les gar?ons. Cet article examine la th?se selon laquelle la pr?f?rence pour les fils ralentit la baisse de la f?condit?, et ?tudie les effets des relations patriarcales et de la modernisation sur la f?condit?, en s'appuyant sur l'Enqu?te nationale sur la f?condit? et la sant? familiale r?alis?e en Cor?e en 1991. On a d?couvert que les femmes qui ont un gar?on ont moins de chances d'avoir un deuxi?me enfant, et que, quand c'est le cas, elles mettent davantage de temps. Ce mod?le a longtemps pr?valu chez les femmes de parit? 1, 2 et 3, et s'est accentu? pour les femmes de parit? sup?rieure. Une analyse multivari?e a d?montr? que la pr?f?rence pour les gar?ons, le patriarcat et la modernisation sont fortement associ?s ? la probabilit? d'une deuxi?me, troisi?me ou quatri?me conception.
Anglais - pp. 317-325.
U. Larsen, Harvard School of Public Health, 665 Huntington Avenue, Boston, MA 02115, ?.-U.
(COREE, PREFERENCE POUR UN SEXE A LA NAISSANCE, BAISSE DE LA FECONDITE, FACTEUR DE LA FECONDITE, PARITE)
99.58.6 - LUNN, David J. ; SIMPSON, Stephen N. ; DIAMOND, Ian ; MIDDLETON, Liz.
La pr?cision des estimations de population par ?ge dans les petites unit?s spatiales en Grande-Bretagne [The accuracy of age-specific population estimates for small areas in Britain].
Les estimations de population jouent un r?le important dans la r?partition des ressources ? divers niveaux des affaires publiques et de l'?conomie, mais on ne conna?t pas le degr? de pr?cision des estimations par ?ge. Or, il s'agit d'un ?l?ment crucial car la r?partition des ressources vise souvent des populations d'un ?ge d?termin?, et les d?cisions doivent se fonder sur des estimations fiables. Cet article pr?sente une analyse multi-niveaux de la pr?cision des estimations de population par ?ge r?alis?es en 1991 pour les pouvoirs publics locaux de Grande-Bretagne. Le but de ce travail est d'identifier les facteurs qui conditionnent cette pr?cision, et d'?tudier leurs interactions. L'analyse montre que les caract?ristiques locales suivantes sont des facteurs cl?s : la taille r?elle de la population, l'?volution d?mographique entre deux recensements, ainsi que les pourcentages de ch?meurs, de militaires et d'?tudiants. De plus, on observe que le type de m?thode choisi pour faire les estimations est d'une grande importance, et que ses effets varient ? la fois selon les caract?ristiques locales et les groupes d'?ge. G?n?ralement, les m?thodes de micro-recensement local sont les meilleures, mais une m?thode de r?partition ? moindre co?t, ? condition qu'elle soit appliqu?e correctement, devrait ?galement donner de bons r?sultats.
Anglais - pp. 327-344.
D. Lunn, Department of Epidemiology and Public Health, Imperial College School of Medicine at St Mary's, Londres W2 1PG, R.-U.
(ROYAUME-UNI, ESTIMATION DE LA POPULATION, STRUCTURE PAR AGE, COLLECTIVITE LOCALE, QUALITE DES DONNEES)
99.58.7 - BIN PARK, Chai ; ATAHARUL ISLAM, Mohamed ; CHAKRABORTY, Nitai ; KANTNER, Andrew.
La dissociation des effets de la mortalit? infantile et juv?nile sur la f?condit? ult?rieure : le cas du Bangladesh [Partitioning the effect of infant and child death on subsequent fertility: An exploration in Bangladesh].
Il est possible de distinguer deux ?l?ments dans l'effet de la mortalit? infantile et juv?nile sur la f?condit? ult?rieure : un effet physiologique et un effet comportemental. Les auteurs proposent une m?thode de s?paration de ces deux effets qui fait appel au mod?le semi-param?trique de Cox, ? l'aide de trois variables binaires relatives ? l'?poque de la mort de l'enfant et ? l'allaitement maternel en rapport avec l'am?norrh?e post-partum. En appliquant cette m?thode ? l'Enqu?te sur le recours ? la contraception r?alis?e au Bangladesh en 1991, on remarque que l'effet physiologique l'emporte sur l'effet comportemental (le premier augmentant le risque de nouvelle grossesse de 90 %). Il appara?t que l'effet de la perte d'un enfant d?cro?t avec le temps et que l'arr?t pr?coce de l'allaitement n'est pas la seule cause de ce m?canisme physiologique. En effet, en cas de perte d'un enfant, la probabilit? d'une nouvelle naissance augmente fortement chez les femmes instruites, alors que leur niveau d'instruction en soi r?duit cette probabilit?.
Anglais - pp. 345-356.
C. Bin Park, School of Public Health, University of Hawaii, Honolulu, Hawa?, ?.-U.
(BANGLADESH, MORTALITE INFANTILE, MORTALITE JUVENILE, FACTEUR DE LA FECONDITE, METHODOLOGIE)
Famines, maladies et structures de la mortalit? dans la paroisse de Borshevka (Russie), de 1830 ? 1912 [Famine, disease, and mortality patterns in the parish of Borshevka, Russia, 1830-1912].
Les scientifiques ont stigmatis? la Russie rurale du XIXe si?cle, en la d?crivant comme une soci?t? fr?quemment accabl?e par les mauvaises r?coltes, les famines et les ?pid?mies li?es ? ces famines. Mais jamais on n'a cherch? ? conna?tre, par des m?thodes appropri?es, la nature des crises d?mographiques de la Russie et leur influence sur la mortalit? et sur l'accroissement de la population en g?n?ral. Le mod?le de mortalit? de la paroisse ?tudi?e se distingue par la fr?quence extr?mement ?lev?e des maladies diarrh?iques du nouveau-n? et des maladies juv?niles infectieuses. Cet environnement d?favorable, ainsi que les taux ?lev?s de mortalit? infantile et juv?nile qui en r?sultaient, ?taient li?s davantage au niveau de f?condit?, ? la taille des m?nages, aux conditions de logement et aux pratiques en mati?re de sevrage qu'? la quantit? de nourriture disponible selon les ann?es et les saisons et ? l'?tat nutritionnel de la population. Dans une soci?t? conditionn?e par la maladie, la pr?disposition aux infections et la gravit? de ces infections peuvent, dans une certaine mesure, ?tre d?termin?es par les facteurs d?mographiques, les traditions familiales et les contraintes climatiques.
Anglais - pp. 357-368.
S. L. Hoch, Department of History, University of Iowa, ?.-U.
(RUSSIE, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, PAROISSE, MORTALITE, PENURIE ALIMENTAIRE, MORBIDITE, FACTEUR DE MORTALITE)
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