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87 JOURNAL OF POPULATION AND SOCIAL STUDIES, Juillet 1998, vol. 7, n? 1
00.87.1 - CHAMRATRITHIRONG, Aphichat.
La Tha?lande a besoin d'une autre r?volution apr?s sa " r?volution reproductive " [The need for another revolution after the reproductive revolution in Thailand].
Il y a dix ans, un livre d?crivait la Tha?lande comme ?tant ? mi-chemin de sa " r?volution reproductive ". Cette r?volution est maintenant pratiquement termin?e. Cependant, le changement social soudain qui a accompagn? les transformations radicales de la f?condit? a engendr? de nouveaux d?fis qui doivent ?tre relev?s par les chercheurs et les d?cideurs politiques. Le changement rapide de la pyramide des ?ges et le niveau encore faible du capital humain sont li?s ? plusieurs cons?quences qui commencent seulement ? attirer l'attention des d?cideurs politiques tha?landais. Ces cons?quences peuvent ?tre r?elles, comme l'afflux de travailleurs ?trangers et la diffusion des attitudes hostiles aux migrants, ou subjectives, comme le sentiment de perte de l'identit? tha?landaise associ? ? la baisse de la f?condit?. Mais tous ces ph?nom?nes, et d'autres encore, sont de plus en plus pris en consid?ration dans les m?dias. Dans l'article, l'auteur soutient que, puisque la r?volution reproductive est achev?e, il faut se tourner maintenant vers ces autres changements qui sont susceptibles d'affecter la soci?t? tha?landaise. En r?ponse aux effets de la r?volution reproductive, on doit promouvoir des formes de r?volutions sociales, dont la " r?volution du capital humain ", qui concordent avec les objectifs de la soci?t? tha?landaise et les aspirations du peuple tha?landais. L'auteur indique divers domaines o? de tels efforts sont n?cessaires, et esquisse une comparaison avec la r?volution reproductive.
(THAILANDE, TRANSITION DEMOGRAPHIQUE, CHANGEMENT SOCIAL, RESSOURCES HUMAINES.)
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L'urbanisation et ses implications pour les services de sant? [Urbanization and its implication for health services].
L'auteur examine la mani?re dont les tendances d?mographiques, particuli?rement celles qui sont li?es ? l'urbanisation et ? la migration rurale-urbaine, peuvent avoir un impact sur la fourniture et la qualit? des services de sant?. L'?tude porte sur l'Asie du Sud-Est, et l'analyse d?taill?e concerne principalement la Tha?lande. Les migrants sont s?lectionn?s selon des caract?ristiques associ?es ? une bonne sant?, mais certains groupes, en particulier les migrants temporaires, doivent faire l'objet d'une attention particuli?re en mati?re de services de sant?. Les besoins en services de sant? varient du fait que les processus d?mographiques et ?conomiques associ?s ? l'urbanisation donnent des structures diff?rentes aux populations urbaines et rurales. Il faudra faire des efforts sp?ciaux en direction des zones rurales et d'autres segments de la population afin d'assurer aux groupes traditionnellement d?savantag?s une participation aux opportunit?s que l'urbanisation peut offrir. En m?me temps, les services destin?s aux jeunes, et sp?cialement aux jeunes filles, doivent ?tre renforc?s dans les zones urbaines o? ces groupes sont fortement concentr?s.
(ASIE DU SUD-EST, THAILANDE, URBANISATION, MIGRATION RURALE-URBAINE, SERVICE DE SANTE.)
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00.87.3 - KANCHANACHITRA, Chururutai.
Comment r?duire la vuln?rabilit? des filles face au VIH/sida ? [Best practice in reduction of vulnerability of girls to HIV/AIDS].
Le but de cette ?tude est d'?valuer la mise en ?uvre d'un projet qui vise ? r?duire la vuln?rabilit? des filles face au VIH/sida, le Projet Sema-Pattana Cheewit. En distribuant des bourses ? des jeunes filles qui ont termin? l'?cole primaire et courent le risque de tomber dans la prostitution, ce projet leur a permis de prolonger leurs ?tudes jusqu'? la troisi?me ann?e de l'?cole secondaire. Les donn?es proviennent de sources primaires et secondaires et comprennent des interviews en profondeur d'agents du projet aux niveaux central et provincial, ainsi que de professeurs de quelques ?coles. Discussions th?matiques de groupe et questionnaires ont ?t? utilis?s pour recueillir des informations aupr?s des jeunes filles.
L'?tude a montr? que la majorit? des filles s?lectionn?es pour recevoir une bourse remplissent les crit?res du minist?re de l'Education. La majorit? (81 %) des filles qui ont termin? la troisi?me ann?e du secondaire poursuivent leurs ?tudes, 9 % ont commenc? ? travailler et 1,01 % ont quitt? l'?cole. Le probl?me le plus souvent rencontr? a ?t? le retard de versement de l'argent aux ?tudiantes. Il a fallu environ un semestre pour que les ?tudiantes re?oivent leur bourse. Les filles qui ont quitt? l'?cole constituent un autre probl?me important qui requiert une attention particuli?re, car elles courent le risque de devenir prostitu?es. Pourtant, on n'a pas fait grand-chose pour les suivre et les aider ? trouver d'autres alternatives professionnelles dans la ligne des objectifs du projet Sema-Pattana Cheewit.
(THAILANDE, SIDA, ADOLESCENCE, FILLE, PROSTITUTION, SCOLARITE, FIN DE SCOLARITE, PROGRAMME D'AIDE, BOURSE D'ETUDE.)
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La connaissance du sida et des centres d'information sur le sida parmi les jeunes adultes du district de Muang (province de Rayong, Tha?lande) [AIDS knowledge and knowledge about center for AIDS information among young adults in Muang district, Rayong province].
Le but de cette recherche est d'?valuer le projet de campagne sur le sida organis? par l'Association Tha?landaise pour la St?rilisation Volontaire et la Qualit? de Vie. La campagne a eu lieu entre mars et juillet 1997 dans le district de Muang (province de Rayong). La recherche recourt ? la fois aux approches quantitative et qualitative. On a interview? 230 jeunes adultes ?g?s de 15 ? 24 ans, et on a organis? des discussions en petits groupes avec les coordinateurs de la campagne. Les r?sultats montrent qu'il n'y a pas, dans les caract?ristiques individuelles des jeunes adultes et leur type de r?sidence, d'obstacles consid?rables qui les emp?chent de comprendre le sida et de conna?tre l'existence de centres d'information sur le sida. De plus, on a observ? que les exp?riences individuelles li?es aux activit?s de la campagne sur le sida et l'existence de cellules du projet sur les lieux de travail repr?sentent d'importants facteurs favorables pour l'?ducation sur le sida. La recherche indique que les jeunes dont l'?ducation n'atteint m?me pas le niveau secondaire, les hommes et les c?libataires devraient ?tre mieux inform?s. C'est pourquoi la campagne sur le sida devrait viser particuli?rement ces jeunes adultes comme population cible.
(THAILANDE, REGION, SIDA, JEUNESSE, DIFFUSION DE L'INFORMATION, EDUCATION SEXUELLE, EDUCATION SANITAIRE.)
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87 JOURNAL OF POPULATION AND SOCIAL STUDIES, Janvier 1999, vol. 7, n? 2
00.87.5 - ARCHAVANITKUL, Kritaya.
Quel est le nombre d'enfants prostitu?s en Tha?lande ? [What is the number of child prostitutes in Thailand?].
L'auteur donne une estimation du nombre d'enfants prostitu?s en Tha?lande en 1997. Il s'agit des jeunes de moins de dix-huit ans. C'est la premi?re estimation qui inclut ? la fois les prostitu?s tha?landais et ?trangers et est r?partie par sexe et ?ge. La proc?dure d'estimation repose simplement sur une ?valuation du taux de sous-d?nombrement de l'enqu?te annuelle sur les maisons de prostitution et les personnes prostitu?es, men?e par le Service de contr?le des maladies contagieuses du Minist?re de la sant? publique. Ensuite, les pourcentages d'?trangers, d'enfants et de personnes entr?es dans la prostitution avant 18 ans sont calcul?s gr?ce ? diverses sources de donn?es. On estime que 17 978 personnes, soit 20 % du nombre total des personnes prostitu?es (90 916), en Tha?lande en 1997 ?taient des enfants, dont environ 12 500 Tha?landais et 5 500 ?trangers. Le nombre d'enfants entr?s tout jeunes dans la prostitution ?tait d'environ 50 000.
Anglais - pp. 1-9.
(THAILANDE, PROSTITUTION, ENFANT, TRAVAIL DES ENFANTS, ENFANCE MALTRAITEE, ESTIMATION.)
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00.87.6 - LEOPRAPAI, Boonlert.
Le r?le du secteur priv? dans la fourniture de services de planning familial en Tha?lande [Role of private sector in family planning service delivery in Thailand].
Les donn?es de l'Enqu?te de 1987 sur l'utilisation de la contraception et celles de l'Enqu?te nationale de 1996 sur la diffusion des contraceptifs ont permis d'analyser le r?le du secteur priv? dans la fourniture des services de planning familial. Durant les deux derni?res d?cennies, de 1978 ? 1996, la part du secteur priv? a ?t? plus ou moins stable : il a servi un peu plus du cinqui?me des utilisatrices. Le secteur priv? n'a devanc? le secteur public que pour un service : la fourniture de condoms. Ceci est d? essentiellement au fait que c'est l'unique moyen de contraception qui soit conseill? et vendu dans les pharmacies sans prescription m?dicale. Au sein du secteur priv?, les pharmacies sont la principale source de distribution des pr?servatifs et des pilules contraceptives. En deuxi?me position viennent les cliniques priv?es, en milieu urbain comme en milieu rural. Ces r?sultats ont permis de conclure que les points de distribution publics, et plus particuli?rement les dispensaires de quartier et les h?pitaux locaux, jouent encore un r?le capital dans la distribution des moyens de contraception en milieu rural, o? r?sident environ 70 % de la population.
Anglais - pp. 11-17.
(THAILANDE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, SECTEUR PUBLIC, SECTEUR PRIVE, DISTRIBUTION DE CONTRACEPTIFS.)
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00.87.7 - PUNPUENG, Sureeporn.
D?placements quotidiens et environnement ? Bangkok [Bangkok and its environment in the context of commuting].
Le ph?nom?ne des d?placements quotidiens est inscrit dans l'environnement physique et social particulier de Bangkok. L'auteur vise ? montrer pourquoi les d?placements quotidiens sont devenus l'une des causes principales des encombrements de la circulation ? Bangkok. L'utilisation de donn?es provenant de sources aussi diverses que des recherches exploratoires, des informations de presse, des rapports gouvernementaux et non-gouvernementaux, a permis de d?couvrir que le d?veloppement ?conomique, la croissance de la population urbaine, l'expansion des zones construites, l'am?nagement des r?seaux de transports et de communications ainsi que les politiques gouvernementales favorisent les d?placements quotidiens ? Bangkok et augmentent leur longueur. La forte croissance ?conomique s'est accompagn?e d'une croissance d?mographique et d'une expansion des zones construites. L'am?nagement des infrastructures et des transports a ?lev? le niveau de mobilit? et allong? les distances de d?placement. D'un autre c?t?, la croissance ?conomique va aussi de pair avec une ?volution de la structure des professions, des revenus et des modes de vie, par glissement du secteur agricole vers le secteur tertiaire. Lorsque le revenu des habitants augmente, leur demande de logements plus spacieux et de transports plus adapt?s augmente ?galement. Cette ?volution a abouti ? un ?loignement croissant des zones r?sidentielles par rapport au centre-ville engorg?, et ? une augmentation de l'emploi de la voiture. Le taux ?lev? d'utilisation de voitures particuli?res m?ne ? l'embouteillage, et donc ? l'allongement de la dur?e des d?placements. Les politiques gouvernementales concernant l'occupation des sols, le logement, les lieux de travail et la mise en place des syst?mes de transport ont tent? de faire face aux probl?mes engendr?s par les d?placements quotidiens, mais sans succ?s significatif.
Anglais - pp. 33-69.
(THAILANDE, CAPITALE, NAVETTE, ENVIRONNEMENT.)
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00.87.8 - THONGTHAI, Varachai.
Les taux de pers?v?rance et d'?chec, param?tres d'?valuation des services de planning familial [Continuation and failure rates: Indicators of family planning services].
L'Institut d'?tudes d?mographiques et sociales de l'universit? de Mahidol a men? en 1996 une enqu?te sur l'utilisation de la contraception. ? partir de l'exploitation des donn?es de cette enqu?te, les taux annuels de pers?v?rance et d'?chec ont ?t? consid?r?s comme des param?tres d'?valuation de l'efficacit? des services de planning familial. L'?tude portait sur les 6 780 femmes mari?es de l'?chantillon de 9 558 femmes ?g?es de 15 ? 49 ans. Le taux de pers?v?rance est un indice du niveau de satisfaction des utilisatrices de m?thodes modernes de contraception telles que la pilule, le st?rilet, l'injection, l'implant, le pr?servatif, l'abstinence p?riodique et le retrait. Le taux d'?chec mesure l'efficacit? d'utilisation de ces m?thodes. Le taux de pratique contraceptive des femmes actuellement mari?es de 15 ? 49 ans ?tait de 72,2 % en 1996. La r?partition des diverses m?thodes de contraception ?tait relativement bien ?quilibr?e, la majorit? des femmes jeunes ayant tendance ? choisir une m?thode temporaire, tandis que les femmes plus ?g?es pr?f?raient les techniques d'arr?t. Les taux annuels de pers?v?rance se situaient entre 67 et 83 %, indiquant la haute satisfaction des utilisatrices. L'implant s'est av?r? la m?thode la plus satisfaisante ; l'abstinence p?riodique, la moins appr?ci?e. Dans le sud, les femmes se sont accommod?es des m?thodes naturelles, tandis que les habitantes de Bangkok ont pr?f?r? le pr?servatif. D'un autre c?t?, l'efficacit? d'utilisation des pilules, des injections et de l'abstinence p?riodique s'est av?r?e inf?rieure. Les degr?s d'efficacit? et de satisfaction varient selon la r?gion et le milieu de r?sidence, indiquant une diff?rence de qualit? des services. En cons?quence, les agences de planning familial devraient s'attacher ? am?liorer l'efficacit? d'utilisation des contraceptifs, tout en maintenant le niveau de satisfaction des utilisatrices.
Tha? - pp. 71-92.
(THAILANDE, PROGRAMME DE PLANNING FAMILIAL, EVALUATION DE PROGRAMME, PERSEVERANCE DANS LA CONTRACEPTION, ECHEC DE LA CONTRACEPTION, ABANDON DE LA CONTRACEPTION.)
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00.87.9 - VORASIRIAMORN, Yupin.
Evaluation du Projet d'?ducation et d'information sur le sida chez les ouvriers d'usine [Evaluation of AIDS Education and Promotion for Factory Worker Project].
Le Projet d'?ducation et d'information sur le sida chez les ouvriers a ?t? financ? par l'ambassade australienne. Son ?valuation a ?t? prise en charge par l'Association tha?landaise pour la st?rilisation volontaire et le d?veloppement de la qualit? de vie. Le r?sultat de cette ?valuation est positif et indique que le projet a ?t? couronn? de succ?s car il a atteint tous ses objectifs. L'enqu?te montre que les ouvriers ?g?s de 15 ? 39 ans savent ce qu'est le sida et comprennent que certains comportements doivent changer pour ?viter le risque d'infection par le virus. Ils sont d?sormais plus tol?rants envers les malades du sida, plus dispos?s ? les accepter et ? les fr?quenter dans la vie de tous les jours. L'auteur sugg?re que des r?unions entre les dirigeants des usines et les autres personnes participant au projet soient tenues de mani?re r?guli?re, tous les trois mois si possible, afin de mieux comprendre ce qu'implique un projet d'information sur le sida. Il recommande ?galement de fournir des informations r?guli?rement mises ? jour sur l'?pid?mie de sida. Les ouvriers volontaires pour informer leurs coll?gues devraient se constituer en club, association ou r?seau, pour s'entraider et ?changer leurs informations. Leur formation doit ?tre continue, et leurs connaissances ?valu?es de temps en temps, afin de leur permettre d'?tre s?rs d'eux et comp?tents dans les conseils qu'ils donneront aux autres ouvriers. Le projet devrait ?tre ?tendu afin de toucher un plus grand nombre d'usines, compte tenu du fait qu'il y a environ 2 000 usines dans les provinces de Pathum Thani et Rachaburi. L'ann?e derni?re, les volontaires pour l'information sur le sida n'ont ?t? pr?sents que dans 60 usines. Il est donc fortement recommand? de mobiliser davantage de b?n?voles afin d'informer plus de gens sur le sida. Si ce but est atteint, il est tr?s probable que le nombre de personnes infect?es diminuera.
Anglais - pp. 115-160.
(THAILANDE, SIDA, EVALUATION DE PROJET, OUVRIER INDUSTRIEL, EDUCATION SANITAIRE, INFORMATION.)
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