POPULATION STUDIES 1998, 1999

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58 POPULATION STUDIES, Juillet 1998, vol. 52, n? 2

00.58.1 - BARBER, Jennifer S. ; AXINN, William G.

La formation du couple d?pend-elle du d?sir des parents d'avoir des petits-enfants ? [The impact of parental pressure for grandchildren on young people's entry into cohabitation and marriage].

Les auteurs ?tudient dans quelle mesure le d?sir d'avoir des petits-enfants exprim? par les parents influence la formation du couple chez les jeunes adultes. Ils examinent ?galement l'influence du projet de f?condit? des jeunes adultes sur leur nuptialit?, au moyen d'un cadre analytique explicatif sp?cialement d?velopp? pour cette ?tude. Les r?sultats montrent que les aspirations des jeunes femmes et celles de leurs m?res influent sur le choix entre cohabitation et mariage : vouloir beaucoup d'enfants accro?t la probabilit? d'opter pour le mariage. Les jeunes hommes dont la m?re souhaite qu'ils aient beaucoup d'enfants ont davantage tendance ? se mettre en m?nage que ceux dont la m?re d?sire peu de petits-enfants. Les r?sultats ?clairent le comportement de f?condit? des couples cohabitants.

Anglais - pp. 129-144.

J. S. Barber, Institute for Social Research, University of Michigan, 426 Thompson Street, Ann Arbor, MI 48106, E.-U.

jebarber@isr.umich.edu.

(MARIAGE, UNION CONSENSUELLE, NOMBRE D'ENFANTS DESIRE, PARENT, ASCENDANT.)

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00.58.2 - TIM?US, Ian M. ; REYNAR, Angela.

Les polygames et leurs ?pouses en Afrique subsaharienne : analyse de cinq Enqu?tes D?mographiques et de Sant? [Polygynists and their wives in sub-Saharan Africa: An analysis of five Demographic and Health Surveys].

Cette ?tude comparative de la polygamie au Ghana, au Kenya, au S?n?gal, en Ouganda et en Zambie exploite les donn?es individuelles des Enqu?tes D?mographiques et de Sant?. Non seulement l'analyse oppose les premi?res ?pouses des polygames aux femmes des monogames, mais elle distingue aussi les premi?res ?pouses des autres co-?pouses. Ceci permet d'?tudier les d?terminants respectifs de la fr?quence et de l'intensit? de la polygamie. La relation entre la polygamie et les autres aspects du mariage est tr?s semblable dans les cinq pays. L'exp?rience de la polygamie, plut?t que les caract?ristiques socio-?conomiques, r?v?le la facilit? qu'ont certains hommes ? trouver des ?pouses. La polygamie est moins r?pandue dans les r?gions urbaines, mais d'autres facteurs socio-?conomiques ont une influence au Kenya et en Zambie, les deux pays o? moins de 25 % des femmes sont mari?es sous le r?gime de la polygamie. La fr?quence et l'intensit? de la polygamie sont associ?es par une relation inverse. Ainsi, si la polygamie devenait moins fr?quente en Afrique, cela pourrait entra?ner une augmentation du nombre d'?pouses par polygame.

Anglais - pp. 145-162.

I. Tim?us, Centre for Population Studies, London School of Hygiene and Tropical Medicine, Keppel Street, Londres WC1E 7HT, R.-U.

I.Timaeus@lshtm.ac.uk.

(AFRIQUE AU SUD DU SAHARA, POLYGAMIE, ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ET DE SANTE, FEMME MARIEE.)

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00.58.3 - JUBY, Heather ; LE BOURDAIS, C?line.

La paternit? en mutation au Canada : une analyse longitudinale [The changing context of fatherhood in Canada: A life course analysis].

La recherche sociologique actuelle reconna?t le caract?re de plus en plus complexe de la paternit? et l'?largissement du foss? qui se creuse entre les carri?res conjugales et parentales des hommes. Cependant, nous disposons de peu d'informations sur l'ampleur de ces changements dans l'ensemble de la population. Par exemple, quelle est la proportion d'hommes qui vivent l'exp?rience de la paternit? dans le cadre d'une seule et m?me relation stable ? Combien doivent red?finir ce r?le lorsque le couple part ? la d?rive ? Dans quelle mesure doivent-ils jongler simultan?ment avec leurs diff?rents r?les paternels ou les vivre par ?tapes successives, et comment cette diversit? d'exp?riences ?volue-t-elle d'une g?n?ration ? l'autre ? Les auteurs tentent de r?pondre ? certaines de ces questions en utilisant la technique des tables ? extinction multiple afin d'analyser des donn?es r?trospectives sur les trajectoires conjugales et parentales des Canadiens. Cette analyse met en ?vidence l'ampleur et la vitesse des transformations de la carri?re parentale des hommes et laisse supposer que ce processus se poursuivra ? moyen terme.

Anglais - pp. 163-175.

H. Juby, D?partement de d?mographie, Universit? de Montr?al, C.P 6128, succ. Centre-ville, Montr?al (Qu?.), H3C 3J7, Canada.

jubyh@ere.umontreal.ca.

(CANADA, HOMME, NUPTIALITE, PATERNITE, DESINTEGRATION DE LA FAMILLE, CYCLE DE VIE, CYCLE FAMILIAL, SOCIOLOGIE.)

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00.58.4 - ANDERSON, Michael.

La f?condit? extr?mement r?duite : les familles de tr?s petite taille dans le processus de baisse de la f?condit? en Grande-Bretagne [Highly restricted fertility: Very small families in the British fertility decline].

D?s le d?but de la baisse de la f?condit? en Grande-Bretagne, la diminution de la taille des familles a ?t? accompagn?e d'une augmentation sensible de la proportion de femmes mari?es sans enfant ou m?res d'un enfant unique. L'auteur passe en revue ces changements, leurs effets sur la taille moyenne des familles et leurs cons?quences sur l'estimation de la proportion des couples qui tentent d'espacer les naissances dans les premi?res ann?es du mariage. Le pouvoir explicatif de certaines interpr?tations courantes de la baisse de la f?condit? l?gitime est reconsid?r? dans le contexte de cette augmentation du nombre de familles ? f?condit? extr?mement faible. L'auteur souligne la n?cessit? de privil?gier les approches descriptives et analytiques sensibles aux structures des populations. Il estime ?galement important de d?velopper des th?ories explicatives ouvertes ? la possibilit? que diff?rents facteurs agissent sur diff?rents sous-ensembles de familles ? diff?rents moments du cycle de vie.

Anglais - pp. 177-199.

M. Anderson, Department of Economic and Social History, University of Edinburgh, R.-U.

(ROYAUME-UNI, BAISSE DE LA FECONDITE, FECONDITE DEFICITAIRE, DIMENSION DE LA FAMILLE, COUPLE SANS ENFANT, FAMILLE A ENFANT UNIQUE.)

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00.58.5 - AMIN, Sajeda.

Structure et ?volution de la famille rurale au Bangladesh [Family structure and change in rural Bangladesh].

L'auteur analyse les donn?es de l'?tude intensive d'un village pour d?terminer si l'augmentation du nombre de paysans sans terre conduit ? une fragmentation et une nucl?arisation croissantes des familles rurales du Bangladesh. On a d?couvert que, m?me apr?s une baisse rapide de la f?condit?, les personnes ?g?es et les femmes d?pendent toujours largement du soutien familial. M?me si le manque de terre accentue les tensions entre les g?n?rations, un rapport de d?pendance parents/enfants favorable (bas), gr?ce ? la baisse de la mortalit? des enfants dans les ann?es cinquante et soixante, a permis de r?partir la charge entre un plus grand nombre de fils qu'auparavant. La persistance du mode de vie traditionnel, o? les enfants fondent leur propre foyer dans la propri?t? de leurs parents, contribue ?galement ? retarder le processus de d?sint?gration familiale qui risque de se produire avec la r?duction de la taille des fermes et la diminution du r?le de l'?conomie rurale dans une soci?t? traditionnellement agricole.

Anglais - pp. 201-213.

S. Amin, Research Division, The Population Council, New York, ?.-U.

(BANGLADESH, MILIEU RURAL, COMPOSITION DE LA FAMILLE, SOCIETE TRADITIONNELLE, FAMILLE ETENDUE, BAISSE DE LA FECONDITE, PAUPERISATION.)

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00.58.6 - HART, Nicky.

Au-del? de la mortalit? infantile : sexe et part de la mortinatalit? dans la " mortalit? reproductive " avant le XXe si?cle [Beyond infant mortality: Gender and stillbirth in reproductive mortality before the twentieth century].

Bien que la mortinatalit? soit la principale composante de la " mortalit? reproductive " (mortalit? p?rinatale et infantile) depuis son enregistrement officiel en 1928, les historiens d?mographes ne lui ont gu?re pr?t? attention, pr?f?rant un indicateur plus orthodoxe de l'?volution des chances de survie des nouveau-n?s, ? savoir la mortalit? infantile. L'exclusion de la mortinatalit? entrave l'analyse d?mographique, sous-estime les progr?s de la viabilit? des nouveau-n?s et privil?gie de mani?re excessive les facteurs postnataux dans l'explication th?orique. L'auteur propose d'estimer la mortinatalit? avant 1928 proportionnellement ? la mortalit? n?onatale pr?coce, et d'utiliser la mortalit? p?rinatale comme indicateur historique de l'?tat de sant? des femmes. L'?volution ? long terme de la " mortalit? reproductive " (qui comprend la mortalit? f?tale et la mortalit? infantile) r?v?le une diminution importante des causes de mortalit? p?rinatale pendant le premier si?cle de l'?re industrielle (1750-1850), qui implique une nette am?lioration parall?le de l'?tat nutritionnel des femmes enceintes. La " mortalit? reproductive " est un indicateur plus complet de la mortalit? au d?but de la vie. Elle offre aux d?mographes un moyen de briser le dualisme f?condit?/mortalit? et d'avoir prise sur le sexe en tant que variable d?mographique, tout en reconsid?rant la place de la mortalit? dans la dynamique d?mographique du " monde que nous avons perdu ".

Anglais - pp. 215-229.

N. Hart, University of California, Los Angeles, ?.-U.

(ROYAUME-UNI, DEMOGRAPHIE HISTORIQUE, MORTALITE FOETALE TARDIVE, MORTALITE PERINATALE, MORTALITE INFANTILE, METHODOLOGIE, SANTE.)

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00.58.7 - PINTO AGUIRRE, Guido ; PALLONI, Alberto ; JONES, Robert E.

Les effets de l'allaitement sur l'am?norrh?e post-partum : r??valuation fond?e sur les donn?es d'une ?tude longitudinale r?alis?e au Guatemala [Effects of lactation on post-partum amenorrhoea: Re-estimation using data from a longitudinal study in Guatemala].

Dans cette ?tude, les auteurs r??valuent les effets du mode d'allaitement sur le retour des r?gles apr?s avoir contr?l? l'alimentation de la m?re et ses facteurs de stress. Leur analyse montre que de simples mod?les de risque, appliqu?s aux donn?es d'une ?tude longitudinale r?alis?e au Guatemala, fournissent des estimations de ces effets qui sont : (a) comparables ? celles d?j? pr?sent?es dans la litt?rature r?cente et (b) g?n?ralement en accord avec les hypoth?ses qui rattachent le mode d'allaitement, l'?tat nutritionnel de la m?re et ses facteurs de stress aux processus qui acc?l?rent (ou ralentissent) la reprise des cycles ovulatoires.

Anglais - pp. 231-248.

G. Pinto Aguirre, Research Triangle Institute, NC, ?.-U.

(GUATEMALA, ALLAITEMENT NATUREL, AMENORRHEE POST-PARTUM, OVULATION.)

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58 POPULATION STUDIES, Mars 1999, vol. 53, n? 1

00.58.8 - STECKLOV, Guy.

Evaluation de la rentabilit? ?conomique de la procr?ation en C?te-d'Ivoire [Evaluating the economic returns to childbearing in C?te d'Ivoire].

Alors qu'il a ?t? souvent affirm?, en particulier par Caldwell, que la forte f?condit? des pays en voie de d?veloppement s'explique par les b?n?fices ?conomiques que les enfants apportent ? leurs parents, les preuves empiriques de cette hypoth?se sont rares. Cet article d?crit une m?thode d'?valuation du b?n?fice ?conomique procur? par un enfant sur l'ensemble du cycle de vie des parents. La m?thode est ensuite appliqu?e ? des donn?es ?conomiques d?taill?es sur les m?nages en C?te-d'Ivoire. Les r?sultats montrent que les parents donnent plus ? leurs enfants qu'ils ne re?oivent d'eux et donc que la rentabilit? ?conomique de la procr?ation est n?gative. D'une mani?re g?n?rale, le rendement annuel de l'enfant moyen est d'environ -8%. L'?tude montre comment ce rendement varie selon l'?ge des parents au moment de la naissance. De plus, elle fournit une explication ?conomique possible des raisons qui font que ce sont les couples les plus ?g?s qui adoptent en premier la contraception moderne.

Anglais - pp. 1-17.

G. Stecklov, Carolina Population Center, University of North Carolina at Chapel Hill, E.-U.

(COTE D'IVOIRE, DEMOGRAPHIE ECONOMIQUE, FACTEUR DE LA FECONDITE, ANALYSE COUT-AVANTAGE, COUT DE L'ENFANT.)

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00.58.9 - BERRINGTON, Ann ; DIAMOND, Ian.

Le divorce dans la g?n?ration 1958 en Grande-Bretagne : le r?le de la cohabitation ant?rieure au mariage [Marital dissolution among the 1958 British birth cohort: The role of cohabitation].

Les auteurs ?tudient l'effet d'une union consensuelle ant?rieure sur la stabilit? du mariage dans la g?n?ration britannique n?e en 1958. Ils exploitent des donn?es longitudinales fournies par la National Child Development Study pour ?tudier la mani?re dont les caract?ristiques du milieu familial et les exp?riences de jeunesse, y compris l'union consensuelle, interviennent dans le risque de dissolution du premier mariage avant l'?ge de 33 ans. Le risque de s?paration au cours des huit premi?res ann?es de mariage est analys? au moyen de mod?les d'analyse biographique en temps discret. Les r?sultats montrent que de nombreux facteurs socio-?conomiques et familiaux agissent sur le risque de s?paration par l'interm?diaire de variables telles que l'?ge au mariage et le calendrier des naissances. La cohabitation ant?rieure avec un autre partenaire et la cohabitation pr?nuptiale sont associ?es ? des taux accrus de rupture du mariage. L'effet de la cohabitation pr?nuptiale est att?nu? mais reste significatif une fois que les caract?ristiques des partenaires sont contr?l?es, et il ne peut pas ?tre expliqu? par la dur?e plus longue de la vie commune.

Anglais - pp. 19-38.

A. Berrington et I. Diamond, Department of Social Statistics, University of Southampton, R.-U.

(ROYAUME-UNI, DIVORCE, PREMIER MARIAGE, COHABITATION PRENUPTIALE, UNION CONSENSUELLE, ANALYSE LONGITUDINALE.)

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00.58.10 - KIERNAN, Kathleen E. ; CHERLIN, Andrew J.

La rupture d'union chez les enfants de parents divorc?s en Grande-Bretagne : ?tude longitudinale [Parental divorce and partnership dissolution in adulthood: Evidence from a British cohort study].

D'apr?s une enqu?te longitudinale r?alis?e aupr?s de la g?n?ration britannique n?e en 1958, il semble que les enfants de parents divorc?s aient plus de risques que les autres de rompre leur premi?re union avant l'?ge de 33 ans. Ce r?sultat subsiste si l'on contr?le l'?ge ? la premi?re union (mariage, cohabitation pr?nuptiale ou union consensuelle) et divers indicateurs de la classe sociale, de la r?ussite scolaire et des probl?mes de comportement pendant l'enfance et l'adolescence. Certains de ces facteurs sont associ?s avec la dissolution de l'union, mais l'association entre le divorce des parents et la rupture d'union des enfants est largement ind?pendante de ceux-ci. Les facteurs d?mographiques, qui comprennent le type d'union et l'?ge ? la premi?re union, constituent des liens importants entre le divorce des parents et la rupture d'union des enfants. De plus, les cons?quences du divorce sont consid?rablement r?duites lorsque les variables d?mographiques sont contr?l?es, ce qui indique que l'union consensuelle et la cohabitation pr?nuptiale peuvent ?tre des voies par lesquelles le divorce des parents, ou des facteurs non mesur?s qui y sont li?s, influent sur la rupture du couple.

Anglais - pp. 39-48.

K. E. Kiernan, London School of Economics and Political Science, Londres, R.-U.

(ROYAUME-UNI, DIVORCE, MARIAGE, UNION CONSENSUELLE, COHABITATION PRENUPTIALE, SEPARATION, GENERATION.)

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00.58.11 - GOODKIND, Daniel.

Faut-il limiter le choix du sexe de l'enfant avant la naissance ? Des questions ?thiques et leurs implications pour la recherche et la politique [Should prenatal sex selection be restricted? Ethical questions and their implications for research and policy].

L'avortement s?lectif pratiqu? ? la suite d'un test pr?natal de d?termination du sexe du f?tus est tellement discriminatoire que de nombreux observateurs ont appel? les gouvernements ? condamner ou limiter cette pratique. Cependant, des arguments ?thiques qui vont ? l'encontre de cette position ont ?t? n?glig?s. En effet, une politique restrictive ferait obstacle ? la libert? de reproduction et ? l'?mancipation des m?res, deux principes indissociables adopt?s lors de la r?cente conf?rence du Caire. Une telle politique pourrait ?galement aggraver le mal si la discrimination sexuelle ?tait report?e apr?s la naissance. L'?tude et l'exp?rimentation de cette dynamique de substitution ont ?t? rendues impossibles par la m?thodologie des recherches r?centes et par le manque de donn?es appropri?es. N?anmoins, les avocats du libre choix ont toujours pr?sum? de l'existence de cette alternative. De plus, le fait d'?tendre les l?gislations anti-discrimination au domaine pr?natal pourrait r?veiller et justifier des exigences du m?me ordre parmi d'autres cat?gories de personnes d?savantag?es qui ont suscit? moins de compassion publique avant leur naissance. On pourrait alors d?boucher sur une l?gislation plus restrictive de l'avortement.

Anglais - pp. 49-61.

D. Goodkind, Population Studies Center, University of Michigan, E.-U.

(PREDETERMINATION DU SEXE, PREFERENCE POUR UN SEXE A LA NAISSANCE, AVORTEMENT PROVOQUE, ETHIQUE, DISCRIMINATION ENTRE SEXES, POLITIQUE.)

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00.58.12 - KRAVDAL, ?ystein.

Le mariage requiert-il plus de moyens financiers que l'union consensuelle ? [Does marriage require a stronger economic underpinning than informal cohabitation?].

Selon les Statistics Norway Omnibus Surveys de 1996, une grande proportion de concubins ont invoqu? des motifs ?conomiques pour justifier leur h?sitation ? se marier, et en particulier le co?t de la c?r?monie. Parall?lement, la Norwegian Family and Occupation Survey de 1988 a r?v?l? les effets produits par les revenus cumul?s des femmes et par le ch?mage des hommes sur le choix du type d'union. D'autres donn?es soulignent ?galement l'importance des probl?mes financiers parmi d'autres interpr?tations plausibles. Par ailleurs, il semble que l'aisance financi?re ne conduise pas forc?ment au mariage. Etant donn? qu'il n'y a pas eu de d?t?rioration de la situation ?conomique des jeunes adultes en Norv?ge, sauf si l'on tient compte du report de la prise d'ind?pendance ?conomique du fait de l'allongement des ?tudes, le manque de moyens financiers est loin d'?tre un facteur dominant du recul massif du mariage. Cette analyse repose sur un cadre th?orique qui peut se r?v?ler utile pour d'autres ?tudes sur l'union consensuelle en tant qu'alternative au mariage.

Anglais - pp. 63-80.

?. Kravdal, Department of Economics, University of Oslo, Norv?ge.

(NORVEGE, DEMOGRAPHIE ECONOMIQUE, MARIAGE, UNION CONSENSUELLE, RESSOURCES ECONOMIQUES.)

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00.58.13 - GRAGNOLATI, Michele ; ELO, Irma T. ; GOLDMAN, Noreen.

Un nouveau regard sur la mortalit? en Extr?me-Orient [New insights into the Far Eastern pattern of mortality].

Pendant les ann?es 1960 et 1970, c'est dans plusieurs pays d'Extr?me-Orient qu'on rencontrait certains des plus hauts niveaux mondiaux de surmortalit? masculine, mais ils ont progressivement disparu depuis. Cette ?tude utilise des donn?es sur les causes de d?c?s pour d?terminer les maladies responsables de l'existence et de l'att?nuation de ces diff?rences entre hommes et femmes ? Hongkong, Singapour et Taiwan. Les r?sultats indiquent que la tuberculose pulmonaire vient en t?te, que le r?le des maladies du foie n'est pas tranch? et que d'autres causes, telles que les maladies cardio-vasculaires, tiennent ?galement une certaine place. L'examen de nombreux facteurs de risque ne parvient pas ? expliquer pourquoi ces populations connaissent une telle mortalit? diff?rentielle. Mais il est probable que les progr?s de la sant? publique, de la m?decine et de la biologie (particuli?rement ceux qui ont fait baisser la mortalit? par tuberculose) ont jou? un r?le essentiel dans la r?duction de la mortalit? en Extr?me-Orient.

Anglais - pp. 81-95.

M. Gragnolati, Program in Population Studies, Office of Population Research, Princeton University, 21 Prospect Avenue, Princeton, NJ 08544-2091, E.-U.

(ASIE ORIENTALE, MORTALITE DIFFERENTIELLE, DIFFERENCE ENTRE SEXES, FACTEUR DE MORTALITE, TENDANCE DE LA MORTALITE, CAUSE DE DECES.)

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00.58.14 - MESLE, France.

Classification des causes de d?c?s selon un axe ?tiologique [Classifying causes of death according to an aetiological axis].

L'analyse de la mortalit? par cause de d?c?s s'appuie sur des cat?gories de causes obtenues par regroupement d'?l?ments de la Classification internationale des maladies. Mais ce type de classification n'est pas tr?s efficace pour d?crire les tendances r?elles des processus pathologiques. L'auteur propose une autre classification bas?e sur des d?finitions ?tiologiques. En effet, redistribuer les causes de d?c?s en huit cat?gories ?tiologiques permet une perception diff?rente des principaux d?terminants de l'?volution de la sant? et de la mortalit?. Ce classement fournit ?galement un aper?u des diff?rences entre pays et pourrait aider ? comprendre l'?volution r?cente des tendances. Lors de la dixi?me r?vision de la Classification internationale des maladies, il est regrettable que l'Organisation mondiale de la sant? n'ait pas retenu l'id?e d'un syst?me de double classement combinant ? la fois un axe anatomique et un axe ?tiologique. Il faut esp?rer que cet article encouragera de futurs am?nagements dans ce sens.

Anglais - pp. 97-105.

F. Mesl?, Institut National d'Etudes D?mographiques, 133 Boulevard Davout, 75980 Paris, France.

(CAUSE DE DECES, CLASSIFICATION, OMS, MALADIE, METHODOLOGIE.)

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58 POPULATION STUDIES, Juillet 1999, vol. 53, n? 2

00.58.15 - WILSON, Chris ; AIREY, Pauline.

Comment une perspective hom?ostatique peut-elle f?conder la th?orie de la transition d?mographique ? [How can a homeostatic perspective enhance demographic transition theory?].

Cet article traite de l'int?r?t naissant pour les liens qui existent entre les mod?les hom?ostatiques et la th?orie de la transition d?mographique. Les auteurs consid?rent en premier lieu la nature des concepts et des mesures de la f?condit?. Puis ils se penchent sur les soci?t?s pr?-transitionnelles dont les r?gimes d?mographiques ont ?t? minutieusement ?tudi?s, et ils en r?sument les caract?ristiques connues. Ils d?crivent la nature et l'?tat actuel des th?ories hom?ostatiques en d?mographie, ainsi que les bases institutionnelles des r?gimes pr?-transitionnels, pour examiner ensuite ce qu'impliquent pour la th?orie de la transition les r?sultats des recherches sur les populations pr?-transitionnelles. En conclusion, ils sugg?rent des orientations possibles pour les ?tudes sur la transition dans le cadre des r?gimes hom?ostatiques.

Anglais - pp. 117-128.

C. Wilson, Demography Program, Research School of Social Sciences, The Australian National University, Canberra, Australie.

(TRANSITION DEMOGRAPHIQUE, THEORIE DE LA POPULATION, MODELE.)

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00.58.16 - MARI BHAT, P. N. ; HALLI, Shiva S.

La d?mographie des r?gimes dotaux : causes et cons?quences du mariage forc? en Inde [Demography of brideprice and dowry: Causes and consequences of the Indian marriage squeeze].

Les auteurs tentent de d?terminer si le recul de la mortalit? des ann?es ?coul?es peut ?tre ? l'origine de l'?norme d?ficit d'hommes mariables sur le march? matrimonial indien, et si la comp?tition qui en a r?sult? pour trouver des partenaires peut ?tre responsable du caract?re coercitif qu'a pris le syst?me de mariage avec dot en Inde. De nouveaux indices ont ?t? d?velopp?s afin de mesurer les tendances de l'offre de partenaires masculins et d'aider ? explorer les origines d?mographiques du mariage forc?. Selon les auteurs, le mariage forc? des filles s'est av?r? particuli?rement intense en Inde, car la baisse de la mortalit?, en plus des modifications de structure par ?ge, a consid?rablement r?duit le nombre des veufs, qui repr?sentaient nagu?re environ le cinqui?me de l'effectif annuel d'hommes mariables. En cons?quence de la baisse r?cente de la f?condit?, le mariage forc? des filles devrait reculer tr?s nettement d'ici 2010, et les hommes vont commencer ? se marier plus tardivement que les femmes.

Anglais - pp. 129-148.

P. N. Mari Bhat, Institute of Economic Growth, Delhi 110 007, Inde.

mari@ieg.ernet.in.

(INDE, POPULATION MARIABLE, MARIAGE ARRANGE, DOT, CONDITION FEMININE, BAISSE DE LA MORTALITE, BAISSE DE LA FECONDITE.)

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00.58.17 - KNODEL, John ; SOOTTIPONG GRAY, Rossarin ; SRIWATCHARIN, Porntip ; PERACCA, Sara.

Religion et reproduction : les musulmans en Tha?lande bouddhiste [Religion and reproduction: Muslims in Buddhist Thailand].

Cette ?tude examine le contraste entre les attitudes et comportements de f?condit? des musulmans et ceux des bouddhistes dans le sud de la Tha?lande. Les auteurs s'appuient principalement sur une grande enqu?te r?gionale consacr?e ? ce sujet et sur des discussions th?matiques de groupe organis?es parmi les musulmans de la r?gion. La f?condit? des musulmans est interpr?t?e dans la ligne des hypoth?ses d?velopp?es par les sp?cialistes de la d?mographie sociale pour expliquer les liens qui existent entre religion et f?condit?. Ces hypoth?ses expliquent partiellement ce qui semble ?tre une relation complexe qui d?pend du contexte. N?anmoins, les rapports entre religion, identit? ethnique ou culturelle et environnement politique qui semblent influencer la f?condit? manifestent une complexit? dont on n'a pas encore enti?rement rendu compte, m?me en combinant les hypoth?ses existantes.

Anglais - pp. 149-164.

J. Knodel, Population Studies Center, University of Michigan, E.-U.

(THAILANDE, MUSULMAN, BOUDDHISTE, RELIGION, FECONDITE DIFFERENTIELLE, FACTEUR DE LA FECONDITE, THEORIE.)

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00.58.18 - PRESTON, Samuel H. ; ELO, Irma T. ; STEWART, Quincy.

Les effets des erreurs de d?claration d'?ge sur les estimations de la mortalit? des personnes ?g?es [Effects of age misreporting on mortality estimates at older ages].

Cette ?tude examine l'incidence des erreurs de d?claration d'?ge sur les estimations de la mortalit? des personnes ?g?es. Les auteurs analysent les effets de trois types d'erreur (sur?valuation nette, sous-?valuation nette, erreurs sym?triques) sur les estimations de la mortalit? au-del? de 40 ans. Cinq m?thodes d'estimation de la mortalit? sont prises en consid?ration : les estimations classiques bas?es sur l'?tat civil et les recensements ; les ?tudes longitudinales dans lesquelles l'?ge est mesur? directement ; les proc?dures r-variables bas?es sur la structure par ?ge de la population ; les proc?dures r-variables bas?es sur la structure par ?ge des d?c?s ; et les m?thodes bas?es sur l'extinction des g?n?rations. Pour chaque type d'erreur sur l'?ge et pour chaque m?thode d'estimation de la mortalit?, on constate que les erreurs de d?claration d'?ge conduisent ? une sous-estimation de la mortalit? des personnes ?g?es.

Anglais - pp. 165-177.

S. H. Preston, I. T. Elo et Q. Stewart, Population Studies Center, University of Pennsylvania, Philadelphie, PA 19104, E.-U.

(MESURE DE LA MORTALITE, PERSONNE AGEE, TAUX PAR AGE, ERREUR, DECLARATION DE L'AGE, METHODOLOGIE.)

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00.58.19 - GREGSON, Simon ; ZHUWAU, Tom ; ANDERSON, Roy M. ; CHANDIWANA, Stephen K.

" Ap?tres " et " sionistes " : l'influence de la religion sur l'?volution d?mographique au Zimbabwe rural [Apostles and Zionists: The influence of religion on demographic change in rural Zimbabwe].

La religion a agi et agit encore comme un frein sur la transition d?mographique de nombreuses populations. Une ?tude effectu?e dans deux zones rurales du Zimbabwe a relev? d'importantes diff?rences dans les tendances d?mographiques r?centes entre les missions et les ?glises ind?pendantes ou de type " pentec?tiste ". Le taux de natalit? est sup?rieur dans certaines ?glises de type pentec?tiste et, il n'y a pas si longtemps, la mortalit? infantile y ?tait ?galement sup?rieure. Une augmentation r?cente de la mortalit? a ?t? observ?e dans les missions, mais pas dans les ?glises de type pentec?tiste. Les donn?es des missions et des observations ethnographiques indiquent que ces diff?rences de r?gime d?mographique pourraient ?tre expliqu?es par des diff?rences entre les enseignements religieux sur le recours aux soins m?dicaux et sur le comportement sexuel, ainsi que par les diff?rences de r?glementation entre les ?glises. Les normes plus rigoureuses en mati?re de consommation d'alcool et de relations extra-conjugales dans les ?glises de type pentec?tiste peuvent limiter la diffusion du VIH et ainsi r?duire son impact sur la mortalit?. Ces tendances diverses vont influencer le futur profil religieux et d?mographique des populations rurales du Zimbabwe.

Anglais - pp. 179-193.

S. Gregson, Wellcome Trust Center for the Epidemiology of Infectious Disease, Oxford University, Oxford OX1 3PS, R.-U.

(ZIMBABWE, MILIEU RURAL, RELIGION, FACTEUR DE LA FECONDITE, FACTEUR DE LA MORTALITE, ANALYSE COMPARATIVE.)

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00.58.20 - MEEKERS, Dominique ; AHMED, Ghyasuddin.

Les abandons de scolarit? li?s ? la grossesse au Botswana [Pregnancy-related school dropouts in Botswana].

Dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, la forte proportion d'abandons de scolarit? li?s ? la grossesse est pr?occupante. Les ?l?ves enceintes ont moins de chances que les autres d'achever leurs ?tudes apr?s la naissance de leur premier enfant et de progresser sur le plan socio-?conomique. Cet article utilise des donn?es provenant d'un ?chantillon de femmes repr?sentatif ? l'?chelon national, en combinaison avec des discussions th?matiques de groupe, pour d?crire les cons?quences de la grossesse chez les ?l?ves et pour identifier les facteurs qui favorisent le retour ? l'?cole des jeunes filles qui l'ont quitt?e pour cause de grossesse. Les r?sultats indiquent que le probl?me de la grossesse ? l'?cole est sans doute bien plus grave qu'on ne le pense habituellement. Bien que la situation s'am?liore, les programmes visant ? r?duire la fr?quence des grossesses chez les adolescentes doivent ?tre renforc?s, et il est n?cessaire de faire progresser le nombre de jeunes m?res qui reprennent leur scolarit? afin d'achever leurs ?tudes.

Anglais - pp. 195-209.

D. Meekers, Population Services International, 1120 Nineteenth Street, N. W., Washington, DC 20036, E.-U.

(BOTSWANA, GROSSESSE D'ADOLESCENTE, ABANDON D'ETUDES.)

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00.58.21 - VIKAT, Andres ; THOMSON, Elizabeth ; HOEM, Jan M.

La f?condit? dans les familles recompos?es en Su?de contemporaine : l'impact de la f?condit? ant?rieure ? la nouvelle union [Stepfamily fertility in contemporary Sweden: The impact of childbearing before the current union].

Cette ?tude porte sur la f?condit? des hommes et des femmes dans les familles recompos?es su?doises (remariages ou unions consensuelles) des ann?es 1970 et 1980, o? au moins un des partenaires a des enfants d'une union ant?rieure. Des couples sans f?condit? ant?rieure ? l'union actuelle ont ?t? inclus dans l'?tude ? des fins de comparaison. Il est manifeste que les partenaires souhaitent faire un enfant ensemble, quel que soit le nombre d'enfants (?ventuels) n?s d'un premier lit. Il semble que l'enfant commun serve ? prouver l'engagement mutuel des partenaires, au m?me titre que le (re)mariage. L'hypoth?se selon laquelle les personnes interrog?es voudraient avoir des enfants pour acc?der au statut d'adulte n'a pas ?t? v?rifi?e. Une seconde naissance peut ?tre bien accueillie parce qu'elle donne un fr?re ou une s?ur ? l'a?n?(e) (une demi-s?ur ou un demi-fr?re jouant le r?le d'une s?ur ou d'un fr?re), mais l'?tude a donn? des r?sultats contradictoires sur ce point. L'analyse ?tablit clairement que les probabilit?s d'agrandissement de la famille d?pendent des parit?s respectives des deux partenaires.

Anglais - pp. 211-225.

A. Vikat, Tampere School of Public Health, University of Tampere, Finlande.

(SUEDE, CYCLE FAMILIAL, COMPOSITION DE LA FAMILLE, REMARIAGE, FECONDITE, NOMBRE D'ENFANTS ENVISAGE, PARITE.)

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00.58.22 - RAHMAN, M. Omar.

L'importance de la famille : l'impact de la famille sur la mortalit? aux grands ?ges au Bangladesh rural [Family matters: The impact of kin on the mortality of the elderly in rural Bangladesh].

L'auteur exploite des donn?es longitudinales tr?s fiables, recueillies dans la zone de surveillance du Matlab (Bangladesh rural), sur la pr?sence, la proximit? et la situation matrimoniale des membres de la famille, afin d'?tudier, sur une p?riode de six ans, l'influence de ceux-ci sur la survie des personnes ?g?es. L'application de mod?les d'analyse de donn?es biographiques en temps discret indique que la pr?sence d'un conjoint, de fils ou de fr?res am?liore nettement les chances de survie, mais de mani?re diff?rente selon le sexe de la personne ?g?e et le nombre des fils ou des fr?res. Par contre, cette ?tude ne confirme gu?re les hypoth?ses selon lesquelles la famille influerait sur la survie de la personne ?g?e par l'un ou l'autre des m?canismes suivants : un changement dans la situation ?conomique de la personne ?g?e (indicateur : les propri?t?s fonci?res) ; un meilleur acc?s aux soins essentiels (indicateur : la situation matrimoniale des fils) ; une diminution de l'isolement social (indicateur : la proximit? de la famille).

Anglais - pp. 227-235.

M. O. Rahman, Department of Population and International Health, Harvard School of Public Health, Boston, MA 02115, E.-U.

(BANGLADESH, MILIEU RURAL, PERSONNE AGEE, FACTEUR DE MORTALITE, COMPOSITION DE LA FAMILLE.)

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00.58.23 - JARVIS, Sarah ; JENKINS, Stephen P.

Rupture du couple et changement de niveau de revenu : r?sultats de l'Enqu?te longitudinale britannique aupr?s des m?nages [Marital splits and income changes: Evidence from the British Household Panel Survey].

De nouveaux ?l?ments sur l'?volution des revenus des personnes s?par?es ou de leurs enfants sont fournis par cette ?tude, qui s'appuie sur des donn?es longitudinales provenant des phases 1 ? 4 du British Household Panel Survey. La rupture du couple est en g?n?ral accompagn?e d'une diminution importante du revenu r?el de la femme et des enfants, tandis que le revenu r?el du mari change en moyenne nettement moins. Il est d?montr? que ces r?sultats sont ind?pendants de la d?finition du concept de revenu et de l'importance des ?conomies d'?chelle int?gr?es dans l'?chelle d'?quivalence du m?nage. De plus, ces r?sultats sont v?rifi?s gr?ce ? l'appr?ciation, par les personnes interrog?es elles-m?mes, de l'?volution de leur situation financi?re. Les auteurs examinent dans quelle mesure l'Etat-providence att?nue les pertes de revenu des femmes et des enfants par rapport ? celles des hommes, et ils d?crivent les changements observ?s en mati?re de prestations sociales, de salaires et de pensions alimentaires.

Anglais - pp. 237-254.

S. Jarvis et S. P. Jenkins, Institute for Social and Economic Research, University of Essex, R.-U.

(ROYAUME-UNI, RUPTURE D'UNION, DIVORCE, REVENU, RESSOURCES ECONOMIQUES.)

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00.58.24 - LI, Nan ; TULJAPURKAR, Shripad.

Indice de dynamique d?mographique et transitions d?mographiques progressives [Population momentum for gradual demographic transitions].

L'indice de dynamique d?mographique se d?finit comme le rapport entre la taille finale de la population apr?s sa transition d?mographique et sa taille initiale avant la transition. N. Keyfitz a donn? une expression simple de cet indice, Mk, dans le cas d'une chute instantan?e de la f?condit? jusqu'au niveau de remplacement des g?n?rations. Cependant, comme il l'a remarqu?, " personne n'envisage qu'un pays puisse atteindre instantan?ment le mod?le de reproduction d'une population stationnaire ". Les r?sultats pr?sent?s portent sur l'indice de dynamique d?mographique d'une population dont la transition d?mographique s'est d?roul?e sur une p?riode de temps d?termin?e. Les auteurs en proposent d'abord une formulation analytique exacte. Puis, pour des transitions de f?condit? courtes, ils ?tablissent une expression exacte simple de l'indice, qui se ram?ne au Mk de Keyfitz dans le cas d'une transition instantan?e. Ils montrent, par un exemple, que leurs formules simples sont des approximations correctes de l'indice pour des transitions d'une dur?e qui peut aller jusqu'? 100 ans. Enfin, ils ?tablissent que la vitesse de la baisse de la f?condit? est un param?tre d?terminant de l'indice de dynamique d?mographique.

Anglais - pp. 255-262.

N. Li et S. Tuljapurka r, Mountain View Research, Los Altos, CA 94024 ,E.-U.

(DEMOGRAPHIE MATHEMATIQUE, DYNAMIQUE DE LA POPULATION, METHODOLOGIE, TRANSITION DEMOGRAPHIQUE.)

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