INTERNATIONAL FAMILY PLANNING PERSPECTIVES 1998, 1999

Retour ? la page d'accueil


76 INTERNATIONAL FAMILY PLANNING PERSPECTIVES, D?cembre 1998, vol. 24, n? 4

00.76.1 - HENSHAW, Stanley K. ; SINGH, Susheela ; OYE-ADENIRAN, Boniface A. ; ADEWOLE, Isaac F. ; IWERE, Ngozi ; CUCA, Yvette P.

L'avortement provoqu? au Nigeria [The incidence of induced abortion in Nigeria].

L'avortement est ill?gal au Nigeria, mais il est pratiqu?. Des m?decins exp?riment?s ont men? des interviews dans 672 centres de soins nig?rians susceptibles de pratiquer l'avortement ou d'en traiter les complications. Les donn?es obtenues ont servi ? estimer le nombre annuel d'avortements provoqu?s et ? d?crire les prestations qui s'y rapportent. Chaque ann?e, environ 610 000 avortements sont provoqu?s au Nigeria, soit un taux de 25 avortements pour 1000 femmes ?g?es de 15 ? 44 ans. Le taux est beaucoup moins ?lev? dans les r?gions rurales pauvres du nord du pays que dans les zones plus d?velopp?es du sud. Environ 40 % des avortements sont pratiqu?s par des m?decins dans des centres de soins. Parmi ceux-ci, 87 % sont pratiqu?s dans des centres priv?s, et 73 % par des m?decins g?n?ralistes. Les trois quarts des m?decins qui pratiquent l'avortement emploient la ventouse obst?tricale, de m?me que la moiti? de ceux qui traitent les complications de l'avortement. Selon les m?decins interrog?s, les non-m?decins recourent au curetage, aux m?dicaments hormonaux et synth?tiques et ? l'insertion d'objets durs ou pointus. Une meilleure politique d'acc?s ? la contraception permettrait de r?duire le nombre de grossesses non d?sir?es et d'avortements ; en y joignant un meilleur acc?s aux techniques d'avortement sans risque, on prot?gerait la sant? et la vie des Nig?rianes.

Anglais - pp. 156-164.

S. K. Henshaw, The Alan Guttmacher Institute, New York, E.-U.

(NIGERIA, AVORTEMENT PROVOQUE, ESTIMATION, MEDECIN.)

*****

00.76.2 - VACH, Trinh Huu ; BISHOP, Amie ; HOA, Vuong Thi ; HIEN, Luong Xuan ; CHIEN, Tran Dinh ; NGUYEN, Tuong I.

L'impact potentiel de l'introduction des tests de grossesse dans les services de traitement des troubles du cycle menstruel au Vi?t-nam [The potential impact of introducing pregnancy testing into menstrual regulation services in Vietnam].

Au Vi?t-nam, le traitement des troubles du cycle menstruel n'est pas syst?matiquement pr?c?d? d'un test de grossesse ; un certain nombre de femmes subissent donc probablement des traitements inutiles. Les auteurs ont fait passer des tests de grossesse ? 923 clientes du service de traitement des troubles du cycle menstruel d'une clinique publique de la province rural de Thai Binh, afin de d?terminer la proportion des cas de traitement inutile. Ils ont ?galement ?valu? l'?conomie que repr?senterait l'emploi syst?matique de ces tests. Pour 17 % des femmes examin?es, le test de grossesse ?tait n?gatif. Dans l'ensemble du Vi?t-nam, les quelque 800 000 traitements des troubles du cycle menstruel assur?s chaque ann?e co?tent environ 2,2 millions de dollars ? l'Etat et 7 millions de dollars aux femmes elles-m?mes. Les auteurs estiment qu'en ?liminant les traitements inutiles gr?ce au test de grossesse, l'Etat pourrait ?conomiser annuellement 380 000 dollars et les femmes 1,2 million de dollars.

Anglais - pp. 165-169.

T. H. Vach, Research Center for Rural Population and Health, Thai Binh Medical College, Thai Binh, Vi?t-nam.

(VIET NAM, TROUBLES MENSTRUELS, TEST DE GROSSESSE, EVALUATION DE PROGRAMME, ANALYSE COUT-AVANTAGE.)

*****

00.76.3 - SCHULER, Sidney Ruth ; HOSSAIN, Zakir.

Comment les femmes per?oivent les cliniques de planning familial : ?tude de cas au Bangladesh rural [Family planning clinics through women's eyes and voices: A case study from rural Bangladesh].

La perception et l'avis des clientes repr?sentent un aspect essentiel mais souvent n?glig? des initiatives visant ? am?liorer la qualit? des services de planning familial. En vue d'une r?forme du programme national de planning familial au Bangladesh, on a effectu? une petite enqu?te qualitative dans six villages en 1996. Des interviews en profondeur ont ?t? men?es aupr?s de 34 clientes de six cliniques publiques et de deux cliniques priv?es, et les chercheurs ont pass? une journ?e dans chaque clinique pour observer les relations entre prestataires et clientes. Beaucoup de contacts prestataire-cliente ont lieu sur un mode hi?rarchique et le dialogue est de qualit? m?diocre. Les prestataires appliquent de mani?re s?lective les r?gles de la simple politesse et de la bonne communication, et ce n'est pas une pure question d'ignorance. Tension et m?fiance sont entretenues par la limitation de l'acc?s aux m?dicaments et le caract?re souvent arbitraire de leur prescription. Les clientes se disent pr?tes ? tol?rer l'impolitesse, les heures d'attente et le manque d'hygi?ne des locaux car, ?tant pauvres, elles estiment ne pas pouvoir demander mieux et n'avoir aucune autre alternative. La formation technique des prestataires ne suffit pas ? l'am?lioration de la qualit? des prestations dans les cliniques rurales du Bangladesh. Les politiques et r?glementations doivent ?tre ax?es sur le bien-?tre des clientes pour que la transition des services ? domicile aux prestations en clinique puisse r?ussir.

Anglais - pp. 170-175.

S. R. Schule, JSI Research and Training Institute, Arlington, VA, E.-U.

(BANGLADESH, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME, CONTROLE DE QUALITE, PERSONNEL DE PLANNING FAMILIAL.)

*****

00.76.4 - CARLSON, Elwood ; OMORI, Megumi.

Le contr?le de la f?condit? dans une ?conomie socialiste centralis?e en d?clin : la Bulgarie de 1976 ? 1995 [Fertility regulation in a declining state socialist economy: Bulgaria, 1976-1995].

Les r?sultats des Enqu?tes mondiales de f?condit? r?alis?es en 1976 (femmes mari?es) et en 1995 (toutes femmes) et les donn?es de l'?tat civil sur les naissances et les avortements sont utilis?s pour estimer l'?volution de la f?condit? et de la pratique de la contraception en Bulgarie pendant ces vingt ann?es. Chez les femmes mari?es de 15 ? 44 ans, la pratique contraceptive moderne est pass?e de 6 % en 1976 ? 46 % en 1995, tandis que le recours aux techniques traditionnelles tombait de 70 % ? 40 %. La proportion des femmes qui n'emploient pas la contraception est descendue de 25 % ? 14 %. La proportion des grossesses interrompues par avortement a augment? (de 49 % ? 57 %) et celle des grossesses aboutissant ? une naissance vivante a diminu?. Les femmes bulgares recourent donc de plus en plus ? la contraception et ? l'avortement. Un stimulus puissant, l'effondrement de l'?conomie, a mis les femmes dans la n?cessit? imp?rieuse de ma?triser leur f?condit? par tous les moyens disponibles.

Anglais - pp. 184-187.

E. Carlson et M. Omoni, Department of Sociology, University of South Carolina, Columbia, SC, E.-U.

(BULGARIE, TENDANCE DE LA FECONDITE, RECESSION ECONOMIQUE, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, AVORTEMENT PROVOQUE.)

*****

00.76.5 - STEIN, Karen ; MEASHAM, Diana ; WINIKOFF, Beverly.

La qualit? des services de planning familial offerts aux femmes qui allaitent au S?n?gal [The quality of family planning services for breastfeeding women in Senegal].

Les femmes qui allaitent doivent avoir acc?s ? des informations et services de planning familial propices au choix de m?thodes de contraception compatibles avec la lactation et inoffensives pour le b?b?. Une recherche op?rationnelle effectu?e dans tous les dispensaires de planning familial du S?n?gal a permis d'?valuer les services offerts aux nouvelles clientes qui allaitent. Pr?s de 60 % des S?n?galaises qui s'adressent pour la premi?re fois ? un dispensaire de planning familial ont un enfant au sein. Bien que les prestataires aient toute la comp?tence voulue, 21 % des nouvelles clientes ne se sont pas vu demander si elles allaitent actuellement, et plus d'un tiers ont re?u des contraceptifs ? base d'?strog?ne (d?conseill?s en cas d'allaitement). Globalement, les m?thodes ? base d'?strog?ne sont donn?es moins souvent aux femmes qui allaitent qu'aux autres, mais quand le prestataire sait que la femme allaite, il lui donne aussi souvent qu'? une autre un contraceptif ? base d'oestrog?ne ou une pilule ? base de progest?rone seule. Les prestataires de services de planning familial doivent disposer d'informations pr?cises sur l'usage appropri? des diverses m?thodes de contraception en cas d'allaitement. Il reste ? ?tudier pourquoi on ne demande pas syst?matiquement ? une cliente si elle allaite son b?b? et pourquoi on ne lui offre pas toujours les services appropri?s ? sa situation.

Anglais - pp. 188-190.

K. Stein, Population Council, New York, E.-U.

(SENEGAL, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, ALLAITEMENT NATUREL, METHODE CONTRACEPTIVE.)

*****

76 INTERNATIONAL FAMILY PLANNING PERSPECTIVES, Septembre 1999, vol. 25, n? 3

00.76.6 - BOULAY, Marc ; VALENTE, Thomas W.

La vie associative, le dialogue interpersonnel et leurs rapports avec les connaissances, attitudes et pratiques en mati?re de planning familial [The relationship of social affiliation and interpersonal discussion to family planning knowledge, attitudes and practice].

Les auteurs exploitent des donn?es recueillies par la Kenya Situation Survey de 1994 aupr?s de 2 217 femmes de 15 ? 49 ans et de 2 152 hommes de 15 ? 54 ans, pour examiner le r?le de la communication au sein des r?seaux sociaux dans l'association entre l'appartenance ? un club et la connaissance, l'approbation et la pratique du planning familial. Les femmes membres d'un club sont 2,3 fois plus susceptibles que les autres de conna?tre les contraceptifs modernes et 1,7 fois plus enclines ? approuver le planning familial. L'appartenance ? un club n'est pas directement associ?e ? une plus grande pratique de la contraception, mais augmente nettement, chez les personnes des deux sexes, les chances de parler du planning familial avec des membres de leurs r?seaux sociaux, proches et ?tendus. Les femmes qui ont ainsi discut? du planning familial avec leurs relations ont 8,3 fois plus de chances d'employer actuellement la contraception moderne, et les hommes qui ont fait de m?me ont 3,2 fois plus de chances de recourir ? la contraception que ceux qui ont limit? leurs conversations sur le planning familial ? leur r?seau proche. En encourageant les conversations informelles sur le planning familial dans des groupes assez diversifi?s, les clubs favorisent la diffusion d'informations et de comportements innovants.

Anglais - pp. 112-118.

M. Boulay, Center for Communication Programs, The Johns Hopkins University, Baltimore, MD, E.-U.

(KENYA, RESEAU D'INFORMATION, DIFFUSION DE L'INFORMATION, COMMUNICATION INTERPERSONNELLE, EXTENSION DE LA CONTRACEPTION, CONNAISSANCE DES CONTRACEPTIFS.)

*****

00.76.7 - HUBACHER, David ; HOLTMAN, Matthew ; FUENTES, Miriam ; PEREZ-PALACIOS, Gregorio ; JANOWITZ, Barbara.

Am?liorer l'efficacit? pour satisfaire les besoins futurs : les services de planning familial offerts par le minist?re mexicain de la Sant? [Increasing efficiency to meet future demand: Family planning services provided by the Mexican ministry of Health].

Les donn?es de cette ?tude ont ?t? recueillies en 1996 aupr?s de 82 ?tablissements du minist?re mexicain de la Sant?, ? travers l'observation des prestataires et l'obtention d'autres informations utiles ? l'estimation des co?ts des prestations. Le co?t d'une minute de prestation a servi ? estimer celui des diff?rents types de consultations de planning familial et le co?t par couple-ann?e de protection des diff?rentes m?thodes contraceptives. Certains param?tres de prestation ont ?t? modifi?s de mani?re hypoth?tique pour en estimer les effets sur les co?ts. Le minist?re mexicain de la Sant? d?pense actuellement environ 29 US$ par personne et par an en services de contraception. Au fur et ? mesure que la demande augmente, l'efficacit? du syst?me peut ?tre am?lior?e moyennant l'allongement de la journ?e de travail des prestataires, l'allongement du temps qu'ils consacrent aux clientes et la fourniture d'une plus grande quantit? de contraceptifs ? chaque visite. Gr?ce ? ces diverses mesures, le co?t par couple-ann?e de protection pourrait ?tre ramen? de 29 US$ aujourd'hui ? 22 US$ en 2010. En corrigeant les faiblesses du syst?me actuel, le minist?re de la Sant? devrait ?tre ? m?me de satisfaire la demande croissante de prestations dans les dix ans qui viennent sans augmenter la taille des programmes en cours.

Anglais - pp. 119-124.

D. Hubacher et M. Holtman, Family Health International, Research Triangle Park, NC, E.-U.

(MEXIQUE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME, SERVICE PUBLIC.)

*****

00.76.8 - GUPTA, Neeru ; DA COSTA LEITE, I?ri.

Tendances et d?terminants de la f?condit? des adolescentes dans le nord-est du Br?sil [Adolescent fertility behavior: Trends and determinants in northeastern Brazil].

Les donn?es des trois Enqu?tes d?mographiques et de sant? qui ont ?t? effectu?es dans le nord-est du Br?sil en 1986, 1991 et 1996 permettent d'analyser les tendances et les d?terminants de la f?condit? des adolescentes dans cette r?gion. En utilisant des mod?les biographiques en temps discret, les auteurs estiment la probabilit? d'avoir un premier enfant au cours de l'adolescence, et ils ?valuent les facteurs personnels et contextuels qui peuvent influencer les choix individuels de f?condit?. Le niveau d'instruction de la jeune fille est le facteur le plus ?troitement et le plus constamment associ? ? sa probabilit? d'avoir un enfant avant 20 ans. Une jeune fille qui n'a pas d?pass? le niveau d'instruction primaire a plus de deux fois plus de risque d'avoir un enfant que celle qui a au moins le niveau secondaire, m?me si on contr?le l'?ge, l'?poque et d'autres variables. Selon l'analyse multivari?e, la religion et l'acc?s aux m?dias n'ont pas d'influence r?guli?re sur la f?condit? des adolescentes. L'?ducation est sans doute le meilleur moyen d'inciter les adolescentes du nord-est br?silien ? retarder leur premi?re maternit?. Il faut entreprendre davantage de recherches ? propos de l'impact des ?quipements locaux qui ciblent les jeunes, en particulier les programmes de planning familial, sur la f?condit? des adolescentes.

Anglais - pp. 125-130.

N. Gupta, D?partement de d?mographie, Universit? de Montr?al, Montr?al, Canada.

(BRESIL, REGION, FECONDITE DES ADOLESCENTS, FACTEUR DE LA FECONDITE, NIVEAU D'ENSEIGNEMENT, FECONDITE DIFFERENTIELLE.)

*****

00.76.9 - NAZAR-BEUTELSPACHER, Austreberta ; MOLINA-ROSALES, Dolores ; SALVATIERRA-IZABA, Benito ; ZAPATA-MARTELO, Emma ; HALPERIN, David.

Niveau d'instruction et non-utilisation des contraceptifs chez les femmes pauvres du Chiapas (Mexique) [Education and nonuse of contraceptives among poor women in Chiapas, Mexico].

Dans le cadre d'une enqu?te r?gionale sur la sant? de la reproduction, en 1994, on a interrog? un ?chantillon al?atoire de 883 femmes de 15 ? 49 ans, mari?es ou en union, habitant la r?gion frontali?re de l'Etat du Chiapas. Des analyses de r?gression logistique ont ?t? appliqu?es ? l'ensemble de l'?chantillon et ? chacun des groupes d'?ge pour d?terminer la relation entre diverses variables socio?conomiques et la probabilit? de n'avoir jamais employ? la contraception. L'absence d'instruction scolaire quelconque est directement associ?e ? la non-utilisation des contraceptifs, les femmes illettr?es ?tant 1,6 fois plus susceptibles d'ignorer la contraception que celles qui ont fr?quent? l'?cole secondaire. Les autres variables positivement associ?es ? la probabilit? de non-utilisation de la contraception sont : accoucher ? domicile, avoir perdu au moins deux enfants et ne pas avoir d'emploi r?mun?r? au moment de l'enqu?te. La relation entre niveau d'instruction et pratique de la contraception varie en fonction de l'?ge : l'absence d'instruction accro?t la probabilit? de non-utilisation chez les femmes les plus jeunes et les plus ?g?es, mais cet effet diminue avec le temps ; de plus, chez les plus jeunes, la non-utilisation est mieux expliqu?e par d'autres variables socio?conomiques. L'offre croissante de services de planning familial dans la r?gion depuis vingt ans a affaibli la relation entre niveau d'instruction et pratique de la contraception, mais l'absence totale d'instruction scolaire reste un facteur important de la non-utilisation des contraceptifs.

Anglais - pp. 132-138.

A. Nazar-Beutelspacher, Colegio de Postgraduados, Texcoco, Estado de M?xico, Mexique.

(MEXIQUE, REGION, PRATIQUE DE LA CONTRACEPTION, NIVEAU D'ENSEIGNEMENT.)

*****

00.76.10 - ABRAHAM, Leena ; KUMAR, K. Anil.

Exp?riences sexuelles et facteurs associ?s chez les ?tudiants de Bombay (Inde) [Sexual experiences and their correlates among college students in Mumbai City, India].

Une enqu?te a ?t? r?alis?e en 1997 aupr?s de 966 ?tudiants pauvres de Bombay pour ?tudier les tendances et les d?terminants de leurs comportements sexuels. Environ 47 % des gar?ons et 13 % des filles ont eu au moins une exp?rience h?t?rosexuelle ; dans 26 % et 3 % des cas respectivement, il s'agissait d'un rapport complet. Les caract?ristiques individuelles telles que l'?ge et le revenu ont un effet modeste sur la sexualit? des ?tudiants, et les caract?ristiques familiales n'en ont pratiquement pas. Les facteurs les plus importants sont la connaissance qu'a l'?tudiant des questions qui tournent autour de la sexualit?, son attitude ? l'?gard du sexe, son degr? d'interaction sociale et son acc?s ? des publications ?rotiques. Mais les effets varient selon le sexe, et l'effet de la connaissance des questions sexuelles est instable. Les normes traditionnelles et la famille perdent du terrain dans l'orientation de la vie sexuelle des jeunes en Inde. Des programmes scolaires d'?ducation sexuelle sont n?cessaires pour donner aux jeunes des informations correctes sur la grossesse, la contraception et les maladies sexuellement transmissibles.

Anglais - pp. 139-146.

L. Abraham et K. A. Kumar, Tata Institute of Social Sciences, Bombay, Inde.

(INDE, VILLE, ETUDIANT, ENQUETE, COMPORTEMENT SEXUEL, EDUCATION SEXUELLE.)

*****