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98 REVIEW OF POPULATION
AND SOCIAL POLICY
1998, n? 7
L'offre de main-d'?uvre pour les services de soins aux personnes du point de vue des assurances [The supply of manpower for care services from the viewpoint of care insurance].
Ce travail porte sur la quantit? de personnel qui va s'av?rer n?cessaire pour donner des soins aux personnes ?g?es dans le cadre d'une assurance qui sera bient?t disponible ? cet effet au Japon. La majeure partie de la recherche sur ce sujet s'int?resse au financement de l'aide elle-m?me ; le probl?me n'est que tr?s peu envisag? du point de vue des besoins en personnel. Les pr?occupations sont de trois ordres : tout d'abord, les travaux de recherche indiquent que, dans seize des pays ?tudi?s, les fonds n?cessaires ? l'embauche de personnel pour aider les personnes ?g?es ont augment? pendant les ann?es 1980 mais qu'ils ont diminu? au d?but des ann?es 1990, en raison de d?ficits budg?taires. Ensuite, le Conseil pour la Sant? et le Bien-?tre du Troisi?me ?ge a sous-estim? le nombre de personnes qui auront besoin de ces services et les pr?paratifs pour la mise en place de l'aide aux personnes ?g?es comportent quelques contradictions. Enfin, gr?ce ? une analyse de r?gression appliqu?e aux donn?es de 47 pr?fectures, l'auteur a constat? que plusieurs r?gions souffraient d'une tr?s forte p?nurie d'aides m?nag?res. ?tant donn? la p?nurie totale de ce type de personnel dans environ 3 300 communes, il faut encourager l'?laboration de politiques administratives visant ? cr?er un syst?me coop?ratif de fourniture de soins aux personnes ?g?es, de fa?on ? pallier le manque de personnel.
Anglais - pp. 15-43.
E. Shinotsuka, Policy Board, Bank of Japan, Japon.
(JAPON, PERSONNE AGEE, PROGRAMME D'AIDE, ASSURANCE, BESOIN EN MAIN-D'?UVRE)
99.98.2 - KIERNAN, Kathleen E.
La f?condit? et la vie familiale au Royaume-Uni [Parenthood and family life in the United Kingdom].
Depuis ces vingt derni?res ann?es, le Royaume-Uni a l'un des indices synth?tiques de f?condit? les plus ?lev?s et les plus stables d'Europe. Cet article analyse les facteurs d?mographiques, politiques et culturels qui pourraient constituer une partie de l'explication de cette f?condit? relativement ?lev?e. On a identifi? plusieurs facteurs d?mographiques, dont les deux suivants : les maternit?s surviennent ? un ?ge moins avanc? que dans les autres pays et, plus important encore, la majeure partie des Britanniques se conforme ? une norme de 2 enfants. L'auteur passe en revue le type d'activit? ?conomique, les diff?rentes structures de garde d'enfants propos?es, l'octroi d'un cong? parental, l'attitude ? l'?gard des m?res de famille ayant un emploi et de mani?re plus g?n?rale ? l'?gard de la vie de famille, ainsi que le partage des t?ches m?nag?res dans les foyers. Elle explique comment, en l'absence d'aides de l'?tat pour l'entretien des enfants, les familles britanniques ont trouv? des solutions pragmatiques pour conjuguer travail et vie de famille : la m?re travaille ? temps partiel et les enfants sont gard?s principalement par la famille, y compris les grands-parents.
Anglais - pp. 63-81.
K. E. Kiernan, London School of Economics and Political Science, Londres, R.-U.
(ROYAUME-UNI, FECONDITE, VIE FAMILIALE, FACTEUR DE LA FECONDITE, TRAVAIL FEMININ)
99.98.3 - CHESNAIS, Jean-Claude.
La f?condit? d?ficitaire de l'Union Europ?enne (l'Europe des 15) : faits et politiques de 1960 ? 1997 [Below-replacement fertility in the European Union (EU-15): Facts and policies, 1960-1997].
Dans l'ensemble des pays d?velopp?s, l'indice synth?tique de f?condit? est descendu bien en dessous du seuil de renouvellement des g?n?rations. La th?orie de la transition d?mographique doit ?tre reconsid?r?e : les soci?t?s qui sont sorties de la phase de transition d?mographique vont ?tre confront?es ? un d?s?quilibre permanent (tr?s fort vieillissement et, ? terme, implosion d?mographique). Le paradigme de base s'est invers? : auparavant, une grande proportion des grossesses ?taient non d?sir?es et les programmes de planning familial ?taient destin?s ? en r?duire le nombre ; aujourd'hui, dans les soci?t?s postindustrielles, c'est le contraire : beaucoup de grossesses d?sir?es ne surviennent pas. Au sein de l'Union Europ?enne, par exemple, l'indice synth?tique de f?condit? est de 1,4 alors que le nombre d'enfants d?sir? est de 2,1. Par cons?quent, on est en pr?sence d'une demande latente de mesures visant ? favoriser la natalit?. Dans les pays o? ces mesures sont plus r?pandues (la Scandinavie par exemple), l'?cart entre la dimension souhait?e et la dimension r?elle de la famille est mince, alors que dans les soci?t?s o? ces mesures sont minimales (comme dans les soci?t?s sexistes telles que l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne), cet ?cart est maximal. C'est l'essence m?me du paradoxe f?ministe actuel : f?minisme et politique nataliste vont de pair ; dans les soci?t?s qui apportent un soutien aux m?res ayant un emploi ou en ?ge d'en avoir un, le taux de f?condit? est plus ?lev? que dans les soci?t?s o? les r?les traditionnels pr?dominent. Deux mesures fondamentales ont un impact d?terminant sur la natalit? : la mise en place du cong? parental et l'octroi d'allocations pour chaque enfant. Ces mesures ont tendance ? r?duire le co?t d'entretien d'un enfant pour la m?re et pour la famille, et ? rendre les principaux obstacles ? la maternit? moins insurmontables.
Anglais - pp. 83-101.
J.-C. Chesnais, Institut National d'?tudes D?mographiques, Paris, France.
(EUROPE OCCIDENTALE, HISTOIRE, FECONDITE DEFICITAIRE, NOMBRE D'ENFANTS DESIRE, POLITIQUE NATALISTE, ANALYSE COMPARATIVE)
La baisse de la natalit? : pour qui est-ce un probl?me ? [The declining birthrate: Whose problem?].
Selon l'auteur, la baisse de l'indice synth?tique de f?condit? du Japon a ?t? engendr?e principalement par l'accroissement de la population c?libataire. Ce ph?nom?ne peut ?tre expliqu? par le recul de l'?ge au mariage, les co?ts ?lev?s de l'?ducation et du logement, le haut niveau d'instruction des femmes et leur forte participation ? la vie active, ainsi que l'?volution des valeurs culturelles. Le taux de f?condit? des femmes mari?es se maintient, depuis quelques d?cennies, au seuil de renouvellement des g?n?rations et le nombre de naissances ill?gitimes est presque insignifiant. Bien que les taux de f?condit? de la plupart des pays d?velopp?s soient inf?rieurs au seuil de remplacement des g?n?rations, les l?g?res diff?rences demandent ? ?tre expliqu?es. Il est difficile de mesurer l'impact des politiques familiales, mais la faible valeur reconnue aux t?ches d'?levage des enfants ainsi que la r?duction de la prise en charge par l'?tat des co?ts li?s ? la procr?ation peuvent ?tre interpr?t?es comme des caract?ristiques d'une soci?t? anti-nataliste. En revanche, si un couple prend volontairement la d?cision d'avoir moins d'enfants, il se peut que le faible taux de f?condit? ne constitue pas un probl?me.
Anglais - pp. 103-128.
C. Ueno, Graduate School of Humanities and Sociology, The University of Tokyo, Japon.
(JAPON, BAISSE DE LA FECONDITE, FACTEUR DE LA FECONDITE, NUPTIALITE, PROLONGATION DU CELIBAT)
Les facteurs ?conomiques de la baisse de la natalit? [The economic factors for the declinig bithrate].
L'auteur examine les facteurs ?conomiques qui ont une incidence sur la baisse du taux de f?condit? du Japon. Une des principales causes de cette baisse continue est l'accroissement de la proportion de femmes dans la population active, qui, ? son tour, entra?ne une hausse des co?ts d'opportunit? associ?s ? l'arriv?e d'un enfant dans une famille. Ces co?ts d'opportunit? sont ?troitement li?s au manque d'emplois ? plein temps offerts aux femmes en raison de la rigidit? des politiques d'embauche des grandes entreprises japonaises. Une mesure d?terminante pour stabiliser le taux de f?condit? consiste ? r?duire les co?ts d'opportunit? pour les femmes en augmentant le nombre de structures de garde d'enfants et en encourageant la cr?ation d'emplois destin?s aux femmes qui ne sont plus en ?ge d'avoir des enfants.
Anglais - pp. 129-144.
N. Yashiro, Institute of International Relations, Sophia University.
(JAPON, BAISSE DE LA FECONDITE, FACTEUR DE LA FECONDITE, DEMOGRAPHIE ECONOMIQUE, TRAVAIL FEMININ, POLITIQUE DE L'EMPLOI)
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