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01 ESPACE - POPULATIONS - SOCIETES, 1999, n? 1, "Les populations de l'Afrique subsaharienne"
00.01.1 - CHARBIT, Yves ; R?GNARD, Corinne.
Dynamiques d?mographiques et dimensions g?ographiques des populations africaines.
Alors que depuis plusieurs d?cennies la plupart des pays d'Am?rique latine et d'Asie ont r?alis? leur transition d?mographique, en Afrique, les contrastes entre les cinq sous-r?gions restent marqu?s. Cet article propose un bilan de l'?volution des deux grandes variables (mortalit? et f?condit?) qui gouvernent principalement les dynamiques de population en Afrique et explore l'incidence du facteur urbain. L'analyse conduite au niveau des sous-r?gions africaines montre que, contrairement ? la th?orie de la transition d?mographique, l'urbanisation n'induit pas n?cessairement la baisse de la mortalit? et celle de la f?condit? et que d'autres facteurs doivent ?tre pris en compte, par exemple l'offre de sant?.
Fran?ais - pp. 13-27.
Y. Charbit et C. R?gnard, Centre d'Etudes et de Recherches sur les Populations Africaines et Asiatiques, 45, rue des Saints P?res, 75005 Paris, France.
(AFRIQUE, DYNAMIQUE DE LA POPULATION, TENDANCE DE LA MORTALITE, TENDANCE DE LA FECONDITE, URBANISATION.)
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Peuplement, violence end?mique et r?manence de l'espace sauvage en Afrique de l'Ouest. Le no man's land du " W " du Niger.
L'existence de no man's lands cr??s et entretenus par la violence end?mique est une des caract?ristiques du peuplement ouest-africain. Le cas ?tudi? ici est celui de la r?gion comprise entre les rivi?res Tapoa, Alibori et le fleuve Niger, mise en d?fens par l'autorit? coloniale sous l'appellation de parc du " W " du Niger entre 1926 et 1954. La n?cessit? de conna?tre le statut de ces espaces pour une meilleure gestion de la p?riph?rie du parc, nous a conduit ? analyser certains aspects de la g?opolitique de la boucle du Niger oriental et leurs effets sur l'occupation du sol (espaces songha?, borgou, zerma et peul). La cartographie propos?e illustre la relation entre violence, d?peuplement et r?manence de l'espace sauvage.
Fran?ais - pp. 29-52.
M. Beno?t, IRD, BP 11416, Niamey, Niger.
(NIGER, REGION, VIOLENCE, DEPOPULATION.)
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Les densit?s : introduction ? la g?ographie de l'Afrique orientale ?
Le tr?s fort accroissement d?mographique de l'Afrique orientale ne bouleverse fondamentalement pas la distribution des populations ni la r?partition des densit?s. Cependant, cet accroissement pousse les soci?t?s paysannes ? des ajustements spatiaux internes par la conqu?te de nouveaux terroirs, des ajustements spatiaux externes par la conqu?te de nouveaux finages et l'exode rural, des ajustements politico-fonciers et des ajustements n?gatifs par la violence. La fr?quence des situations de crise souligne les blocages d'?volution de soci?t?s confin?es dans des territoires trop ?troits, des syst?mes techniques trop rudimentaires et/ou des syst?mes politico-fonciers trop in?galitaires. Cette analyse fournit une grille de lecture qui fonde une typologie r?gionale des r?gions en fonction de leurs aptitudes ? assumer l'entassement en cours.
Fran?ais - pp. 53-65.
B. Calas, Universit? d'Artois, D?partement de G?ographie, Bo?te postale 665, 9, rue du Temple, 62030 Arras Cedex, France.
(AFRIQUE ORIENTALE, REPARTITION DE LA POPULATION, DENSITE DE POPULATION, ECONOMIE RURALE, VIOLENCE.)
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Densit?s de population et intensification agro-pastorale en Haute-Casamance.
La Haute-Casamance fait partie des r?gions soudaniennes de l'Afrique de l'Ouest moyennement peupl?es et ne doit son rang qu'? son statut de terre d'accueil pour les Guin?ens et Sah?liens. Aucun empire ou royaume capable de capter, d'encadrer et de s?curiser les populations n'?tant parvenu ? instaurer une politique favorable ? la croissance d?mographique, elle n'a h?rit? de l'histoire pr?-coloniale qu'un peuplement diffus. Caract?ris?e par une population h?t?rog?ne in?galement r?partie dans l'espace, une mosa?que p?dologique et des syst?mes agro-pastoraux extensifs, cette r?gion a tendance ? r?sorber ses surplus d?mographiques par le remplissage des zones inhabit?es. L'action des programmes de d?veloppement, notamment de la SODEFITEX, en faveur de l'intensification agro-pastorale se heurte ? de nombreuses contraintes sociales, g?ographiques et fonci?res. Les poches de densit?s ont, dans la plupart des cas, des origines politiques ou ?conomiques : l'aura d'un marabout ou d'une personne influente qui ont su encadrer les hommes et la production, la rente de situation commerciale et politique ? proximit? des fronti?res...
Fran?ais - pp. 67-81.
S. Fanchette, IRD, Bel-Air, BP 1386, Dakar, S?n?gal.
(SENEGAL, REGION, DENSITE DE POPULATION, REPARTITION DE LA POPULATION, ECONOMIE RURALE.)
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00.01.5 - PAR?, Lacinan ; TALLET, Bernard.
D'un espace ouvert ? un espace satur?. Dynamique fonci?re et d?mographique dans le d?partement de Kouka (Burkina Faso).
Dans le d?partement de Kouka, entre 1952 et 1993, la densit? de population est pass?e de 12 ? 43,5 h/km2 ; le fort accroissement d?mographique est surtout d? ? un important courant migratoire. La dynamique migratoire a ?t? favoris?e par un syst?me foncier tr?s souple permettant l'installation des ?trangers. Aujourd'hui, l'augmentation de la pression fonci?re et la fin des disponibilit?s en terres entra?nent des changements dans les r?gles fonci?res. Les occasions de tensions ou de conflits autour des modalit?s d'acc?s ? la terre se multiplient alors que se renforce la supr?matie num?rique et ?conomique des migrants qui repr?sentent 73 % de la population.
Fran?ais - pp. 83-92.
L. Par?, Universit? de Paris-X, D?partement de G?ographie, 200, av. de la R?publique, 92001 Nanterre Cedex, France.
(BURKINA FASO, REGION, ACCROISSEMENT DE LA POPULATION, IMMIGRATION, REGIME FONCIER.)
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00.01.6 - LERICOLLAIS, Andr? ; ROQUET, Dominique.
Croissance de la population et dynamique du peuplement au S?n?gal depuis l'ind?pendance.
Le S?n?gal compte un peu plus de 8 millions d'habitants (estimation 1994) pour une superficie de 196 722 km2, soit une densit? moyenne de 41,3 habitants au km2. Cette population est en croissance rapide depuis plusieurs d?cennies. Elle est pass?e de 2,8 millions d'habitants en 1960 ? 5 millions en 1976 et ? plus de 8 millions en 1994, soit un taux de croissance annuel moyen d'environ 2,7 %. C'est une population jeune, 47,2 % de jeunes de moins de 15 ans, du fait d'une f?condit? ?lev?e et stable, 6 enfants en moyenne par femme en 1992. En revanche la mortalit? reste forte, 18 ?, notamment chez les plus jeunes. Les disparit?s sont grandes aussi bien en termes de densit? que de croissance de population d'une r?gion ? l'autre. Elles le sont plus encore quand elles sont envisag?es ? l'?chelle du d?partement, de l'arrondissement ou de la communaut? rurale. Elles illustrent le red?ploiement de la population entre les diff?rentes entit?s spatiales, cons?quence de la mobilit? de la force de travail. Les zones urbaines p?sent d'un poids de plus en plus important, contrairement aux r?gions rurales qui subissent de fa?on brutale les cons?quences de la s?cheresse des ann?es 70-80. Cependant, les migrations internationales et l'importance de leur impact sur les ?conomies locales doivent conduire ? relativiser la signification des densit?s et de la croissance de la population dans certaines r?gions.
Fran?ais - pp. 93-106.
A. Lericollais, IRD, Commissions de Sciences Sociales, 213, rue Lafayette, 75010 Paris, France.
(SENEGAL, CONJONCTURE DEMOGRAPHIQUE, REDISTRIBUTION DE LA POPULATION, MOBILITE DE LA MAIN-D'OEUVRE, MIGRATION INTERNATIONALE, URBANISATION.)
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Vivre ? Phoenix, township indien de Durban.
Les communaut?s indiennes repr?sentent plus de 25 % de la population de la ville de Durban. Phoenix, grand township du nord de l'agglom?ration, est le lieu de vie de plus de 200 000 Indiens, relog?s il y a vingt ans par la politique urbaine d'apartheid. L'?tude des paysages, des pratiques et des repr?sentations urbaines des habitants de Phoenix permet d'analyser les mutations r?centes de ces populations et leurs recompositions identitaires et citadines dans le contexte post-apartheid.
Fran?ais - pp. 107-117.
H. Mainet, Universit? Paris-X, D?partement de G?ographie, 200, av. de la R?publique, 92001 Nanterre, France.
(AFRIQUE DU SUD, INDE, ZONE SUBURBAINE, GROUPE ETHNIQUE, SOCIOLOGIE URBAINE.)
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Bamako (Mali) : habitat de cour et mobilit?s r?sidentielles.
L'?volution m?tropolitaine de Bamako d?termine d'importantes redistributions d?mographiques depuis les quartiers anciens. En se diffusant vers les p?riph?ries plus r?centes, le march? locatif oriente la mobilit? des m?nages dans l'agglom?ration. Il suscite ainsi de fines cohabitations r?sidentielles qui brouillent la lisibilit? des contrastes urbains d'ensemble. Les pratiques urbaines se comprennent finalement ? deux ?chelles : celle des principaux gradients de densit? mais aussi celle des ?lots de voisinage qui intriquent plus localement propri?taires et locataires, m?nages ?largis et foyers embryonnaires, populations ancr?es et groupes mobiles.
Fran?ais - pp. 119-138.
M. Bertrand, UMR 6590 CNRS, Maison de la Recherche en Sciences Humaines, Universit? de Caen, Esplanade de la Paix, 14032 Caen Cedex, France.
bertrand@mrsh.unicaen.fr.
(MALI, CAPITALE, REDISTRIBUTION DE LA POPULATION, MOBILITE RESIDENTIELLE, SOCIOLOGIE URBAINE.)
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01 ESPACE - POPULATIONS - SOCIETES, 1999, n? 2, "Les mobilit?s spatiales"
Mobilit?, syst?mes d'interactions sociales et dynamiques territoriales.
Dans cet article, l'auteur s'interroge ? nouveau sur la notion de mobilit?. Plut?t que d'approcher celle-ci ? partir des diff?rences sociales ou individuelles, il propose de la consid?rer un peu plus que dans le pass? comme la cons?quence de l'agencement urbain. Aussi peut-on r?concilier les pr?occupations des gestionnaires des d?placements et celles du planificateur et de l'am?nageur. Les conditions de la mobilit? transforment les villes comme les villes transforment les conditions de la mobilit?. Ceci nous aide ? mieux penser le fait urbain comme syst?me d'interactions sociales entre des m?nages et des entreprises, donc nous conduit ? consid?rer l'?volution des d?placements comme les sympt?mes de dynamiques territoriales en d?veloppement. Ces dynamiques ne concernent pas uniquement le niveau urbain mais plusieurs ?chelles g?ographiques dont la d?finition ?volue avec les conditions m?mes de r?alisation de la mobilit? quotidienne ou occasionnelle.
Fran?ais - pp. 187-194.
M. Wiel, Agence de D?veloppement et d'Urbanisme du Pays de Brest (ADEUP), H?tel de Communaut?, 24, rue Coat-ar-Gueven, 29200 Brest, France.
(MOBILITE GEOGRAPHIQUE, URBANISATION, DEVELOPPEMENT URBAIN, STRUCTURE URBAINE, SYSTEME SOCIAL, THEORIE.)
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Collecter des donn?es de mobilit? : des histoires migratoires aux biographies d'entourage.
La n?cessit? de comprendre les m?canismes de d?cision ? l'origine des migrations et des choix de localisation des individus a conduit de nombreux chercheurs ? envisager un cadrage permettant de replacer les strat?gies individuelles dans leur espace.
Le champ de l'analyse de la mobilit? se r?v?le particuli?rement dynamique et f?cond pour la r?flexion th?orique aussi bien que l'exp?rimentation pratique. Cette contribution se propose donc de pr?senter les d?veloppements m?thodologiques r?cents ainsi que certaines de leurs applications. Ayant identifi? les directions majeures de ces innovations selon qu'elles d?coulent d'une remise en question de la temporalit? du ph?nom?ne, d'une conceptualisation plus pr?cise de l'ancrage spatial, psychologique ou social des individus, d'une r?flexion sur l'unit? ? privil?gier (individu, r?seau, entourage), l'auteur pr?sente le type de collecte et de r?sultats qui d?coulent de ces concepts. Pour conclure, est expos?e la pr?sentation d'une collecte qui vise ? int?grer l'?tude des migrations dans un contexte plus large, en suivant dans une dynamique longitudinale un groupe, l'entourage, dont la trajectoire est fa?onn?e par les parcours interactifs de chacun de ses membres.
Fran?ais - pp. 195-205.
E. Leli?vre, INED, 133, bd Davout, 75980 Paris Cedex 20, France.
eva@ined.fr.
(MOBILITE GEOGRAPHIQUE, METHODOLOGIE, RASSEMBLEMENT DES DONNEES, FACTEUR DE MIGRATION, ANALYSE DES BIOGRAPHIES.)
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Mobilit? r?sidentielle et navettes domicile-travail en Ile-de-France.
Les changements de r?sidence et les navettes domicile-lieu de travail sont g?n?ralement ?tudi?s s?par?ment. Nous proposons ici de les consid?rer comme deux facettes de l'adaptation des m?nages ? l'?volution des lieux d'habitat et d'emploi dans une grande r?gion parisienne. Les recensements de population r?v?lent que les distances domicile-travail sont plus ?lev?es, en moyenne, pour les migrants r?sidentiels que pour les actifs n'ayant pas chang? de r?sidence au cours d'une p?riode intercensitaire. Le d?placement des emplois ne constitue qu'un facteur secondaire de la mobilit? r?sidentielle, qui s'explique plus par l'?volution des d?sirs des m?nages en mati?re d'habitat. La diffusion de l'accession ? la propri?t? d'une maison individuelle est le principal facteur d'allongement des navettes dans la r?gion capitale.
Fran?ais - pp. 207-217.
M. Berger, Ecole Normale Sup?rieure de Fontenay - Saint-Cloud, Section G?ographie, Bo?te Postale 81, 31, av. Lombart, 92260 Fontenay-aux-Roses Cedex, France.
berger@univ-paris1.fr.
(FRANCE, REGION, MOBILITE RESIDENTIELLE, NAVETTE, HABITAT, LIEU DE TRAVAIL, PROPRIETE.)
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00.01.12 - ZANINETTI, Jean-Marc.
Les d?placements domicile-travail au sein du Bassin parisien. Une approche statistique.
Les migrants alternants sont particuli?rement nombreux dans le Bassin parisien. L'exploitation exhaustive des DADS permet de faire le point sur la situation ? la fin de 1995. Un mod?le de gravit? mesure l'interaction spatiale entre ces bassins d'emploi. Un mod?le de r?gression logistique distingue les facteurs individuels qui guident le choix de r?sider loin de son lieu de travail. Les navettes refl?tent l'?quilibre actuel entre une fonction centrip?te du temps et une fonction centrifuge d'appropriation de l'espace. En effet, la distance est le principal obstacle ? l'allongement des navettes. Leur r?partition spatiale d?pend surtout de la concentration des postes salari?s dans la m?tropole parisienne. Cependant la distance des navettes est proportionnelle au revenu. Les m?nages accordent en moyenne plus d'importance aux qualit?s de leur environnement r?sidentiel qu'aux avantages relationnels du centre-ville. Ceci entra?ne une corr?lation positive entre la croissance ?conomique et le d?veloppement des d?placements domicile-travail.
Fran?ais - pp. 219-231.
J.-M. Zaninetti, Universit? d'Orl?ans, D?partement de G?ographie, Domaine de la Source, Rue de Tours, 45072 Orl?ans Cedex 02, France.
(FRANCE, REGION, NAVETTE, RESIDENCE, LIEU DE TRAVAIL, METHODOLOGIE.)
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Acquisition de logements anciens en milieu urbain et mobilit? r?sidentielle.
La mobilit? r?sidentielle des Fran?ais passe de plus en plus fr?quemment par l'achat d'un logement ancien, gr?ce ? la d?tente des march?s immobiliers, ? l'?volution du syst?me de financement du logement, ? l'affirmation d'une dimension patrimoniale au sein de la soci?t?. Toutefois, il est difficile de saisir, ? l'?chelle locale, cette composante d?sormais primordiale de la dynamique urbaine, ?tant donn? l'inadaptation de l'appareil statistique ? mesurer ce ph?nom?ne. Quelques sources existent, mais leur acc?s ou leur utilisation ne sont pas toujours ais?s. L'?tude de cette mobilit? r?sidentielle est pourtant un indicateur cl? de l'?volution des configurations socio-spatiales en milieu urbain et elle confirme la difficult? de cerner le r?le de la localisation dans la strat?gie r?sidentielle des m?nages.
Fran?ais - pp. 233-244.
F. Mador?, ESO-UMR-6590, Universit? de Nantes, Chemin de la Sensive du Tertre, BP 81227, 44 312 Nantes Cedex 3, France.
(FRANCE, MOBILITE RESIDENTIELLE, LOGEMENT, PROPRIETE, SOCIOLOGIE URBAINE.)
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Mobilit? et aspirations r?sidentielles dans le parc locatif social caennais.
Fin 1996, le parc HLM Caen-Habitat loge pr?s de 25 000 personnes, soit 20 % de la population caennaise. Les enqu?tes men?es en 1993 et 1996 font ?tat d'un appauvrissement de la population HLM qui se g?n?ralise ann?e apr?s ann?e, tout en montrant une situation sociale plus d?grad?e dans les quartiers sud de la ville. Plut?t qu'une ?tape sur le chemin de l'accession ? la propri?t?, la r?sidence HLM correspond le plus souvent ? une situation non d?sir?e, qui se perp?tue du fait de difficult?s financi?res et sociales cumul?es. Mais demeurer des ann?es dans le parc locatif social n'exclut pas pour autant une certaine mobilit? r?sidentielle, m?me r?duite. Car les changements de r?sidence ? l'int?rieur du parc, plus pr?cis?ment au sein d'un m?me quartier auquel on demeure encore malgr? tout attach?, ne sont pas exceptionnels : quand on ne peut changer de vie, on change volontiers de rue.
Fran?ais - pp. 245-257.
R. Minot, CRESO-M.R.S.H., Universit? de Caen, Esplanade de la Paix, 14032 Caen Cedex, France.
(FRANCE, VILLE, MOBILITE RESIDENTIELLE, LOGEMENT COLLECTIF.)
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Mobilit? quotidienne et dynamique m?tropolitaine : la r?gion urbaine de Lyon, 1982-1990.
Explosion des d?placements de rocade en banlieue, mais aussi multiplication et allongement des migrations alternantes en relation avec le centre de l'aire urbaine, centre qui lui-m?me s'?largit... Telles sont les tendances caract?risant les transformations de la mobilit? individuelle quotidienne en cette fin du XXe si?cle. Elles traduisent un t?lescopage des ?chelles fonctionnelles et de nouvelles fa?ons de pratiquer des territoires m?tropolitains ?clat?s. Ces ?volutions peuvent ?tre illustr?es ? travers l'analyse, effectu?e dans la r?gion urbaine de Lyon, de l'?volution des relations domicile-travail entre les deux derniers recensements.
Fran?ais - pp. 259-280.
F. Margail, Universit? Paris - Val-de-Marne, 6-8, av. Blaise Pascal, Cit? Descartes, 77455 Marne-la-Vall?e Cedex, France.
(FRANCE, VILLE, NAVETTE, LIEU DE TRAVAIL, RESIDENCE, DEVELOPPEMENT URBAIN.)
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La mobilit? des consommateurs et les nouveaux espaces commerciaux.
Les transformations de la mobilit? li?e aux achats sont au c?ur de notre probl?matique. L'usage de la proximit? se modifie. La dissociation croissante entre commerce et habitat se r?v?le ?tre l'expression d'une refonte des rapports entre univers d'approvisionnement et sph?re domestique. A la dichotomie centre-p?riph?rie, l'un et l'autre sp?cialis?s dans l'une ou l'autre branche du commerce, se substitue un espace marchand plus flou. L'espace central, sur la d?fensive, perd de plus en plus de march? au profit des p?les commerciaux p?riph?riques. La motorisation croissante des m?nages - voire leur bi-motorisation -, l'activit? de plus en plus r?pandue des femmes, le fait d'appartenir au groupe des propri?taires de maisons individuelles situ?es en zones p?riurbaines, autant de facteurs qui contribuent ? une grande mobilit? pour les achats - voire ? une p?r?grination -, ? l'?chelle de l'agglom?ration, li?e ? d'autres motifs de d?placements.
Fran?ais - pp. 281-289.
R.-P. Desse, Universit? de Bretagne Occidentale, D?partement de G?ographie, Facult? des Lettres et Sciences sociales, 20, rue Duquesne, B.P. 814, 29285 Brest Cedex, France.
(MOBILITE GEOGRAPHIQUE, REPARTITION GEOGRAPHIQUE, COMMERCE, AMENAGEMENT URBAIN.)
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00.01.17 - AUTHIER, Jean-Yves.
Le quartier ? l'?preuve des " mobilit?s m?tapolitaines ".
Dans la " ville ?mergente ", l'accroissement des mobilit?s urbaines ne condamne pas irr?m?diablement les " r?alit?s du quartier ". Les r?sultats d'une enqu?te par questionnaire approfondi men?e aupr?s de 1 697 m?nages r?sidant dans diff?rents quartiers anciens du centre-ville montrent en effet que les quartiers demeurent des lieux d'usages importants (variables selon les populations et les contextes) ; car les habitants ont bien souvent tendance ? conjuguer mobilit?s urbaines et ancrages dans le quartier.
Fran?ais - pp. 291-306.
J.-Y. Authier, Universit? Lumi?re Lyon 2, Facult? d'Anthropologie et de Sociologie, Groupe de Recherche sur la Socialisation (UPRES-A 5040, CNRS), 5, av. Pierre Mend?s-France, CP 11, 69676 Bron Cedex, France.
(FRANCE, VILLE, QUARTIER, MOBILITE GEOGRAPHIQUE, HABITAT.)
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Formes et m?canismes de la mobilit? urbaine en Alg?rie.
La soci?t? urbaine alg?rienne a connu, au cours des trente derni?res ann?es, trois cycles de mobilit?. Une mobilit? centrip?te a conduit les Alg?riens des vieux centres et des p?riph?ries pr?caires dans les quartiers europ?ens d?sert?s ? l'ind?pendance. ? la faveur de l'industrialisation et de l'?quipement, mobilit? sociale et d?placements pendulaires ont ensuite marqu? l'ensemble des strates urbaines en m?me temps que s'amor?ait dans les grandes villes une mobilit? r?sidentielle s?lective exclusivement centrifuge. Celle-ci s'est, depuis une quinzaine d'ann?es, amplifi?e et ?tendue territorialement et socialement, sous l'effet de l'intervention massive des pouvoirs public dans la construction de logements puis de la lib?ralisation fonci?re et immobili?re.
Fran?ais - pp. 307-316.
B. Semmoud, Universit? d'Artois, UFR d'Histoire-G?ographie, 9, rue du Temple, 62030 Arras Cedex, France.
(ALGERIE, MILIEU URBAIN, TENDANCE DE LA MIGRATION, MOBILITE RESIDENTIELLE, POLITIQUE DU LOGEMENT.)
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Clandestinit?, ?conomie informelle, logement improbable : vecteurs et freins de la mobilit? des ?trangers pr?sents en Italie.
Depuis peu terre d'accueil, l'Italie a une place sp?cifique dans le jeu complexe des migrations internationales. Elle est, pour certains, simple point de passage vers d'autres destinations ou lieu de p?r?grinations saisonni?res, mais, et c'est un fait r?cent, elle retient aussi, ? terme, des populations qui une fois install?es s'av?rent assez peu mobiles. Seuls leurs d?placements li?s ? l'emploi, intervenant lors de la premi?re ann?e de s?jour, sont notables. Cette mobilit? est d'?chelle nationale ou r?gionale, elle permet une v?ritable redistribution des populations ?trang?res depuis les lieux de d?barquement vers des p?les urbains de fixation. L?, la mobilit? r?sidentielle d'?chelle m?tropolitaine est tout ? fait limit?e par le faible stock de logements sociaux disponibles, par le statut des immigrants trop souvent clandestins, par leurs revenus ?conomiques modestes et essentiellement tir?s de l'?conomie informelle.
Fran?ais - pp. 317-327.
C. Vallat, Universit? d'Artois, UFR d'Histoire-G?ographie, 9, rue du Temple, 62030 Arras Cedex, France.
(ITALIE, IMMIGRANT, ETRANGER, MOBILITE GEOGRAPHIQUE, REDISTRIBUTION DE LA POPULATION.)
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Les mobilit?s ? g?om?trie variable des habitants de Bogota.
Mieux appr?hender les pratiques de mobilit? des citadins, ? diff?rentes ?chelles spatio-temporelles (du quotidien au biographique) et sociales (de l'individu ? la famille et au r?seau de relations) s'impose pour progresser dans l'analyse des dynamiques urbaines. Telle est la d?marche adopt?e dans cet article, sur la base de r?sultats d'enqu?tes d?mographiques r?alis?es en 1993 ? Bogota. Apr?s une pr?sentation de l'information recueillie et de certains probl?mes conceptuels que pose son analyse, cet article montre l'apport de cette approche de la mobilit? pour la compr?hension des pratiques spatiales complexes des individus et des familles. Recourant aux notions d'espace r?sidentiel et de syst?me r?sidentiel, l'auteur consid?re l'articulation entre les diff?rentes ?chelles de la mobilit?, ainsi que les arbitrages op?r?s entre elles, au niveau des individus, des m?nages et des familles. La reconnaissance du caract?re multilocal des pratiques spatiales offre l'opportunit? de revisiter avec une perspective nouvelle des champs de recherche urbaine ?tudi?s jusque l? ? travers le seul logement.
Fran?ais - pp. 329-344.
F. Dureau, UMR-9937 CNRS-IRD " Regards ", Maisons des Suds, Bo?te Postale 200, Domaine Universitaire, 33405 Talence Cedex, France.
fdureau@andescol.bitnet.
(COLOMBIE, CAPITALE, MOBILITE RESIDENTIELLE, SOCIOLOGIE URBAINE, METHODOLOGIE.)
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Nouvelle forme de migration vers des espaces touristiques en reconversion.
Depuis une dizaine d'ann?es, la Wallonie est confront?e ? une nouvelle forme de migration. Les nouveaux migrants quittent les centres urbains pour vivre de mani?re permanente dans des sites touristiques tels que les campings, parcs r?sidentiels de week-end et villages de vacances situ?s majoritairement dans le monde rural. Si ce choix semble dans de nombreux cas guid? par la recherche d'un meilleur cadre de vie et d'une certaine resocialisation, les raisons principales en sont le d?sir d'acc?der ? la propri?t? ? bon prix et celui d'obtenir un rapport qualit? de vie/prix du logement plus int?ressant qu'en ville. Toutefois, cette nouvelle forme d'habitat pose de nombreux probl?mes, tant du point de vue l?gal que de celui de l'inadaptation des ?quipements touristiques ? une r?sidence permanente.
Fran?ais - pp. 345-352.
P. Francis, Av. Reine Elisabeth, 28, 1330 Rixensart, Belgique.
(BELGIQUE, REGION, MIGRATION URBAINE-RURALE, TOURISME, HABITAT.)
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La pratique de l'espace urbain des populations marginales : l'exemple des " binners " de Vancouver.
Cette note pr?sente les pratiques de l'espace urbain des binners de Vancouver (Canada), personnes marginales qui ramassent les bouteilles et les bo?tes de boisson consign?es ainsi que les objets usag?s dans les poubelles. Cette activit? contribue ? leur assigner une position marginale. La plupart r?sident dans le quartier le plus pauvre de la ville, le Downtown Eastside. Par cette pratique, les individus d?veloppent des comp?tences ; ils fournissent un service ? la ville ; des rapports sociaux s'?tablissent entre riches et pauvres.
Fran?ais - pp. 353-357.
B. Raoulx, Centre de Recherche sur les Espaces et les Soci?t?s, UMR-6590 CNRS, Maison de la Recherche en Sciences Humaines, Universit? de Caen, 14032 Caen Cedex, France.
raoulx@mrsh.unicaen.fr.
(CANADA, VILLE, QUARTIER, MARGINALITE, PAUVRETE.)